dimanche 6 décembre 2009

Blason


Un ami dont c'est le métier m'a offert ce blason et sa confection originale.
Le Febvre étant le forgeron en vieux français.

Un énorme merci à lui, une grande fierté pour ce présent.

jeudi 3 décembre 2009

Le coran et les femmes.

Sourate 2, verset 223 : Vos épouses sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ quand vous le voulez.
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Sourate 4, verset 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont soumises, obéissantes, et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, admonestez-les, reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. [...]
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Sourate 33, verset 59 : Ô prophète ! Prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d’abaisser un grand voile sur leur visage. [...]
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Sourate 24, verset 31 : Dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines. [...]
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Sourate 4, verset 3 : Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez.
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Sourate 33, verset 50 : Ô Prophète ! Nous t’avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr [dot], celles que tu as possédé légalement parmi les captives [esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de tes oncles. [...]
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Sourate 2, verset 15 : Si vos femmes commettent l’action infâme d’adultère, appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu’à ce que la mort les visite.
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Sourate 4, verset 11 : Allah vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils la portion de deux filles. [...]
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Sourate 4, verset 43 : Ô les croyants! N’approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d’impureté [pollués] - à moins que vous ne soyez en voyage – jusqu’à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. [...]
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Sourate 2, verset 222 :
Eloignez vous des femmes pendant les menstruations.
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Paroles de Mahomet recueillies dans les hadiths :

“Le Prophète a dit : Ô femmes ! [...] Vous [les femmes] formez la majorité des habitants de l’enfer. Le témoignage de deux femmes équivaut à celui d’un homme.” (Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim)
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“Je ne sers pas la main aux femmes”
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“Une femme ne doit jamais se refuser à son mari, même si c’est sur la selle d’un chameau”.
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“Quand un homme et une femme sont ensemble, Satan est au milieu d’eux”.
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“La majorité des habitants de l’enfer sont des femmes”.

http://lecoran.over-blog.com/pages/Lislam_et_les_femmes-1644224.html
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mercredi 2 décembre 2009

Explication de texte à l'endroit des occidentaux non-informés.

Quel sort l'islam orthodoxe laisse-t'il aux non-musulmans?



Résumé: dans l'islam orthodoxe, le monde est partagé en deux parties: le Dar-al-Harb (maison de la guerre) et le Dar-al-Islam (maison de l'islam). Les pays du Dar-al-Islam sont ceux pour lesquels le gouvernement est musulman et applique la loi islamique (charia). Ces pays doivent tout d'abord inviter les gouvernants des pays non-musulmans voisins à se convertir à l'islam. Si ces derniers acceptent et appliquent la charia, l'affaire en reste là. S'ils refusent, la guerre est déclarée contre eux, si cela est possible techniquement. La guerre dure jusqu'à ce que le pays du Dar-al-Harb soit vaincu, après quoi la loi islamique est appliquée dans ce pays. Selon cette loi, certains non-musulmans sont tolérés, selon l'avis majoritaire, il s'agit des juifs, des chrétiens, des sabéens et des zoroastriens. S'ils restent tranquilles et discrets, s'ils acceptent les discriminations et humiliations propres à leur statut de "dhimmi", s'ils renoncent à témoigner de leur foi contraire à l'islam orthodoxe, alors ils peuvent vivre en paix dans le Dar-Al-Islam. Notons que ces non-musulmans tolérés appartiennent tous au reste de la population pour lesquels aucun des ancêtres ne s'est converti à l'islam depuis la conquête islamique, puisque le fait de quitter l'islam est puni par la mort dans la charia et que les enfants des musulmans sont musulmans.


D'après la version orthodoxe, le discours de Mohammed sur ce sujet n'a pas toujours été le même. Lorsque les musulmans étaient en situation de faiblesse, le pacifisme était de mise ("Point de contrainte en religion", Coran 2:256, "Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes", Coran 29:46), les chrétiens, les juifs et les sabéens vont même au paradis d'après cette partie du Coran (Coran 2:62, 5:69, 22:17). La première constitution de Médine ne pose pas problème. Mais après, les choses se sont gâtées. Tout d'abord, les disciples de Mohammed ont eu le droit de se défendre (ce qui en soit est tout-à-fait normal), encore faut-il voir de quelle "défense" il s'agit. Attaquer les caravanes mécquoises pour se "dédommager", quand on sait ce en quoi ça consiste, je trouve que c'est injustifiable. Puis, les mesures se durcissent encore plus. Les dernières prescriptions abrogent les précédentes.

La sourate 9 est l'une des dernières sourates dans l'ordre de révélation. Les rares versets "révélés" après ne traitent pas de ce sujet. La sourate 9 aurait marqué un tournant dans l'histoire de l'islam. Je préfère employer le conditionnel, car elle n'est pas particulièrement claire, on passe très vite du coq à l'âne. Certes, tout comme pour une bonne partie du Coran, le ton général est loin de rayonner la paix et l'amour envers ceux qui pensent autrement, mais il est possible d'interpréter cette sourate différemment du courant orthodoxe, ce que font notamment les musulmans "Coran-seul". Ceci est positif. Mais à côté de ça, certains musulmans voient les choses comme dans mon résumé au début de cet article, et cela correspond à une réalité concrête pour un bon nombre de personnes qui subissent les effets de cette théologie perverse, principalement dans les pays musulmans les plus rigoristes. Il ne faut pas nier l'existence et la dangerosité de cette religion, que j'appelle l'islam orthodoxe, mais à laquelle je ne réduis pas l'islam de manière générale. Moi-même, j'ai auparavant défendu l'idée que "l'islam, c'est cela". Il faut dire qu'au cours de mes recherches sur l'islam, la plus grande partie des musulmans pratiquants (imams ou autres) que j'ai rencontrés, à qui j'ai posé des questions, appartenaient à ce courant. Et, de manière analogique avec les protestants évangéliques, ils ne se disaient ni sunnites, ni chiites, ni salafistes, non, ils se considéraient comme étant simplement musulmans, qui se basent sur le Coran et la sounna, par opposition aux autres qui auraient une mauvaise connaissance du Coran, n'auraient pas un grand intérêt pour la religion, seraient trop influencés par les valeurs "occidentales" au point de ne plus pouvoir accepter une partie de l'islam, etc...


Pour commencer, voici l'avis des quatres écoles de jurisprudence sunnites au sujet de la guerre.


Les versets du Coran sur lesquels nous allons nous focaliser particulièrement sont les suivants: Coran 9:1-7

Désaveu de la part d'Allah et de Son messager à l'égard des associateurs avec qui vous avez conclu un pacte :
Parcourez la terre durant quatre mois; et sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance et qu'Allah couvre d'ignominie les mécréants .”
Et proclamation aux gens, de la part d'Allah et de Son messager, au jour du Grand Pèlerinage , qu'Allah et Son messager, désavouent les associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous. Mais si vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance. Et annonce un châtiment douloureux à ceux qui ne croient pas.
A l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis ils ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne [à lutter] contre vous : respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu. Allah aime les pieux.
Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole d'Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Car ce sont des gens qui ne savent pas.
Comment y aurait-il pour les associateurs un pacte admis par Allah et par Son messager ? A l'exception de ceux avec lesquels vous avez conclu un pacte près de la Mosquée sacrée . Tant qu'ils sont droits envers vous, soyez droits envers eux. Car Allah aime les pieux.


Et Coran 9:28-33

ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.
Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies.
Les Juifs disent : “Uzayr est fils d'Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d'Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?
Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent.
Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants.
C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.


Pour lire le cette sourate dans la traduction de Hamidoullah: http://www.coranix.org/biblio/coranbis/coran_hamidullah.doc ou dans celle de Kasimirski: http://www.coranix.org/biblio/kasimir/coran009.htm


Voici la traduction du tafsir (exégèse) d'Ibn Kathir du verset 5 de la sourate 9 (appelé verset de l'épée):

Ceci est le verset de l'épée.
Mujahid, `Amr bin Shu`ayb, Muhammad bin Ishaq, Qatadah, As-Suddi et `Abdur-Rahman bin Zayd bin Aslam ont dit que les quatre mois mentionnés dans ce verset sont les quatre mois de grace mentionnés dans le verset :
(Voyagez librement pendant quatre mois à travers la terre.)
Allah a ensuite dit :
(Et quand les mois sacrés seront passés...), ce qui signifie "Après la fin des quatre mois durant lesquels Nous vous avons interdit d'attaquer les associateurs, qui est la période de grâce que Nous leur avons accordée, combattez et tuez les associateurs où que vous les trouviez"
La phrase suivante d'Allah :
(Alors combattez les associateurs où que vous les trouviez) signifie sur la terre en général, à l'exception de la Mosquée Sacrée, car Allah a dit :
(Ne les combattez pas près de la Mosquée Sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc.)
Allah a dit ensuite :
(et capturez-les), exécutez certains et gardez les autres comme prisonniers,
(assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade), n'attendez pas de tomber sur eux. Cherchez-les plutôt, et assaillez-les sur leurs terres et dans leurs forts, rassemblez-vous intelligemment sur les routes et les chemins pour que ce qui est large leur paraisse petit. De cette façon, ils n'auront d'autre choix que mourir ou embrasser l'Islam,
(Si ensuite ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.) Abu Bakr As-Siddiq a utilisé cet honorable verset comme preuve pour combattre ceux qui avaient refusé de payer la zakat. Ce verset a autorisé de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils embrassent l'Islam et appliquent ses règles et obligations. Allah mentionne ici les plus importants aspects de l'Islam, ainsi que ce qui est moins important. Les plus importants éléments de l'Islam après les deux attestations de foi, sont certainement la prière, qui est le droit d'Allah, l'Exalté et le Plus Haut, et ensuite la zakat, qui profite aux pauvres et aux nécessiteux. Ce sont les plus honorables actes que la créature puisse accomplir, et c'est pourquoi Allah mentionne souvent la prière et la zakat ensemble.
Dans les deux sahihs, il est mentionné que Ibn `Umar a dit que le Messager d'Allah a dit :
(On m'a ordonné de combattre ces gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah. On m'a ordonné aussi d'établir la prière et de faire payer la zakat.)
Ce verset honorable (9:5) a été appelé le Verset de l'Epée, et à propos de celui-ci Ad-Dahhak bin Muzahim a dit : "Il a abrogé tous les accords de paix entre le Prophète et les associateurs, tout traité, et tout pacte." Al-`Awfi a dit que Ibn `Abbas a commenté : "Aucun associateur n'avait eu autant de traités ou promesses de paix depuis que la sourate Bara'ah avait été révélée. Les quatre mois, en plus de tous les traités de paix établis avant que Bara'ah soit révélée et annoncée s'étaient terminés le 10ème jour du mois de Rabi` Al-Akhir.''


Le tafsir d'Ibn Kathir de cette sourate se trouve à l'adresse suivante: http://www.tafsir.com/default.asp?sid=9&tid=20704
Pour avoir des extraits de différents tafsirs pour la sourate 9: http://ourworld.compuserve.com/homepages/ABewley/tawba1.html


Le verset 29 est appelé "verset de la dhimmitude". Selon l'islam orthodoxe, il introduit le statut spécial accordé aux juifs et aux chrétiens une fois que leur pays est conquis et fait partie du Dar-Al-Islam. La référence pour ce statut est le code d'Omar:

Au temps du Calife Omar Ibn El Khattab (Beau-père et l'un des compagnons de Mahomet) :
Omar fît un statut aux dhimmis (gens du livre vivant en terre d'islam) qu'on appela plus-tard "le Code d'Omar". Ce code comporte:
-L'Interdiction : de construire de nouvelles églises ou synagogues, d'employer des Musulmans ; d'adopter toute appellation ou nom musulman ; de porter des armes ; de monter à cheval ou à mulet, (seul l'âne sans selle était permis) ; De construire des habitations et des sépultures plus hautes que celles des Musulmans ; d'exercer toutes fonctions d'intérêt public ; d'occuper toutes positions mettant des gens du livre en état d'autorité sur des Musulmans ; de transférer toute propriété des gens du livre décédés autrement qu'en conformité avec le droit islamique.
-L'Obligation : de se tenir debout devant un Musulman ; d'héberger et de nourrir des voyageurs musulmans au moins pendant trois jours ; de porter des vêtements, Des chaussures et des coiffures distinguant les gens du livre des Musulmans (couleur jaune pour les Juifs, bleue ou grise pour les Chrétiens, brune pour les zoroastriens) ; de porter un signe spécial pour entrer au bain public... etc.
-Le statut réservé à ceux qui n'appartiennent pas aux gens du livre est la mort.



Un point qui me semble important est la différence de ton entre les différentes lettres que Mohammed aurait envoyées aux souverains voisins pendant le pacte de Hodeybia pour les inviter à se convertir à l'islam.

Voici la lettre de Mohammad envoyé aux frères de Julanda par l'intermédiaire de ses messagers,'Amr bin al-'As al-Sahmi et Abu Zaid al-Ansari (l'image à gauche représente l'original en Arabe):

"Paix soit sur celui qui suit le chemin droit! Je vous appelle à l'Islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé à l'humanité, et l'annonce sera effectué sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l'Islam, j'accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d'accepter l'Islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l'étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume."

Comme on peut le voir la lettre au peuple d'Oman est un chantage: soient ils acceptent l'islam soit c'est la guerre.


Les lettres envoyées aux grands souverains, en revanche, ne contiennent pas de déclaration de guerre conditionelle. Pour exemple, voici la lettre à Héraclius, empereur Byzantin (l'image représente l'original en Arabe):

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Cette lettre a été écrite par Mohammed, le serviteur et Messager de Dieu, à Héraclius, roi de Rome. Bénis soient ceux qui suivent la voie de la révélation.

Après ce préambule, je vous invite à l’islam. Embrassez l’islam afin de trouver la paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles. Ô gens du Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous, c’est-à-dire de ne servir nul autre qu’Allah, de ne point lui attribuer d’associés et de ne prendre personne d’autre comme seigneur en dehors de Lui. Mais si vous vous détournez, nous disons : « Soyez témoins que nous, nous sommes soumis ».


Et la "lettre missionnaire" envoyée à l'empereur de Perse:

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

De Mohammed, Messager de Dieu, à Kisra, grand roi de Perse.

Que la paix soit sur ceux qui suivent la voie de la révélation, qui croient en Allah et en Son Messager, qui attestent qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que je suis le Messager d’Allah, envoyé à l’humanité tout entière afin que chaque homme vivant soit averti qu’il doit respect et adoration à Allah. Embrassez l’islam afin de trouver la paix; sinon, vous porterez le fardeau des péchés des Mages.


Pourtant, ces deux grands empires ont été attaqués, plus tard. Pour les musulmans orthodoxes, ça devait, à terme, être le cas, lorsque les musulmans seraient devenus suffisamment forts. Les appels à l'islam aux empereurs Perse et Byzantin seraient aussi des déclarations de guerre conditionnelles, tout comme pour le peuple d'Oman, même si cela n'était pas dit de manière explicite dans les "lettres missionnaires" qu'ils ont reçu: Mohammed n'aurait pas voulu provoquer des empires alors plus forts que lui militairement. Les intentions belliqueuses de la nouvelle religion ne leur auraient été dévoilées qu'une fois que ses adeptes soient devenus assez forts. A ce propos, Ribhi ibn Amir et d’autres compagnons du prophète auraient résumé les motifs du Jihad devant Rustoum, le Commandant de l’armée persane lors de la bataille de Qadissiyya en réponse à ces questions qu’il ne cessait de poser à chacun d’eux durant les trois jours précédent la bataille:

– "Qu’est-ce qui vous amène ?"
– "Allah nous a envoyé pour délivrer celui qu’il veut de la servitude envers les humains pour l’amener à se consacrer au culte d’Allah seul. [Nous voulons] sauver les gens des difficultés de la vie d’Ici-bas pour leur permettre de mener une vie aisée. [Nous voulons] les arracher à l’injustice qui règne dans les autres religions pour les placer sous la justice de l’Islam. Allah a envoyé son messager à ses créatures pour leur apporter sa religion. Nous acceptons celui qui l’accepte et nous cesserons de le combattre et lui laisserons ces terres. Mais nous combattrons celui qui la rejettera jusqu’à ce que nous finissions soit par accéder au paradis, soit par l’obtention de la victoire".



Il s'agit là d'un des exemples de "takia", ou dissimulation pour faire triompher l'islam orthodoxe. Les fondamentalistes croient qu'ils peuvent mentir aux "incroyants" afin de les vaincre par la tromperie et la dissimulation (d'après des hadiths "authentiques", le mensonge serait autorisé dans trois cas, dont la guerre). Cela complique tout, et il ne faut pas perdre cela de vue. Certains fondamentalistes jouent ainsi les modérés mais adhèrent aux principes de l'islam orthodoxe. C'est le cas, par exemple, du "savant" Mohammed Hamidoullah, à l'origine de la traduction du Coran en français la plus répandue. Ce dernier va même jusqu'à mentir à deux reprises à propos de la traduction du verset 47:35 dans un de ses livres pour ceux qui veulent découvrir l'islam ("Introduction à l'islam"), tandis qu'il traduit le verset correctement dans sa traduction officielle. A côté de ça, il utilise des versets considérés comme abrogés ainsi que différents hadiths qui appellent à la tolérance envers les "protégés" (dhimmis) et qui, pris isolément, vont dans le sens d'un islam uniquement tolérant (au sens où on l'entend dans notre société), mais s'inscrivent pourtant tout-à-fait dans la logique de l'islam orthodoxe. C'est vrai, une fois qu'un pays "mécréant" a été envahis pour que la loi islamique y soit appliquée avec tout ce que cela implique pour les gens du livre et les autres, alors oui il est interdit pour un musulman de tuer un dhimmi sans raison, et généralement de lui faire du mal interdit par le pacte de dhimmitude. Il n'empêche: la dhimmitude est déjà extrêmement discriminatoire et en plus il n'y a que les gens du livre qui peuvent avoir cette "chance" selon l'opinion la plus répandue. Hamidoullah dissimule tout ce qui est gênant, et présente une religion basée sur des sources claires, sans équivoque, dont l'interprétation unanime serait la paix et la tolérance de toute croyance. Alors que pour en arriver là il doit rejeter l'islam orthodoxe, et déclarer caduques des sources qu'il a préféré cacher.


Les sites musulmans orthodoxe Al Hikma et L'Islam Q&R propagent l'enseignement fondamentaliste dont il est question sur cette page. "Les vrais motifs du Jihad": http://al-hikma.net/articles/ibadats/jihad/veritables_motifs_jihad.php ou http://www.islam-qa.com/index.php?ln=fre&ds=qa&lv=browse&QR=27180&dgn=4 (reprise). "L'appel au Jihad": http://al-hikma.net/articles/ibadats/jihad/appel_jihad.php.


http://www.anti-religion.net/jihad_islam.htm

lundi 23 novembre 2009

Depuis si longtemps.

Lettre
du père Charles de Foucauld à René Bazin de l'Académie Française du 29
juillet 1916 ...

"Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de
notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il
se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie :
une élite intellec-tuelle se formera dans les grandes villes,
instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le coeur français,
élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera
l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre
part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante,
éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris
des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts
qu'elle a avec les Français (représen-tants de l'autorité, colons,
commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous
faire aimer d'elle. Le sentiment national ou barbares-que s'exaltera
dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par
exemple lors de diffi-cultés de la France au dedans ou au dehors, elle
se servira de l'islam comme d'un levier pour sou-lever la masse
ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman
indépendant.
L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie,
Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants ; il en
aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en
plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé
d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu
l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des
Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils
deviennent Français est qu'ils deviennent chré-tiens.
Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais
tendrement, discrètement, par persua-sion, bon exemple, bonne
éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et
affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien
plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.
Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?
Exceptionnellement, oui.
D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans
s'y opposent ; avec certains il y a des accommode-ments ; avec l'un,
celui du Medhi, il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des
libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du
jugement dernier le Med-hi surviendra, déclarera la guerre sainte, et
établi-ra l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou
subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde
l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme des-
tinés à être tôt ou tard subjugués par lui musul-man ou ses
descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une
épreuve passa-gère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à
son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse
l'engage à subir avec calme son épreuve ; "l'oiseau pris au piège qui
se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient
tranquille, il se trouve intact le jour de la libéra-tion", disent-
ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être
soumis aux Fran-çais qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les
premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français,
comme on est attaché à un ami étranger ; ils peu-vent se battre avec
un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère
guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires
de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d'une façon générale, sauf
exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français,
ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel
ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à
demander la nationalité françai-se : comment demander à faire partie
d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et
subjugué par le peuple auquel on ap-partient soi-même ? Ce changement
de nationa-lité implique vraiment une sorte d'apostasie, un
renoncement à la foi du Medhi.

lundi 16 novembre 2009

La simple peine.


Qui commet des actes racistes ?

Ces gens ingrats doivent partir de mon pays les ayant si bien accueillis. Je suis fatigué de voir nos enfants être victimes de cette barbarie décomplexée et soutenue par les politiques et les médias. Ce sera mon unique argument quant à l'identité nationale. Nous sommes chez nous, nous avons une façon de vivre très différente de la leur. Je me fiche qu'ils soient nés en France ou non, qu'ils aient une soeur gentille ou des difficultés sur leur propre terre. Il n'y a qu'une seule peine à infliger à cette pourriture : la valise ou le cercueil !

vendredi 13 novembre 2009

P’tit Marc

Surnom inadapté pour ce troubadour moderne Hindou blond comme une Pelfort pression natif de Valencienne.
P’tit Marc est un artiste de rue qui se produit devant le supermarché Franprix d’Etaples dans le Pas-De-Calais. Accompagné de ses deux chiens : Shiva et Visnu, ce saltimbanque itinérant qui ne bouge pas a pour compagne Nathalie qui se fait appeler Talou ou plus souvent encore Janis en raison de sa ressemblance très éloignée avec la défunte chanteuse Janis Joplin des années soixante-dix.
Le couple aux clébards se défoncent à la 8.6, au haschisch et à la dope, mais se dit clean, car les protagonistes à l’« originalité commune » ne prend pas de crack, de pinard ou de tranquillisants. Leur consommation est rétribuée par la générosité des gogos se laissant apitoyer à la sortie du magasin, pardon de leur scène à ciel ouvert. Le rmi est pour les cigarettes et la bouffe des cleps. Il est vrai que deux jeunes à la rue, cela attendrirait le plus austère huissier de province, sauf que ces deux là dorment dans la résidence secondaire des parents de Talou, non loin de là dans la luxueuse et luxuriante ville du Touquet. Bien sûr parfois, ils vont zoner à Paris, mais ils obtiennent dans ce cas des chambres dans les hôtels sociaux de la capitale, nos gouvernements successifs sont si généreux avec les marchands de sommeil aux tarifs exorbitants et pour les marginaux volontaires feignants par idéologie.
P’tit marc est de l’ultra-gauche comme son modèle, un autre faux pauvre le jet-setter Olivier Besancenot. , car il trouve que la société marchande est pourrie sauf son commerçant de père. Il se bat pour la paix dans le monde, pour les minorités, contre la pauvreté et l’injustice.
La droite est pourrie, bête, égoïste et méchante et la gauche est à son strict opposé, c'est-à-dire saine, intelligente, altruiste et gentille. Il a donc fait le choix courageux d’appartenir à son paroxysme : la gauche extrémiste qui n’est violente que contre les nazis, les fachos et les réacs si méchants qui empêchent les fleurs de pousser et qui n’ont pas compris que c’est le même sang qui coulent dans nos veines que l’on soit noir, jaune, juif ou arabe et même blanc. Heu, non pas les blancs sauf lui et ses amis. Il est pour la dépénalisation des drogues et contre les prisons symbole de la société bourgeoise ostracisée.

Marco ou P’tit Marc est jongleur, il lance des massues striées de vert, jaune, rouge couleur du reggae qui est la musique des oppressés noirs qui prônent la tolérance. Quand il allume son autoradio un cd de trans-techno, hard core accompagne sa jonglerie maladroite et peu importe si les massues tombent régulièrement, l’important étant le symbole qu’elle représente. Le problème est qu’il n’a toujours pas trouvé ce symbole, mais ça viendra.

Le monde du junky jongleur bientôt cracheur de feu après un stage de la Ville de Paris est une grande fête avec joints à la bouche où le travail est enfin aboli ,où les hommmes sont devenus sages et pacifistes. C’est dans ce dessin animé que cet enfant évolue à 35 ans et qui sait jusque la retraite d’une vie sans emploi. Pas grave, il héritera bien un jour et là….ce sera la big teuf !

lundi 26 octobre 2009

Gran hijo de puta.

C'est ainsi que me qualifie affectueusement la femme qui m'aime et que j'aime.Pour les très mauvais hispanophones, cela peut se traduire par super fils de pute. Cette très belle blonde argentine aux yeux verts est un monstre. Mais un monstre d'intelligence, de tendresse, de culture, d'amour, car elle n'est en rien commune. Trois jours après notre rencontre, je lui ai demandée de m'épouser et elle doit aimer les fous puisqu'elle a accepté. J'ai su en la voyant qu'elle serait ma femme comme j'ai su six ans jadis après l'aménorrhée d'une certaine Lorraine exactement comment serait mon fils quelques années plus tard. J'ai parfois des intuitions ressemblant à une intime conviction se justifiant ensuite par la réalité et ça se vérifie encore mieux que n'importe quelle thèse de Shopenhauër (heureusement). Vous dire mon ressenti me semble trop périlleux, nous savons tous que quelques millénaires d'écriture n'ont pas su trouver les termes appropriés à l'amour. Aussi disons simplement que j'admire et j'aime vraiment cette femme. Et admirer n'est pas mon fort, aucun de mes amis philosophes ou écrivains ne suscitent mon admiration par exemple et je n'ai pas été un bon fils. Il faut être La Callas, Caruso, Flaubert, Bossuet, Balzac, Péguy ou Muray- et encore, j'ai déjà exprimé ici ou ailleurs des critiques ou désaccords avec ces trois derniers- pour avoir ma félicité. Et bien Nina( le surnom que je lui donne en rapport détourné avec un célèbre ouragan) la reçoit. Elle seule a vu qui j'étais vraiment, il n'y a qu'elle pour être apte à m'aimer, à me donner tant d'affection, à en recevoir autant, à me suivre dans ces ambitions mégalomanes. Elle connait ma puissance et ne la fuit pas, me suit même si elle sait qu'"ils" pourraient me tuer un jour. Nina n'a pas de place dans sa vie pour la bêtise, la laideur, la vulgarité, les bas instincts. Les 40 ans à masquer mon snobisme ne furent que de la survie, je ne suis plus seul, elle est là et me veut du bien. Le reste ne fut que brouillon pour le salopard emprunt de pureté que je dus être et ce qui ne m'a pas tué m'a rendu plus fort que Nietzsche. Si aujourd'hui, je suis tant aimé d'une femme riche, puissante, esthète, si intelligente, belle à sexcommunier(volontaire) le pape, pourvue de grands sentiments, je me dis avoir quelques qualités peu communes en partage avec cette fantastique diva. Et ce n'est certainement pas mes relations aussi notoires puissent-elles être parfois qui ont pu mettre de la poudre aux yeux à cette lucide, elle en connaît bien plus que moi de ces clowns célèbres. Je sais qu'avec cet amour dantesque, divin, illimité, illuminé le monde est à moi et que je le veux avec un appétit d'ogre, je n'étais pas rien sans elle, mais me voici tout à coup beaucoup. Il n'y a pas d'autres amours aussi forts en ce monde, bien des gens me diront le contraire, mais c'est si vrai. Dès que nous ne sommes plus ensemble, nous perdons notre air. Elle est si merveilleuse.


Te amo mucho, Nina, mi amore, mi vida.

mardi 18 août 2009

Jeu de plage.

Elle avait les cheveux auburn mi-longs attachés en un chignon, de petites mèches éparses parfois soulevées par la brise avaient échappé à l'emprisonnement. Un bronzage parfait qui avait demandait certainement beaucoup de temps et de soins ambrait une peau faite pour être laiteuse. Ses courbes étaient dessinées harmonieusement tout en évitant pour chance la perfection. C'était une jolie femme comme il y en a tant qui n'ont rien d'exceptionnel et c'est certainement ce qui la rendait si attirante. Allongée sur le ventre, ce qui la cambrait, elle paressait sous un soleil complice. Cette inconnue n'avait pour vêtement en ce lieu propice qu'un sobre maillot de bain deux pièces bleu à gros pois blancs, un déshabillé convenable gardant une certaine prestance, évitant la vulgarité de l'exhibition. Elle fut seule dans un premier temps.

C'est pendant ce moment là qu'il arriva. Lui, était musclé sans être difforme, ses traits fins et ses cheveux longs n'ôtaient rien à sa virilté qui n'avait ainsi rien de grossière. Il était ténébreux et aristocratique à la fois. Il n'avait pas choisi son carré de sable au hasard, c'était une manie à laquelle il cédait systématiquement : la caissière du supermarché où il faisait ses courses était toujours la plus jolie et il décidait de la caisse non en fonction du temps d'attente supposé, mais au minois de l'employée, la place prise à une table de restaurant, à une terrasse de café, dans un bus et évidemment sur une plage dépendait d'une paire de jambes, d'un sourire.

Il étala sa serviette de bain à distance respectueuse de la dame s'arrangeant toutefois pour ne pas être ignoré. Il fallait qu'elle le voit, il fallait qu'il la voit. Son premier regard reçut de l'hostilité, il en fut si vexé qu'il se mit à la regarder non plus pour la séduire, mais pour la toiser avec dédain. Il y eut longtemps de ces regards agacés échangés avec insistance entre ces deux là. Lassé du jeu le premier, il se mit à l'ignorer sciemment, puis l'oublia perdu qu'il était dans des réflexions sur la métaphysique ou des souvenirs d'enfance. C'est en prenant une cigarette dans la poche du pantalon posé à la droite de sa couche que son regard croisa à nouveau celui de la belle rétive. N'étant pas alerte puisqu'il avait quitté le jeu tantôt, c'est la douceur émue le caractérisant qui sortit de son regard noisette, mais l'arrogante femme resta fermé à cette bienveillance. Il eut de la peine, un peu. Et c'est à cet instant qu'une frénésie de coups d'oeil commença. Les têtes se tournaient et se retournaient, tournaient encore. Ils décidaient chaque minute de ne plus se regarder et la curiosité de savoir si l'autre scrutait ou non l'emportait au bout de quelques secondes. Et ils cédaient, mimaient la colère, souriaient sous cape, levaient le yeux au ciel, soupiraient pour feindre la lassitude. Pourtant l'instant où les corps changeaient de position pour s'ignorer était une souffrance évidente pour ces deux êtres. Que l'une aille se baigner ou que l'autre se lève porte-monnaie à la main pour s'acheter une glace et c'était la désolation. Il n'y avait pas d'amour, pas de désir, qu'était donc cette exacerbation ?

Les enfants de l'inconnue que nous ne saurions appeler autrement qu'"elle", nous préservant bien de lui choisir un prénom, arrivèrent perturber, casser même la ludique occupation de l'étranger, de l'étrangère. Puis ce fut le mari qui vint à son tour achever, clore l'étrange échange. Ce dernier commun au possible devait être professeur, ingénieur, c'est à dire quelqu'un qui a raté sa vie et est grassement payé pour, dirait un mauvais esprit. Un homme plutôt beau avec des lunettes, l'air si propre, si consciencieux, si avenant, si tout qu'il en devient transparent.

Les perturbateurs ne s'attardèrent pas heureusement et la rousse aux yeux bleus put les plonger à nouveau dans ceux tout aussi clairs que les siens, mais dans un autre ton. La même observation repartit dans sa ritournelle agacée. Les nerfs se tordaient en silence et bien sûr, ni l'un, ni l'autre ne prononça mot, ils savaient que le charme se serait rompu, que la magie seserait effacée. Ils avaient envie de la conserver, de la faire durer aussi longtemps que possible.

La femme pourtant rassembla ses affaires tout à coup et rapidement s'habilla, partit. Ils avaient été ainsi complices du milieu de la matinée au début de la soirée et il ne resta que le vide pesant, violent, triste après son départ.

mercredi 12 août 2009

Dans la ligne de Miller.

Gérard Miller la passionaria de la télé rendrait antisémite un rabbin. De qui est-ce la faute ? Certainement pas au peuple juif, ni aux goyim. Une antipathie de cet acabit n'est imputable qu'à ce décivilisateur raciste, lui-même. Il ne peut s'en sortir à chaque fois avec les sirènes hurlantes d'un antisémitisme imaginaire, le procédé est éculé et quid des juifs qui ne peuvent pas le supporter ? Ils sont nazis, franchouillards, fascistes ? Le bon sens, l'humour et l'Histoire sont plus que jamais nos armes contre ces quelques énergumènes dangereux pour les juifs comme pour notre pays.

samedi 8 août 2009

"Tu t'laisses aller."

Il ne doit rien exister de plus impoli que d'être déprimé en public. Nous ne devrions être tristes que seul dans notre chambre, bien isolé du regard des autres.

Little Big Man.


La prière des morts de Peau de la Vieille Hutte :

"- Avance et viens te battre, c'est un bon jour pour mourir. Merci de m'avoir fait un être humain*. Merci de m'avoir aidé à devenir un guerrier. Merci pour mes victoires et pour mes défaites. Merci de m'avoir donné la vue et rendu aveugle pour que je vois plus loin. Tu fais toutes les créatures et tu les guides dans ton chemin, ô Grand-Père. Et maintenant, tu dois faire retourner les êtres humains au silence. Nous marcherons bientôt sur une route qui ne conduit nulle part. Je vais mourir tout à l'heure, à moins que la mort ne lutte contre moi. Aussi je te demande pour la dernière fois de laisser opérer mon ancien pouvoir, laisse-moi me reposer. Prends soin de mon fils, garde le toujours de la folie.

Jack Crabb [cinq minutes plus tard] : Grand-père ?


Peau de la vieille hutte : Je suis encore dans ce monde ?


Jack Crabb : Oui, Grand-père.


Peau de la vieille hutte : C'est bien ce que je craignais... C'est vrai, parfois la magie réussit, et parfois ça ne donne rien...



*Comprendre un Cheyenne.

La puissance !

Royalist attack !


Omni soit qui Bien y pense.

jeudi 6 août 2009

Karla Bruti.


Que mon amie Facebook éponyme si pleine... d'humour m'excuse pour l'emprunt de son pseudonyme afin faire un titre à ce billet.

Il m'est reproché sur Causeur par le guignol malgré lui, Mandon de porter "un soutien total" à l'imam ayant qualifié Carla Bruni de prostituée. Je suis donc islamophile ou islamophobe selon les jours et ce qui arrange l'erreur de casting d'Elisabeth Lévy, ce grand gaulliste qui affirme péremptoirement que le général voulait une immigration arabe (admirez la culture en Histoire du cuistre).
Je suis toujours pour bouter l'islam hors de l'Europe et plus encore de la France évidemment. Ce prurit de la pensée doit être un fidèle ou un Fidel du Monde puisqu'il fait de la césure pour déformer mes propos.

J'ai effectivement écrit que j'étais d'accord avec l'imam sur le fait que la première dame de France était une prostituée et qu'il suffisait de suivre son parcours pour en être persuadé. J'ai ajouté que ce n'était pas pour autant qu'il fallait importer la burqa. N'est-ce pas tout à fait différent ?

Profitons de l'occasion pour étayer ces propos. Oui, j'ai profondément honte pour notre image internationale d'avoir une première dame de France bobo , sans esprit, sans humour, sans culture et qui s'est servie de son cul au lieu de ses compétences pour ses diverses carrières. Où est le problème ?
J'eus préféré de loin une tante Yvonne prude, épouse à sa place dans la politique à une exhibitionniste à la petite provocation conventionnelle de son microcosme décivilisateur.

Entre la burqa et le string existe tout une monde nommé civilisation et c'est bien celui-ci largement en péril qui m'intéresse.

L'esthétique bafouée.

Veuillez me pardonner pour cette galerie de freaks des trois derniers billets.

L' Epouvantail à jeunes femmes.

Voici la chose qui se plaît à ressasser que je ne suis pas beau, boudiné, plouc depuis des mois sur Causeur. Non, il ne s'agit pas de Freddy Krueger ou de Jean-Pierre Castaldi au carnaval de Dunkerque, mais bien de Patrick Mandon le séducteur virtuel(on comprend vite pourquoi).

mercredi 5 août 2009

Mickaël Jackson


Une nouvelle de dernière minute : Mickaël Jackson est mort.

Souriez,vous êtes payés.



Chez Mac-Donald's, l'uniformité n'est pas que dans l'absence de saveurs. Elle se trouve aussi dans la décoration de ces fast-foods et la tenue vestimentaire de ses employés. Ils ont en ce moment des tee-shirts où il est inscrit souriez et évidemment, ils font tous la moue-on peut les comprendre-,c'est un effet des plus comiques. Autrement drôle que ce sourire de psychopathe du clown Ronald Mac-Donald sorti tout droit d'une nouvelle de Stephen King. Ce dernier fait terriblement peur à mon jeune fils pour l'anecdote.

La transe mission.


Les modernes ont l'humanisme au coeur, ils ne sauraient vivre sans cet ajout de conscience qu'est le noir esclave du bon sentiment culpabilisé. Ils se sont donnés la sainte mission de chasser le mal selon leur définition. Il faut les voir, rougir, pâlir, verdir, mais surtout jubiler dès qu'ils rencontrent une bête immonde. Ils vont pouvoir "entrer en résistance", attaquer, défendre, faire des appels, des lettres de dénonciation décomplexées, pétitionner, manifester, déposer plainte, se regrouper en collectif, s'indigner, insulter, se rouler à terre, être épuisés d'avoir laissé toutes leurs "énergies cosmiques positives" dans ce combat contre un "arriérisme qui ne devrait plus exister au vingt et unième siècle". C'est l'hallali, la fête, la frénésie ! Viendra le repos, ils partageront la queue et l'oreille,se congratuleront pour ce jeu de rôle dont ils sont les héros ne différenciant même pas leur fictif du réel. Puis ce sera la redescente,ce petit moment de vide déprimant qu'ils qualifieront de dépression. Il faudra repartir alors en quête d'un homophobe, d'un antisémite, d'un islamophobe, d'un misogyne, d'un catholique ou d'un poète osant faire des alexandrins pour recommencer la même scène de théâtre. Vous savez celle du nazi ou du fasciste vaincu par l'amour ou la liberté. Tant mieux pour nous, tant pis pour les modernes, les divisions SS ont été réduites à néant. Il reste les figurants involontaires ayant l'heur de la lucidité pour en guise de jouets pour ces grands enfants soixante huitards ou leurs rejetons forcément mal élevés.

mardi 4 août 2009

La marche des morts.

Ils avancent un par un, deux par deux, groupe par groupe, ville par ville, pays par pays, continent par continent. Bataillon bête et discipliné, mais inutile, il va plus loin, où ? Il ne sait pas , mais il y va. Pourquoi ? Parce que. C'est le progrès, l'avancisme, le but sans la cause, la lutte sans objet. Une, deux, une deux, au pas de course, le paquetage intellectuel, critique, historique, littéraire est vide pour ne pas ralentir. Ca chante de la musique du monde et de la boîte à rythme pour ne pas perdre la cadence pressé de continuer à perdre son chemin dans les sentiers battus trop fréquentés. L'ordre anarchique sème son chaos ordonné, c'est un petit poucet de 41 ans avec ses cailloux. L'écologie, le développement durable, le vivre ensemble, le plus jamais ça, la recherche du taon perdu aux objets trouvés, l'égalité des chances, la discrimination positive, la lutte contre le racisme sauf contre les blancs, l'Europe fédérale, la haine de soi, le new âge, le bouddhisme énervé, un travail sur soi chez l'analyste maoïste, la vigilance citoyenne, ils ont tant à faire et tout de suite, dans l'urgence. La marche des morts ne s'arrête jamais,. Leur regard vide est perdu vers cette ligne d'horizon qu'ils sont sûrs de rejoindre bientôt parce que pour eux le rêve est fait pour devenir réalité et la réalité pour être niée.

samedi 1 août 2009

Le Capitaine Fracasse.


Théophile Gauthier est un auteur de grand talent dont je ne pourrais me lasser. Son roman le plus connu nous raconte le vie aventurière d'un noble désargenté se convertissant au théâtre à travers le rôle du Matamore pour les yeux d'une belle comédienne, Isabelle jouant les ingénues et l'étant dans la vie. "Bon sang ne saurait mentir" et "le hasard fait bien les choses" puisque cette dernière se révèle être une aristocrate qui s'ignore. Tout finit bien dans cette trame puisque son tourmenteur est son frère et que son père la retrouve pour mieux lui offrir un titre et un dot.

L'histoire commence dans la demeure du futur Capitaine Fracasse qu'il nomme avec humour : le château des courants d'air. Je serais tenté de rebaptiser ce blog du même nom devant son insuccès flagrant si toutefois, je n'avais tant aimé ce titre du Caméléon Daltonien que j'ai trouvé à l'âge de dix-sept ans en écrivant mon premier recueil de nouvelles. Premier ouvrage prometteur, mais qui a fini à la poubelle puisque j'ai vomi dessus un soir ivre mort.

Un post sur Causeur

C’est étrange. Je me “bats” ici parfois avec des gens sur un curieux désaccord. Je prends des risques pour les défendre et ils se disputent avec moi pour que j’accepte de les laisser crever, que je crève par la même occasion et ce avec une haine qui me surprend parfois.

Mais je pense que la victime expiatoire n’a pas disparu. Autrefois les petites rancunes et aigreurs étaient déversées dans la guerre, contre les étrangers, les vagabonds, les filles mères, les bâtards, les criminels et délinquants. Aujourd’hui, “on” qui est un con a permis que le mouton sacrificiel soit le nationaliste au nom d’un Bien discutable. Alors par conditionnement, ces gens cherchent la bête immonde et s’ils ne la trouvent, l’inventent pour s’en servir de baquet à bile.

Ils devraient plutôt lire René Girard et aussi apprendre à s’aimer. C’est bien plus agréable à vivre.

Qui est le plus virulent avec moi ? Certainement pas MLF qui aurait pourtant de sérieux motifs, encore moins des gens partageant même une petite part de mes analyses qui me soutiennent avec beaucoup de courage ou juste du bout des lèvres,-mais quand même et merci- pas plus la modération ou les journalistes, ni des opposants idéologiques, mais une poignée d’aigris comme cela “s’entend” dans leur prose.

C’est passionnant à observer.

Un grand méchant loup qui n’est en fait qu’un chien de berger mordu par quelques moutons enragés par la peur, la culpabilité, la haine de soi, la honte au milieu du grand troupeau qui broute tête bien baissée pour ne pas avoir à voir. Drôle de tableau si humain nous rappelant Le Génie des Alpages.

Sur les réactionnaires

2009 ans et demi plus tard, nous voici quelques uns embauchés en interim pour ressusciter. Il faut dire que Lazare est légion à l'ère de l'euthanasie trotskiste. Mais soyons sans illusions, le soubresaut n'est pas la vie (la vie d'imposition, bien sûr.)

Milf et Pif.



Pif le chien et Milf la chienne.

samedi 25 juillet 2009

Du particulier au général

Rabbin, New Jersey corruption. Islam, Martyre. Prêtre, pédophile. Athée, libéral libertaire. D'un fait divers, il est facile de faire du particulier une généralité. Or je le fais volontiers pour deux des quatre essentialisations-devinez lesquelles- Mais à ma décharge quand une série de faits divers devient si longue, nous glissons dans le général qui est facilement excusé par le particulier à l'inverse. Tout dans mon raisonnement ne touche donc pas à l'affectif qui régirait la pensée.

Défonce institutionalisée.

C'était samedi soir. Avec une petite amie, nous avons décidé d'aller manger un en-cas, de boire un verre au Touquet. Nous nous sommes garés en front de mer, le temps était doux, le ciel étoilé, le vent du large nous apportait les effluves des embruns. Nous ne cessions de rire dans l'insouciance de l'instant suite à une conversations burlesque sur nos amours mortes dans de drôles de circonstances. Nous avions envie d'être dans la foule, de voir du monde et la station balnéaire est le bon endroit pour cela en cette saison. La rue Saint Jean qui est l'artère principale répondit sans surprise à notre attente. Des jeunes, mais pas seulement vidaient des chopes de bières, des godets de whisky dans une ambiance festive. C'était faussement joyeux. Comme dans la plupart des lieux de fête, il régnait de la mélancolie, une tristesse sourde révélée par quelques regards, masquée par des rires faux, un paraître de décontraction. A chaque croisement, il y avait un car de CRS où des policiers inquiets s'étaient postés en faction devant les véhicules. Il ne me viendrait pas à l'idée d'être surpris qu'ils n'agissent pas pour la répression à l'ivresse sur la voie publique, il faut que jeunesse se fasse, mais il m'a semblé incongru par contre que ces gosses de riche se retrouvent chaperonnés par la police.

Un clandestin sur l'autoroute.

Je roulais sur l'A16 entre Calais et la frontière belge. Il a traversé avec une couverture sur la tête le regard vide comme hors de la réalité si je n'avais eu la possibilité de faire un écart il était mort, j'étais en prison. Ce jeune homme ayant grandi dans une civilisation avec d'autres repères n'avait même pas la conscience du danger que représentait son acte et ce n'est pas un cas isolé. Plus loin, j'ai croisé des groupes de ces populations clandestines toujours jeunes qui longeaient cette même autoroute avec toujours ces couvertures. Une fois revenu à Boulogne-Sur-Mer au cours d'un dîner, j'en ai parlé à des amis. Ils m'ont révélé de façon blasée que c'était habituel en ce lieu. Ils avaient déjà failli en shooter un, eux aussi. Ce serait donc devenu normal que des gens vivent hors des lois assurant la sérénité de la cité, leur propre sécurité. Mais jusqu'où notre pays a t-il décidé de régresser ?

lundi 20 juillet 2009

De la pensée.

La pensée est si dépendante de la physiologie. Ainsi pour bien réfléchir, il convient de faire l'amour, de bien se nourrir, d'avoir un toit, un territoire, de bien dormir. Le cerveau reptilien comblé, rassuré laisse la vacance au néo-cortex. Il reste certes la condition d'ascète, mais quel chemin long et douloureux pour une ataraxie somme tout incertaine.

Une réflexion gauche.

Le philosophe Marcel Gauchet a tendance à rissoler l'Histoire dans la psychanalyse, cette matière grasse de la pensée.

L'eau rage.

Pour Eric Zemmour.

Orage, ode des espoirs, ô vile liesse de mes mies . N'ai-je donc tant vécu que pour cette nymphe amie ?

L'orage est un moment de félicité. Les éclairs de ces cieux agacés déchargent par mimétisme l'électricité contenue en nous. La nature est Wagnérienne dans ces moments, élevée comme Goethe et Dante réunis. La morne contemplation est métamorphosée en féerie ces soirs où le monde se permet d'être grandiose.

Une grosse voiture emportée par une allure déraisonnable tremble dans le son saturé de La Chevauchée des Walkyries sous ce firmament qui se déchire. Cuivres, tambours et tonnerre s'harmonisent pour un duo entre génie et nature. Le souffle, la pluie agressifs sont des rythmes ajoutés, un tempo sur le tempo. La peur et la joie se marient pour le meilleur dans une exacerbation des sens consentie, le coeur éclate de bonheur. Il n'y a plus l'homme si banal, mais un D.ieu pour quelques minutes. Et quelles minutes ! Offensantes pour l'humilité, nécessaires à celui qui les vit. La solitude est dans ce moment un présent, ce spectacle ne se partage pas. La route coupant la forêt est ouverte à la mythologie immiscée dans le réel. La folie perce la raison pour le plus grand repos, contentement de cette dernière. Bientôt des créatures ailées vont jouer de leur harpe pour des seigneurs couronnés de lauriers, les centaures vont pourchasser les satyres, les maisons seront d'or, la femme dans toute sa magnificence va aimer. tout sera beau enfin.

L'existence a de ces moments merveilleux pour celui qui sait les prendre, les voir. Le plaisir de la condition humaine réside aussi dans la possibilité d'y échapper avec rareté.

Un écrivain.

J'ai discuté avec un des plus grands écrivains français aujourd'hui. Notre échange écrit m'a appris que voulant échapper à ma condition de type pauvre, j'étais devenu un pauvre type. Par pudeur, un personnage arrogant loin de qui je suis s'affiche pour masquer sa douleur et le masque finit par devenir le visage. La Comedia del Arte a remplacé La Comédie Humaine. Les méandres de la pensée sont des chemins bien sinueux ne nous conduisant pas forcément où nous avons décidé d'aller. En voulant éviter l'humiliation des fats, je ne serais pas loin d'en devenir un. Horreur !

Le plus grand journaliste français m'a envoyé un mail des plus sympathiques de son lieu de vacances ce matin qui a rendu mon égarement plus évident encore. Je fus un temps plus flatté de la notoriété de ce digne monsieur que de la sympathie qu'il éprouve pour ma personne. Je m'éloigne de l'essentiel en ce moment

De l'humilité me fut conseillée, alors oui, vite, un peu d'humilité !


La misère, la soif de reconnaissance bondissent sur le moindre compliment des quelques personnes de talent que j'ai la chance de connaître(en fait tous ceux qui comptent à mes yeux, excepté Finkiekraut qui reste l'ami d'amis) pour se muer en onirisme, mégalomanie. Il me faudrait apprendre à vivre l'unique bonheur d'écrire en oubliant un espoir de fortune, de célébrité.

L'écume.

Deux fois le jour, deux fois la nuit, la blanche écume arrache inlassablement le varech noir des côtes françaises pour l'emmener au large.

lundi 13 juillet 2009

Ma curée chez les nudistes

- A poil pour être plus proche de la nature, de l'animal qui est en nous, pourquoi pas ? Mais sous la douche, sous son solarium, dans un lit ou chez le médecin.

- Pourquoi donc rétrograde Lefebvre moisi ?

- Parce que si l'Homme retourne à son règne bestial, primitif, il va comme ses cousins mammifères ou corses se remettre à copuler avec sa mère et ses enfants, redevenir anthropophage comme JoeyStarr ou quelques amazoniens égarés loin des Mac-Donald.
Vous inviteriez votre cousin Lyonnais en vacances sachant qu'il vivrait nu, ferait l'amour à maman et au petit cadet, qu'il tenterait de vous changer en brochettes ?
Moi pas.

La pudeur mentionnée de nos jours comme l'archétype réactionnaire est au contraire un progrès. Le tissu ne protège pas que du froid, il nous préserve de la non-civilisation.

Et puis, une dame qui rougit, que l'on dénude jour après jour en gagnant son estime, dont vous êtes le seul à connaître l'intimité, avec qui vous allez vieillir doucement, mais certainement n'est-elle pas autrement attrayante que Paméla Anderson, Paris Hilton ou Carla-Bruni Sarkozy ?
Tout notre civilation repose sur cette cruciale pruderie, prud'homie.

- Non, Tarik Ramadan, pas la burka en France, ne recommencez pas à vous engouffrer dans la moindre faille. Incorrigible, celui-ci !

dimanche 12 juillet 2009

La rente féminine.

La femme ou un nombre conséquent d'entre elles a remplacé la dot du parti choisi par papa par le divorce. Il n'est pas rare que le père soit ravi pour sa pute de fille qui a divorcé trois fois pour s'enrichir presqu'autant que ses avocats. Il dit qu'elle est libre et indépendante, mais en réalité, sa joie est de ne plus avoir à l'imaginer entrain de baiser avec son gendre.

vendredi 10 juillet 2009

L'aigle gris

L'oiseau est devenu vieux, son souvenir devient lointain. Je n'ai plus peur de l'aigle Barbara. Je l'ai tant blessé qu'il est parti faire son nid loin, très loin. Ses plumes ensanglantées ne pourront plus jamais le faire planer en circonvolution. Son bec émoussé ne caressera plus de joues, son cou est tordu par une camisole, celle de l'angoisse. J'ai suffisamment tué le prédateur pour qu'il ne chasse plus, je l'ai laissé suffisamment en vie pour qu'il souffre, que je ne sois dans une cage d'acier et plus maintenant dans une prison mentale. La liberté est rude, soudaine, il reste à la domestiquer. La haine est redescendue, assez pour ne plus avoir peur de la colère, de devenir un meurtrier, un fou. Je peux vivre enfin !

vendredi 3 juillet 2009

Le clown se meurt !

La chanson de Giovani Esposito est disponible sur you tube :

http://www.youtube.com/watch?v=SdY_Azbxp0o

Mourir sur scène, la pire des horreurs pour celui qui n'a plus peur de la mort, mais toujours autant du ridicule qu'imposera l'agonie. Dalida le voulait, Molière l'a presque fait. Mais qui, sans se mentir, peut croire à un happy- end ?

Je veux finir caché loin de la peine que pourraient ressentir mes proches en me voyant quitter le vie, sans plaintes, soutiens de mange-morts professionnalisés, ne pas être pitoyable devant un tiers par la souffrance et une peur réflexe.

Aufhebung

Ce terme -que nous retrouvons dans le mouvement dialectique chez Hegel(de con)-exprime le passage d'un état à un autre. Ainsi la pousse devient arbre en se faisant tel conserve de son état originel tout en se métarmophosant. Appliquons ce concept philosophique à la sociologie. Nous avons eu une société soixante-huitarde qui pour grandir à eu la bataille générationnelle classique. Le vieux est un con, je prends sa place. En la prenant, l'aufhebung s'est opéré, le successeur a pris le fauteuil pour assurer une pérénité, il y a imposé sa personnalité pour le changement. Et depuis ?
Depuis, l'Homme vit plus longtemps et plus en forme ce qui lui donne les moyens de conserver le pouvoir. Mais aussi, égocentré dans le libertarisme jeuniste, sa progéniture n'est pas sa préoccupation. Et pour en finir avec lui, il a sympathisé avec celui qu'il devait éduquer pour ne pas avoir à passer le témoin.
J'aime pour définir cette absence d'aufhebung très contemporaine me servir d'une machine à café. Prenons un percolateur, c'est le plein d'eau qui stoppe la processus, le café est servi, il peut se boire. Ici, le percolateur est détraqué et l'eau alors que la tasse déborde depuis longtemps continue de jaillir, le café trop dilué n'a plus d'arôme et nous ne pouvons toujours pas le consommer puisque le jet bouillant nous en empêche.
S'il y avait une révolution possible, elle consisterait à enlever la prise, non à oter la tasse.

L'hachis de cheval !

Lorsque j'étais enfant, ma grand-mère faisait chaque soir une soupe. Elle y ajoutait deux fois la semaine de la viande de cheval hachée pour nous fortifier, paraît-il, qui ajoutait du goût, de l'épaisseur, de la protéine à ce savant mélange de légumes, de viandox, de gruyère fraîchement râpé.

Hier, je me suis préparé un plat à base de pommes de terre, d'oignon, d'hachis de cheval, de persil rissolés.

Ce qui faisait partie de la normalité depuis des siècles, aujourd'hui est sujet à la prudence. Il existe, en effet, une association qui lutte à mort contre les mangeurs de cheval par culpabilisation, sentimentalisme mal-placé vis-à-vis d'une espèce omnivore.

Pourquoi pas le boeuf ?

Imaginons un procès au tribunal moderne :

Lefebvre, nous vous condamnons à 20 000 euros d'amendes, autant en dommages et intérêts au bénéfice de l'association "les chevaux en péril", à six mois de prison avec sursis. Vous effectuerez en plus, un travail d'intérêt général en broutant la pelouse du parvis de la mairie, la tondeuse à gazon n'étant pas écologique.

L'UERSS

Y avait-il à l'ère soviétique de faux débats où les participants étaient d'accord sur tout au nom de la liberté ?

Je le crois volontiers. Oui la liberté était scandée aussi fortement que sur France 2, TF1 ou le Monde.

Existait-il une parole du peuple déniée en son nom ?

C'est une évidence que Prague a fait parler.

On me rétorquera qu'il n'y a pas de goulags, de chars russes. Mais les procès staliniens sont là par voie associative et droits de l'Homme mijotés à la sauce partiale. On ne vous tue pas. Juste, si vous êtes hors système, vous voilà coupé de la pensée imposée, c'est le rejet, le vide, l'inexistence. Le dissident meurt ruiné par les procès, insulté, humilié, mis à l'index au nom du Bien et jeté dans l'oubli et la déchéance.

Quel bureau politique avait eu l'ignominie de substituer des peuples, de terrasser des cultures à si grande échelle ? Il y a une volonté évidente dans cette Union Européenne d'en finir avec la vieille muse, de clore son Histoire, son catholicisme, de lui enlever toute identité. Alexandre le grand, les colonies occidentales laissaient les peuples être, se gérer, nous vivons aujourd'hui une destruction administrée caché par un fond qui serait humaniste proche de la défunte URSS avec les miasmes du libéralisme désidentificateur.

De citoyen à prospect, l'européen toutes classes socioprofessionnelles confondues s'il n'est pas fonctionnaire de Bruxelles aura bientôt la dhimmitude des colons musulmans et la servitude à l'hyper-classe démocratique esclavagiste comme quotidien.

Européens de tous pays inclus, unissez-vous !

mercredi 1 juillet 2009

L'amour discourtois

Si le sentiment que l'on ressent en étant épris n'était une déchéance, une chute de nos facultés, il ne serait pas formulé : tomber amoureux. Car ce verbe ne put être choisi à l'emporte-pièce, avoir perduré si longtemps sur une mauvaise formule, un choix hasardeux. Heureux, nous étions enfants lorsque l'autre sexe nous était étranger, où nos pulsions, nos désirs étaient absents. La lucidité ne nous quittait pour des cheveux frisés décoiffés au petit matin, des yeux bleus d'une fausse naïveté, des seins arrogants, des hanches qui accueillent, un sourire devenu indispensable. Nous étions libres, nous étions grands avant de tomber.

samedi 27 juin 2009

De la nature. !

Laissons de coté l'obsession écologique pour nous consacrer à un sujet bien plus intéressant : la nature. C'est une composante du travail de l'écrivain. Ce dernier rédige, bien sûr et c'est le gros de son activité, mais aussi il lit, se source, observe, pense et va dans la nature au quotidien pour respirer, se détendre, réfléchir au sens de la vie, élargir sa vision de la réalité en l'appréhendant dans un kaléidoscope de prismes qu'il triera en les associant, les excluant de la pensée globale qu'il fera sienne. Il se donne l'exercice enfin d 'observer un arbre et de n'y rien voir d'autre que ce qu'il est s'obligeant à exclure le symbole phallique qu'il représente, les poésies qui y sont associées et toute autre forme de réflexion lui enlevant la contemplation. Une fois que le mental est apaisé, que l'agitation intellectuelle s'est assoupie, il peut alors accéder au substrat de l'écriture : prendre une photographie du réel, la restituer au mieux et seulement alors y poser l'analyse. Quand tant d'auteurs sont déjà habités d'une conviction, d'un symbolisme, du prêt à écrire, ils ne peuvent accéder à la vérité base du roman réaliste, de la fiction, de l'essai, de toute forme d'écriture. Ils ne font plus de lettres. Calquer le monde à sa pensée est une erreur commune, on ne bâtit rien de grand sur un mensonge. En cela, la nature est un bon exercice.

vendredi 26 juin 2009

Lettre à Elise.

Madame Lucet, je ne vous aime pas.
Suffisamment rompu à l'exercice de la réflexion, il m'est aisé de mettre mes opinions politiques de coté afin de ne pas vous attaquer avec pour moteur la rancœur que je peux ressentir pour votre absence d'impartialité affichée de façon trop ostentatoire. Loin de moi l'idée de vous reprocher une opinion politique, ni de la faire savoir, c'est au contraire une liberté qui m'est chère. Mais trop, c'est trop. Plus encore que la grande majorité de vos confrères, vous orientez le téléspectateur de façon non démocratique dans votre guerre contre ce que vous supposez péremptoirement être le Mal et plus grave, vous dénigrez ce qui vous messied bien au delà de ce cadre.
Que vous soyez obsédée par l'écologie, la féminisation de la société, le racisme n'est en rien répréhensible, c'est votre affaire. Par contre que votre monomanie largement présente dans nos médias ayant viré outil de propagande refuse toute ouverture à des pensées autres est anormal, scandaleux, hors du champs critique et démocratique. Ce sont des gens parlant comme vous de démocratie, de droits de l'Homme, de tolérance, de liberté qui les refusent le plus. Supporter votre regard haineux, votre sourire mauvais, votre timbre de voix plaçant mal les intonations sont à la limite du supportable, votre guerre permanente la franchit.

Un café avec Marine Le Pen 2.

Préambule : dans le soucis que le post de Robespierre garde un sens, je commence ce billet en laissant le précédent définitivement en chantier.

Le porte-parole de la vice-présidente, lecteur de mon ouvrage avec qui j'ai sympathisé m'a invité à un meeting du Front National dans le Nord. Reçu dans un cadre verdoyant bordé de lacs avec une salle de banquet dans une péniche, je fus attablé au milieu de quelques V.I.P pour partager un frugal repas champêtre et de nombreuses conversations des plus sympathiques. Oui, sympathique sera le mot d'ordre de cet article, car je n'ai croisé tout au long de cette journée que convivialité, gentillesse, bonne humeur, esprit et bon esprit, culture, réflexion, bonne éducation, calme et naturellement patriotisme. Loin du ventre fécond de la bête que décrivent les médias à l'interprétation de la réalité fallacieuse, c'est dans la chaleur familiale de gens attachés au patrimoine que j'ai évolué ce lundi ensoleillé de printemps.
Il y avait là pauvres et riches sans dispute de classes, français de souche et d'ailleurs sans guerre ethnique, jeunes et vieux en paix par le respect dû à l'ancien, hommes sans savoirs académiques, anciens mineurs, ouvriers du textile et historiens, avocats, médecins, cadres. Cet encas avait la saveur des dîners familiaux d'une époque révolue d'avant l'éclatement des familles. Comment cette sérénité fut-elle possible ? Par le lien que crée la patrie entre les individus.

Marine Le Pen arriva un peu plus tard, son charisme inonda l'assemblée, c'est une femme grande, gracile, souriante, belle et même très belle qui m'apparut. Disponible pour son assemblée, elle fit le tour des nombreuses tables ayant un mot, un regard pour tous. Puis ce fut rapidement le temps du discours où ce tribun ayant rejoint le talent oratoire de son père démonta avec brio les supercheries européistes en tous genres. Dans ce coin de nature nordiste et perdu se préparait une page de l'Histoire de France, m'a t-il semblé, mais nous ne saurions vérifier cette intuition autrement qu'avec le temps et des concrétisations.
Enfin, Bruno me présenta à Marine. Nos salutations et regards échangés, nous rejoignîmes une tablée, elle m'invita à m'asseoir à ses cotés où une chaise était vacante.
- "Prenez la place du vice-président qui s'est absenté" me dit elle.
- "Déjà" lui répondis-je dans un rire discret.
Nous discutâmes de divers sujets, personnalités et idées que je tairais par respect pour la confidentialité de mademoiselle Marine Le Pen.
Le départ, cependant, se fit rapide, un emploi du temps de responsable politique valant bien celui de ministre, nous nous promîmes cependant de dîner un soir ensemble pour prolonger cette conversation.
J'ai traîné le temps de quelques cocas au bar et de plusieurs conversations avec des militants et suis reparti vers mon port de pêche lieu de vie.

Ce fut une bonne journée !

Je me dis que cet article et le fait de ne pas avoir caché cette rencontre font que le royaliste, écrivain et idéologue assez populaire dans la rue et sur le net que je suis risque fortement de tomber en disgrâce, de ne plus avoir ces nombreux posts complices sur Causeur, de réceptionner moins de mails dans sa boîte aux lettres virtuelle, de recevoir moins d'invitations chaleureuses d'écrivains, journalistes, philosophes, historiens, personnalités médiatiques surtout. Toutes vérités même aussi innocentes ne seraient pas bonnes à émettre. Nous verrons et c'est un bon test pour identifier ses amis. Quant à mon avenir d'écrivain, de journaliste, il risque de se trouver fort compromis. Alors parce que je ne suis pas naïf et que je suis capable de garder un secret, pourquoi en avoir fait mention ? Par patriotisme, esprit de liberté, esprit de fronde quant à des conduites dictées et qui ne sont pas toujours les bonnes et pour montrer que tout ce qui est raconté à la télévision n'est pas forcément vrai.

Quelques jours plus tard, je me rends compte de l'évidence émise à la fin de cet article, je reçois moins de mails, on me cause moins. Et encore, je ne suis pas membre de ce parti ayant pris celui définitif de ne jamais appartenir à un groupe idéologique afin de me préserver au maximum de l'influence, de la pensée récitée.

Il me faut retoucher ce billet encore puisque je reçois à nouveaux de nombreux mails, des différents et d'autres restés fidèles.

Je crie juste : vive le Roi et le Roi n'est pas là.

Un café avec Marine Le Pen.

Travail qui sera rédigé ce soir !

Des élections iraniennes

Je pense que le schisme du chiite n’est pas pour demain, mais qui sait ?

Une révolution bolchevique à la sauce persane sera t-elle une nouvelle liberté pour le peuple si elle voit le jour ? J’ai des doutes.

Je comprends le replis d’une partie du monde devant l’occidentalisme conquérant et je l’approuve même. Cependant un pays pour s’appartenir n’a pas besoin de pousser son folkore à un paroxysme obligatoirement contre-productif, il lui suffit de dire non.

mardi 23 juin 2009

Le mariage !

J'ai d'autres rêves que celui de devenir riche, celui de me marier, par exemple. Mais avec qui ? Une asiatique ou une russe achetée à crédit pendant les soldes ? Je trouve infecte cette démarche pourtant largement acceptée dans notre société. A une musulmane qui ne voulant déplaire à Allah ne trahira pas son mari ? C'est tentant si je n'avais pour cela l'obligation de me convertir à cette religion qui ne me convient en rien. A une chèvre ? Elle ne vit pas assez longtemps et j'aimerais avoir d'autres enfants. Il reste la femme occidentale avec ces 120 000 divorces par an en France qui ne veut plus se marier parce qu'elle a déjà divorcé ou qu'elle a été "traumatisée" par l'échec de ses parents. Ou encore celle qui est toujours en quête d'un plus beau, d'un plus riche,d'un plus intelligent et qui vous prend en intérim. Il reste celle qui veut un enfant qu'elle a déjà décidé d'élever sans vous ensuite, je viens de me faire avoir, celle qui ne veut jamais souffrir et qui partira à la première difficulté tant répandue. Qu'a bien pu faire de mal l'homme du 21 ème s pour mériter un si triste sort ? Rien, il n'y a pas besoin de mal agir, d'avoir une punition pour vivre cet enfer terrestre, nos aînés ont tout cassé et nous en sommes là. Il n'y a rien d'étonnant à voir tant de gens névrosés de ma génération chercher un but à leur vie, il n'y en a plus. La clef de la délivrance est dans l'acceptation de la réalité. Je n'aime pas ce monde tel qu'il est, mais je sais comment il est. Je ne cherche plus de but dans ma vie et conserve simplement le sain espoir de rencontrer une femme qui a compris, qui n'aime pas la façon de vivre de cette praxis qui n'en est pas une. Bien sûr, il y en a !

L'homme vieux

Mes bras fatigués qui ne te protègent plus
autour de tes reins en tenailles se sont serrés.
Encore ton amour et déjà ton macchabée,
Homme, misère, évolue poupée russe.

Le feutre de mon chapeau part peluche
ma peau en fidélité à lui le copie
près de toi est pourtant ici le paradis
et voilà que déjà, je quitte la ruche.

Je t'aime ma femme, je ne veux pas mourir.
L'homme protège, mais qui protège l'homme ?
Qu'un dieu venu de Perse, de Judée ou de Rome
Fasse l'exception de toujours nous rajeunir.

Chaque jour, j'ai peur d'après qui se rapproche.
Nos rides, nos maladies nous préviennent
que bientôt s'achève notre vie terrienne.
Non, ne pas voir, buvons jusqu'à nous vider les poches.

La mode Muray

Pour Elisabeth Lévy,

Il y eut un véritable engouement il y a quelques années pour Philippe Muray, un phénomène de mode pour ceux qui furent qualifiés avec légèreté de réactionnaires quant ils n'étaient que critiques et imprégnés de raison . Horreur pour lui un phénomène de mode qui ne pouvait être que festif. Pas la fête dans la Rave ou à Paris-Plage qu'il avait décrite avec tant de brio. Non la fête de la polémique, terme détourné de son véritable emploi pour ce plaisir de balancer de petites méchancetés au nom du politiquement correct à briser, fighter disaient les braillards. Combien parmi ces rebelles convertis à la querelle furent à roulettes et vont le redevenir ? Dur à dire, force est de constater que l'obsession écologique et le vivre ensemble a avalé la meute enragée qui aurait fait passer Cicéron pour un petit tribun, Bernanos pour un hippy. Ouf, Muray a eu chaud, il aurait pu finir en tee-shirt entre le Che et la tour Eiffel place du Tertre. Heureusement pour le grand homme comme toute mode, elle ne fut éphémère et il peut retrouver ses quartiers de noblesse près de Balzac dans la littérature. L'après-Histoire continue de ne pas être, le monde cauchemardesque reste dans son sommeil éveillé, l'apocalypse silencieux qu'il nous a prédit se réalise.

L'appel du 18 juin

Chaque année à l'anniversaire, on assiste à un cortège de pitres involontaires lançant un appel solennel comme le fit le grand homme que ce soit à la radio, dans la presse écrite ou sur internet. Il y a dans le même genre caricatural les "j'accuse" à la Zola, les affaires Dreyfus au quotidien, les Fronts populaires de fins de semaine et les menaces fascistes et nazies à dénoncer. Petites billes de clowns vous prenant au sérieux, militants associatifs citoyens, obsédés écologistes, vous êtes ridicules !

Solitude

Mon fils est loin et sa mère a eu le téléphone coupé. C'est sans nouvelles de lui, un noeud de tristesse permanent au creux du ventre que je passe mes journées, c'est en me réveillant en sursaut en cauchemardant quant à la possibilité de ne plus le voir que je passe mes nuits. Sa mère a réalisé qu'elle n'avait plus de sentiments pour moi et m'a sommé de partir. Pas eu le coeur de prendre les meubles que j'avais payés pour avoir un peu d'argent et me voici clodo à quelques centaines de kilomètres de là trouvant de la ferraille pour survivre. Quand je vois ma mère et que je lui parle de ma peine, je vois qu'elle s'en fiche. Je n'aime pas mes amis actuels, ceux que j'aime bien sont loin et je ne suis pas certain que la réciproque soit vraie. Il me faudrait la force de finir un roman sur lequel je ne réussis plus à travailler, juste ça, je n'en demande guère plus. Si, cinq cent euros pour m'installer et pouvoir vivre en périphérie parisienne où une courte formation m'attend et le travail derrière, un travail me permettant d'écrire des livres, des articles et des conneries dans les fora. J'ai la chance de plaire aux femmes, mais je les fuis pensant ces dernières particulièrement attachées à la sécurité que je ne suis en mesure de leur offrir. Comment fais-je pour sourire autant ? Pour rester sympathique ? Je ne comprends pas.

De la politique !

Rien, il ne reste en rien de la politique.
Les gaullistes veulent d'une Colombey-Les-Deux-Mosquées. Les communistes nient le travailleur précaire s'il n'est pas arabe ou noir sur le principe de l'égalité, paraît-il. L'UMP, le PS, le Modem, les Verts se battent entre eux ou font semblant sur le même programme. Les partis nationalistes même ceux qui n'osent se nommer en se qualifiant de souverainistes se divisent en tant de petites chapelles qu'électoralement, ils ne pèsent plus rien. Il n'y a plus que des idéologies trahies, une obsession de l'écologie et une France livrée.
Par quel miracle puis-je me sentir si seul dans un débat public ?

lundi 8 juin 2009

Une actualité de retard !

J'ai enfin lu le livre de Pierre Péan qui aurait pu s'appeler Kevin Kouchner danse avec les sous. Et nous sommes passés à tant d'autres actualités depuis que ces quelques mois de retard m'ont donné l'impression d'avoir parcouru une carte postale jaunie alors qu'en relisant Les Lettres de mon Moulin, j'ai ressenti la même fraîcheur qu'il y a trente ans. C'est bien sur dû au thème collant à la politique choisi par le journaliste écrivain. Ce que je retiendrai et qui me semble intéressant est la notion de temps qui file de plus en plus vite dans l'actualité, l'essai et même le roman. Il y a un dérèglement temporel dans notre société contemporaine qui est entrain de nous emmener à courir un sprint pendant le grand marathon de notre vie et épuisés, nous n'y survivrons pas ou alors si mal. Si le mouvement est indéniablement la vie, il est souhaitable que celui-ci soit lent, posé. Nous courons comme des fous donc finirons fous si nous ne le sommes déjà. Ce que je pense lorsque je nous observe en oubliant la complaisance.

Tabac git

En ayant commencé à fumer à l'âge de huit ans et en en ayant quarante aujourd'hui, cela fait donc trente deux ans que j'inhale les volutes grises légèrement bleutées sous diverses marques très souvent blondes. Pourtant voici simplement quelques mois que je ressens du plaisir trois ou quatre fois par jour en fumant sur quarante fois . A quatre-vingt ans, je commencerai certainement à apprécier chaque bouffée de nicotine. Patience !

dimanche 7 juin 2009

La Vieille ville fait peau neuve.

A Boulogne sur Mer où je suis de passage, j"ai observé quelques changements depuis que j'ai le plaisir de ne plus y habiter. Les périfs, le centre devenu piéton comme dans chaque ville de France. Mais c'est entre les remparts dans la haute ville que la métamorphose m'a le plus marqué. Je me souviens de soirées chez des amis employés ou étudiants peu fortunés en ce lieu. Il était peu côté à l'époque de part la vétusté, l'humidité qui y régnaient. Et aujourd'hui, les multiculs héritiers y ont élu domicile. Dans leur uniforme aux allures de pyjamas rayés orange et jaune, les petits maîtres ont installé des boutiques bios, des ventes artisanales, des bars authentiques (mais sans les pauvres qui faisaient trop ploucs), des galeries d'art comptant pour rien, des restos à thèmes, des expositions de photos de voyages etc. Bref, comme dans les quartiers populaires parisiens, le Bobo dévastateur a débarqué, fait augmenter le prix du loyer, viré le peuple pour y implanter son parasitage de petit bourgeois inutile et pensant bien le rester. Ça fume du shit, ça théorise sur le vivre ensemble qui est une chance pour la France tout en se tenant éloigné des arabes et des noirs, ça "écologise" et "développementdurabilise", ça se coiffe en désordre pour faire cool, ça fait comme papa le baba-cool.

samedi 6 juin 2009

Daniel Cohn- Bendit, mais innocent tout de même.

Je n'aime pas Daniel Cohn-Bendit, non par grief personnel, nous ne nous connaissons pas. Mais pour Mai Soixante-Huit, ses positions trotskistes, son attachement profond à l'Union Européenne. Si je comprends et approuve la réponse cinglante que lui fit Marine Le Pen lors d'un débat chez la femme de l'ami de ce dernier : Christine Okrent suite à une provocation sur les tortures jamais prouvées en Algérie à savoir : "Jean-Marie Le Pen ne se fait pas tripoter la braguette par des gamins", ce n'est pas le cas pour l'attaque du même acabit que se permit François Bayrou. Moins encore le déchaînement taxant le libéral libertaire de pédophilie sur les net. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas dans le même contexte. Une femme fatiguée des diffamations faites sur son père et un stratège politique n'ont pas la même inuento et l'intention prime dans ce type de propos. Ensuite parce que je ne crois pas Daniel Cohn Bendit pédophile. Il était lui même adolescent donc pas encore adulte lorsque moniteur de colonie de vacances, il laissa des enfants toucher son sexe et ce n'est pas anodin de le rappeler. Un jeune homme roux, gros, à la peau rose probablement encore puceau ne devait pas avoir une file d'attente de jeunes filles amoureuses devant sa chambre; de la sexualité, il ne connaissait, il est à parier, que la frustration et l'onanisme. C'est que l'éternel ado n'est plus tout jeune et à la sortie de la guerre, la sexualité, sans être absente, n'était pas aussi facile d'accès que dans les années quatre-vingt; en étant aussi disgracieux, séduire devait sembler hors de portée, il a voulu découvrir. Je ne défends pas ici, l' homme politique dont la légitimité porte à caution, mais l'adolescent, pas encore dans la responsabilité et le vécu de l'adulte. Lorsqu'il a fait ces révélations dans un livre, il était dans une période où il était de bon ton de se mettre à nu_ il serait difficile de trouver meilleure expression en l'occurrence_ et il fut honnête, dans le type d'honnêteté du moment, ce qui était aussi une façon de faire sa pub de provocateur, de briseurs de tabous si prisée encore de nos jours. Comme il me semble juste de combattre (le verbe n'est pas trop fort) avec toute volonté disponible les idéologies politiques du monsieur, il me semble important de ne pas le réduire au pédophile qu'il n'est pas. Bien sûr, le bonhomme a usé et abusé du discrédit, de l'opprobre, de la diabolisation et se prend un retour de vague qui ferait facilement plaisir, mais c'est un honneur que de ne pas sombrer dans cette malhonnêteté intellectuelle, plus encore parce qu'il s'agit de Daniel Cohn- Bendit.

mercredi 27 mai 2009

God saves the queen ( to Sarkozy)

La Reine d'Angleterre n'est pas invitée à la commémoration du débarquement de Normandie. Après Bigard présenté au pape, l'entrée dans l'OTAN, les familiarités condescendantes avec Angela Merkel, les ronds de jambes pour Obama, la première dame de France qui a posé à poil, les excès de repentance, l'ouverture, non à gauche, mais à ceux du PS qui sont des crapules, aux phrases vulgaires et arrogantes. J'exprime ma honte profonde, ma tristesse d'avoir un président d'un si petit acabit et je ne parle pas de taille.

mardi 26 mai 2009

On n'a pas tous quelque chose de Tenesse.

Dans son honnête et bien écrite biogaphie du nom de : Mémoires d'un Vieux Crocodile, le dramaturge nous raconte sa vie, en réalité pour une bonne partie sa vie sexuelle. Une suite de conquêtes masculines souvent jeunes, paumées, achetées. S'il y eut jadis quelques subversions à exposer une homosexualité, c'est aujourd'hui devenu le grand déballage, la grande lessive au lavoir public_mais même à l'époque où le pédé était persécuté, je n'aurais pas été partisan de l'exposition de l'acte amoureux surtout s'il est partagé par deux hommes_. Le livre de Tenesse Williams ne m'a pas choqué, mais a dérangé cette belle pudeur si absente de nos jours que je crois importante, belle en tout cas. Je n'ai pas aimé également cette description de diverses sodomies et autres pratiques, la perception qu'en a l'auteur, cette volonté de mariages gays à l'encontre du bon sens sociétal au nom d'un égalitarisme n'ayant pas lieu d'être. On pouvait attendre d'un écrivain lié au théâtre, au cinéma qu'il restitue la féerie hollywoodienne qui existait encore à son époque, les angoisses particulières de celui qui passe de longues heures seul devant sa machine à écrire. Ce fut plus intéressant que la violence, la bestialité d'une relation sexuelle homosexuelle. Ce fut plus captivant que les déboires, toujours les mêmes, d'un alcoolique, d'un drogué. Je mets cependant une étoile à Tenesse Williams, mais uniquement parce qu'il était bon écrivain et qu'il avait l'avantage du primeur dans ce type de récits. Ce n'était pas encore devenu toute une société qui pose nue dans la surenchère égocentrique, démonstrative.

Sculpteur sur Bloy

Voila, j'y suis ! Misère, je suis dans la misère. Relisant le journal de Léon Bloy, je retrouvais avec un certain dégoût l'esprit de mendicité du grand homme. Il quémandait à ses amis fortunés le pain et le vin et cela me le rend particulièrement antipathique sur ce point, se plaignait d'un ami lui rendant visite qui s'était restauré chez lui. Lorsqu'il n'y a plus rien, gardons la dignité. Ne refusons jamais une hospitalité_ quelqu'en soit le prix à payer_ à un visiteur, continuons surtout d'être généreux.

Un ami m'a proposé de l'argent, j'ai refusé, refusé, refusé, puis dépassé ai fini par accepter. Et je m'en mords les doigts, me sens misérable, diminué. Il me faudra lui rendre en urgence une fois un emploi parallèle à celui d'écrivain trouvé afin de retrouver un rapport d'égal à égal avec ce gentleman, cet intellectuel de coeur.

Il ne me manque plus que l'épouse ancienne prostituée reconvertie dans la catholicisme qui devient folle, quoi que j'aimerais bien quelque part. Et puis ce geignard avait un toit digne de ce nom. Je vais aller vivre dans une caravane auprès d'un public de ploucs de camping et de gitans que je déteste.

Volée de bloy vert, ne pouviez-vous pas vendre de la ferraille, des moules comme je le fais, dénicher un emploi de veilleur de nuit afin de pouvoir continuer à écrire romans, poésies, essais, articles comme je vais le faire ? J'ai aussi cette noblesse de l'écriture, cette volonté de ne faire que cela, cette détestation snobe pour les emplois autres, aussi je te comprends. Mais mendier pour une âme élevée, un polémiste de talent tel que vous, se soumettre au bon vouloir de cette saleté d'être humain. Non, il vaut mieux se sentir un peu minable par ces boulots indignes que complètement minable en étant à la charge des autres tels ces parasites gravitant autour du détestable microcosme jet setteur.

lundi 25 mai 2009

Eclipse.

Tu es belle comme le soleil.
Je suis con comme la lune.
Faisons, tous deux, une éclipse.

Beauté

Belle dame,

Cette nuit fut le plus beau jour de ma vie.

La race du métis

Non, pas le métissage des races, les races métissées. Il s'agit bel et bien de la race métisse, une identité nouvelle qui est tout sauf une absence de race. Nouvelle venue, car jadis le métis était la valeur ajoutée, la pièce apportée au clan, la rareté nécessaire à la fortification de celui-ci. Cette dernière née manque des défaites, des illusions perdues de ces prédécesseurs qui apportèrent sagesse quant à des rêves de domination universelle. Le métis est contre les blancs, contre les noirs, contre les jaunes, les arabes, les juifs, contre sa propre et heureuse différence. Il veut réduire le monde à son image en faisant disparaître couleurs de peau bigarrées, nations, cultures, frontières, langues, croyances, us et coutumes.

Un véritable souverainiste n'est pas raciste contrairement à un nombre certain d'antiracistes, d'universalistes. S'il veut préserver ses origines, il est également pour la conservation et le conservatisme des autres teintes, des autres paradigmes; des autres sociétés. Il n'est pas opposé à une minorité venu d'ailleurs tant qu'elle reste restreinte ne mettant pas son identité, son mode de vie en péril, tant qu'elle n'a pas à dessein la prise de pouvoir sur ses motivations extérieures. Il n'est pas dans le projet destructeur, coloniateur du métis moderne.

Le métis qui est dans un projet universaliste veut faire table rase du monde en l'uniformisant, réduire l'Histoire et par delà, les Histoires, les peuples comme l'Empire voudrait aplanir creux et bosses civilisationnels, comme un conquérant désire que le monde n'ait plus qu'un nom celui de son pays, un chef, lui même, comme le général d'une multinationale voudrait transformer les êtres humains dans toute la richesse qu'ils englobent en prospects gogos et uniquement cela.