samedi 3 avril 2010

La belle boue (publié sur Facebook)

Un réalisateur, Roman Polanski, habitué des partouzes et de la débauche un soir fait prendre des benzodiazépines et de l’alcool à une gamine de treize ans, puis la viole. L’auteur du Bal des Vampires finit par la sodomiser, par jouir en elle ainsi pour qu’elle ne tombe pas enceinte. Il ne manquerait plus qu’il ait à payer une pension ! Une plainte est déposée, il y fait face un moment, puis se sauve, la justice lui court plus ou moins après pendant des décennies et il est en attente, en ce moment, d’être livré aux autorités yankees par les Suisses. Une affaire pénale simple, il a avoué.

L'intelligentsia de son pays d’origine et de refuge la France se met en branle non autour d’adolescentes, mais pour défendre le « génie » victime du monstre judiciaire qui voudrait le juger comme chaque criminel en a l’involontaire droit. Le panel de cette défense est prévisible : la belle sœur à deux neurones, ceux qui ont joué dans ses films, la plaie Bernard Lévy qui invoque une erreur de jeunesse (l’ami Roman n’avait que 44 ans au moment des faits), le ministre de la cul-ture et de l’Asie mineur(e) qui comprend ce genre de pulsions douloureuses pour ceux qui les assouvissent, la gauche caviar toujours du coté des délinquants et criminels.

Puis débarque l’artefact, la surprise de l’année, l’intrus, l’impondérable : Alain Finkielkraut.
Qui ? Mais oui, le philosophe, l’écrivain, l’ancien gauchiste reconverti dans la réaction et la subversion médiatique. Oui celui qui dit que le pathos a trop pris le pas sur le logos. Le grand Républicain avec un grand R pour rimer avec lumières, le pourfendeur de communautarisme en presque tous genres, celui contre la culture de l’émotionnel, l’instrumentalisation de la Shoa.
Et que fait-il ?
Il fait appel sagement à la raison et à la justice souveraine dans chaque pays ?
Non.
Il est très énervé et défend Polanski : la jeunette a 13 ans, ce n’est plus une gamine, mais une femme d’autant plus qu’elle a déjà eu un petit ami et a posé pour des photos. La meute se déchaîne sur Polanski parce qu’il est connu et riche, elle veut sa peau. C’est l’effet Dutroux.; la société voit du pédophile partout depuis. Roman Polanski a déjà souffert de la perte de ses parents dans les camps, de la persécution communiste en Pologne.

Alors voici donc, un intellectuel qui devient con; un homme qui s’indigne habituellement de la politique de l’excuse, mais qui en trouve tout à coup pour défendre le réalisateur; un tribun se plaçant habituellement à contre-courant moderne, c'est-à-dire du coté de la justice et des victimes contre les délinquants et criminels. C’est un Alain Finkielkraut sorti diable en boîte contre les thèses récurrentes d’Alain Finkielkraut que nous entendons ce jour là à la radio. Et puis, suivent les finkielkrautophiles qui ont définitivement délégué leur pensée au clerc, souvent brillant, il est vrai.

Et pourquoi ?

La loi m’interdit de répondre à cette question.
Amusant, non ?

dimanche 6 décembre 2009

Blason


Un ami dont c'est le métier m'a offert ce blason et sa confection originale.
Le Febvre étant le forgeron en vieux français.

Un énorme merci à lui, une grande fierté pour ce présent.

jeudi 3 décembre 2009

Le coran et les femmes.

Sourate 2, verset 223 : Vos épouses sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ quand vous le voulez.
-
Sourate 4, verset 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont soumises, obéissantes, et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, admonestez-les, reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. [...]
-
Sourate 33, verset 59 : Ô prophète ! Prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d’abaisser un grand voile sur leur visage. [...]
-
Sourate 24, verset 31 : Dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines. [...]
-
Sourate 4, verset 3 : Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez.
-
Sourate 33, verset 50 : Ô Prophète ! Nous t’avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr [dot], celles que tu as possédé légalement parmi les captives [esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de tes oncles. [...]
-
Sourate 2, verset 15 : Si vos femmes commettent l’action infâme d’adultère, appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu’à ce que la mort les visite.
-
Sourate 4, verset 11 : Allah vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils la portion de deux filles. [...]
-
Sourate 4, verset 43 : Ô les croyants! N’approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d’impureté [pollués] - à moins que vous ne soyez en voyage – jusqu’à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. [...]
-
Sourate 2, verset 222 :
Eloignez vous des femmes pendant les menstruations.
-


Paroles de Mahomet recueillies dans les hadiths :

“Le Prophète a dit : Ô femmes ! [...] Vous [les femmes] formez la majorité des habitants de l’enfer. Le témoignage de deux femmes équivaut à celui d’un homme.” (Hadith 114 dans le Sahîh de Muslim)
-
“Je ne sers pas la main aux femmes”
-
“Une femme ne doit jamais se refuser à son mari, même si c’est sur la selle d’un chameau”.
-
“Quand un homme et une femme sont ensemble, Satan est au milieu d’eux”.
-
“La majorité des habitants de l’enfer sont des femmes”.

http://lecoran.over-blog.com/pages/Lislam_et_les_femmes-1644224.html
-

mercredi 2 décembre 2009

Explication de texte à l'endroit des occidentaux non-informés.

Quel sort l'islam orthodoxe laisse-t'il aux non-musulmans?



Résumé: dans l'islam orthodoxe, le monde est partagé en deux parties: le Dar-al-Harb (maison de la guerre) et le Dar-al-Islam (maison de l'islam). Les pays du Dar-al-Islam sont ceux pour lesquels le gouvernement est musulman et applique la loi islamique (charia). Ces pays doivent tout d'abord inviter les gouvernants des pays non-musulmans voisins à se convertir à l'islam. Si ces derniers acceptent et appliquent la charia, l'affaire en reste là. S'ils refusent, la guerre est déclarée contre eux, si cela est possible techniquement. La guerre dure jusqu'à ce que le pays du Dar-al-Harb soit vaincu, après quoi la loi islamique est appliquée dans ce pays. Selon cette loi, certains non-musulmans sont tolérés, selon l'avis majoritaire, il s'agit des juifs, des chrétiens, des sabéens et des zoroastriens. S'ils restent tranquilles et discrets, s'ils acceptent les discriminations et humiliations propres à leur statut de "dhimmi", s'ils renoncent à témoigner de leur foi contraire à l'islam orthodoxe, alors ils peuvent vivre en paix dans le Dar-Al-Islam. Notons que ces non-musulmans tolérés appartiennent tous au reste de la population pour lesquels aucun des ancêtres ne s'est converti à l'islam depuis la conquête islamique, puisque le fait de quitter l'islam est puni par la mort dans la charia et que les enfants des musulmans sont musulmans.


D'après la version orthodoxe, le discours de Mohammed sur ce sujet n'a pas toujours été le même. Lorsque les musulmans étaient en situation de faiblesse, le pacifisme était de mise ("Point de contrainte en religion", Coran 2:256, "Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes", Coran 29:46), les chrétiens, les juifs et les sabéens vont même au paradis d'après cette partie du Coran (Coran 2:62, 5:69, 22:17). La première constitution de Médine ne pose pas problème. Mais après, les choses se sont gâtées. Tout d'abord, les disciples de Mohammed ont eu le droit de se défendre (ce qui en soit est tout-à-fait normal), encore faut-il voir de quelle "défense" il s'agit. Attaquer les caravanes mécquoises pour se "dédommager", quand on sait ce en quoi ça consiste, je trouve que c'est injustifiable. Puis, les mesures se durcissent encore plus. Les dernières prescriptions abrogent les précédentes.

La sourate 9 est l'une des dernières sourates dans l'ordre de révélation. Les rares versets "révélés" après ne traitent pas de ce sujet. La sourate 9 aurait marqué un tournant dans l'histoire de l'islam. Je préfère employer le conditionnel, car elle n'est pas particulièrement claire, on passe très vite du coq à l'âne. Certes, tout comme pour une bonne partie du Coran, le ton général est loin de rayonner la paix et l'amour envers ceux qui pensent autrement, mais il est possible d'interpréter cette sourate différemment du courant orthodoxe, ce que font notamment les musulmans "Coran-seul". Ceci est positif. Mais à côté de ça, certains musulmans voient les choses comme dans mon résumé au début de cet article, et cela correspond à une réalité concrête pour un bon nombre de personnes qui subissent les effets de cette théologie perverse, principalement dans les pays musulmans les plus rigoristes. Il ne faut pas nier l'existence et la dangerosité de cette religion, que j'appelle l'islam orthodoxe, mais à laquelle je ne réduis pas l'islam de manière générale. Moi-même, j'ai auparavant défendu l'idée que "l'islam, c'est cela". Il faut dire qu'au cours de mes recherches sur l'islam, la plus grande partie des musulmans pratiquants (imams ou autres) que j'ai rencontrés, à qui j'ai posé des questions, appartenaient à ce courant. Et, de manière analogique avec les protestants évangéliques, ils ne se disaient ni sunnites, ni chiites, ni salafistes, non, ils se considéraient comme étant simplement musulmans, qui se basent sur le Coran et la sounna, par opposition aux autres qui auraient une mauvaise connaissance du Coran, n'auraient pas un grand intérêt pour la religion, seraient trop influencés par les valeurs "occidentales" au point de ne plus pouvoir accepter une partie de l'islam, etc...


Pour commencer, voici l'avis des quatres écoles de jurisprudence sunnites au sujet de la guerre.


Les versets du Coran sur lesquels nous allons nous focaliser particulièrement sont les suivants: Coran 9:1-7

Désaveu de la part d'Allah et de Son messager à l'égard des associateurs avec qui vous avez conclu un pacte :
Parcourez la terre durant quatre mois; et sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance et qu'Allah couvre d'ignominie les mécréants .”
Et proclamation aux gens, de la part d'Allah et de Son messager, au jour du Grand Pèlerinage , qu'Allah et Son messager, désavouent les associateurs. Si vous vous repentez, ce sera mieux pour vous. Mais si vous vous détournez, sachez que vous ne réduirez pas Allah à l'impuissance. Et annonce un châtiment douloureux à ceux qui ne croient pas.
A l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis ils ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne [à lutter] contre vous : respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu. Allah aime les pieux.
Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole d'Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Car ce sont des gens qui ne savent pas.
Comment y aurait-il pour les associateurs un pacte admis par Allah et par Son messager ? A l'exception de ceux avec lesquels vous avez conclu un pacte près de la Mosquée sacrée . Tant qu'ils sont droits envers vous, soyez droits envers eux. Car Allah aime les pieux.


Et Coran 9:28-33

ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage.
Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies.
Les Juifs disent : “Uzayr est fils d'Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d'Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ?
Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent.
Ils veulent éteindre avec leurs bouches la lumière d'Allah, alors qu'Allah ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants.
C'est Lui qui a envoyé Son messager avec la bonne direction et la religion de la vérité, afin qu'elle triomphe sur toute autre religion, quelque répulsion qu'en aient les associateurs.


Pour lire le cette sourate dans la traduction de Hamidoullah: http://www.coranix.org/biblio/coranbis/coran_hamidullah.doc ou dans celle de Kasimirski: http://www.coranix.org/biblio/kasimir/coran009.htm


Voici la traduction du tafsir (exégèse) d'Ibn Kathir du verset 5 de la sourate 9 (appelé verset de l'épée):

Ceci est le verset de l'épée.
Mujahid, `Amr bin Shu`ayb, Muhammad bin Ishaq, Qatadah, As-Suddi et `Abdur-Rahman bin Zayd bin Aslam ont dit que les quatre mois mentionnés dans ce verset sont les quatre mois de grace mentionnés dans le verset :
(Voyagez librement pendant quatre mois à travers la terre.)
Allah a ensuite dit :
(Et quand les mois sacrés seront passés...), ce qui signifie "Après la fin des quatre mois durant lesquels Nous vous avons interdit d'attaquer les associateurs, qui est la période de grâce que Nous leur avons accordée, combattez et tuez les associateurs où que vous les trouviez"
La phrase suivante d'Allah :
(Alors combattez les associateurs où que vous les trouviez) signifie sur la terre en général, à l'exception de la Mosquée Sacrée, car Allah a dit :
(Ne les combattez pas près de la Mosquée Sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc.)
Allah a dit ensuite :
(et capturez-les), exécutez certains et gardez les autres comme prisonniers,
(assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade), n'attendez pas de tomber sur eux. Cherchez-les plutôt, et assaillez-les sur leurs terres et dans leurs forts, rassemblez-vous intelligemment sur les routes et les chemins pour que ce qui est large leur paraisse petit. De cette façon, ils n'auront d'autre choix que mourir ou embrasser l'Islam,
(Si ensuite ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.) Abu Bakr As-Siddiq a utilisé cet honorable verset comme preuve pour combattre ceux qui avaient refusé de payer la zakat. Ce verset a autorisé de combattre les gens jusqu'à ce qu'ils embrassent l'Islam et appliquent ses règles et obligations. Allah mentionne ici les plus importants aspects de l'Islam, ainsi que ce qui est moins important. Les plus importants éléments de l'Islam après les deux attestations de foi, sont certainement la prière, qui est le droit d'Allah, l'Exalté et le Plus Haut, et ensuite la zakat, qui profite aux pauvres et aux nécessiteux. Ce sont les plus honorables actes que la créature puisse accomplir, et c'est pourquoi Allah mentionne souvent la prière et la zakat ensemble.
Dans les deux sahihs, il est mentionné que Ibn `Umar a dit que le Messager d'Allah a dit :
(On m'a ordonné de combattre ces gens jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah. On m'a ordonné aussi d'établir la prière et de faire payer la zakat.)
Ce verset honorable (9:5) a été appelé le Verset de l'Epée, et à propos de celui-ci Ad-Dahhak bin Muzahim a dit : "Il a abrogé tous les accords de paix entre le Prophète et les associateurs, tout traité, et tout pacte." Al-`Awfi a dit que Ibn `Abbas a commenté : "Aucun associateur n'avait eu autant de traités ou promesses de paix depuis que la sourate Bara'ah avait été révélée. Les quatre mois, en plus de tous les traités de paix établis avant que Bara'ah soit révélée et annoncée s'étaient terminés le 10ème jour du mois de Rabi` Al-Akhir.''


Le tafsir d'Ibn Kathir de cette sourate se trouve à l'adresse suivante: http://www.tafsir.com/default.asp?sid=9&tid=20704
Pour avoir des extraits de différents tafsirs pour la sourate 9: http://ourworld.compuserve.com/homepages/ABewley/tawba1.html


Le verset 29 est appelé "verset de la dhimmitude". Selon l'islam orthodoxe, il introduit le statut spécial accordé aux juifs et aux chrétiens une fois que leur pays est conquis et fait partie du Dar-Al-Islam. La référence pour ce statut est le code d'Omar:

Au temps du Calife Omar Ibn El Khattab (Beau-père et l'un des compagnons de Mahomet) :
Omar fît un statut aux dhimmis (gens du livre vivant en terre d'islam) qu'on appela plus-tard "le Code d'Omar". Ce code comporte:
-L'Interdiction : de construire de nouvelles églises ou synagogues, d'employer des Musulmans ; d'adopter toute appellation ou nom musulman ; de porter des armes ; de monter à cheval ou à mulet, (seul l'âne sans selle était permis) ; De construire des habitations et des sépultures plus hautes que celles des Musulmans ; d'exercer toutes fonctions d'intérêt public ; d'occuper toutes positions mettant des gens du livre en état d'autorité sur des Musulmans ; de transférer toute propriété des gens du livre décédés autrement qu'en conformité avec le droit islamique.
-L'Obligation : de se tenir debout devant un Musulman ; d'héberger et de nourrir des voyageurs musulmans au moins pendant trois jours ; de porter des vêtements, Des chaussures et des coiffures distinguant les gens du livre des Musulmans (couleur jaune pour les Juifs, bleue ou grise pour les Chrétiens, brune pour les zoroastriens) ; de porter un signe spécial pour entrer au bain public... etc.
-Le statut réservé à ceux qui n'appartiennent pas aux gens du livre est la mort.



Un point qui me semble important est la différence de ton entre les différentes lettres que Mohammed aurait envoyées aux souverains voisins pendant le pacte de Hodeybia pour les inviter à se convertir à l'islam.

Voici la lettre de Mohammad envoyé aux frères de Julanda par l'intermédiaire de ses messagers,'Amr bin al-'As al-Sahmi et Abu Zaid al-Ansari (l'image à gauche représente l'original en Arabe):

"Paix soit sur celui qui suit le chemin droit! Je vous appelle à l'Islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé à l'humanité, et l'annonce sera effectué sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l'Islam, j'accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d'accepter l'Islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l'étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume."

Comme on peut le voir la lettre au peuple d'Oman est un chantage: soient ils acceptent l'islam soit c'est la guerre.


Les lettres envoyées aux grands souverains, en revanche, ne contiennent pas de déclaration de guerre conditionelle. Pour exemple, voici la lettre à Héraclius, empereur Byzantin (l'image représente l'original en Arabe):

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Cette lettre a été écrite par Mohammed, le serviteur et Messager de Dieu, à Héraclius, roi de Rome. Bénis soient ceux qui suivent la voie de la révélation.

Après ce préambule, je vous invite à l’islam. Embrassez l’islam afin de trouver la paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles. Ô gens du Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous, c’est-à-dire de ne servir nul autre qu’Allah, de ne point lui attribuer d’associés et de ne prendre personne d’autre comme seigneur en dehors de Lui. Mais si vous vous détournez, nous disons : « Soyez témoins que nous, nous sommes soumis ».


Et la "lettre missionnaire" envoyée à l'empereur de Perse:

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

De Mohammed, Messager de Dieu, à Kisra, grand roi de Perse.

Que la paix soit sur ceux qui suivent la voie de la révélation, qui croient en Allah et en Son Messager, qui attestent qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et que je suis le Messager d’Allah, envoyé à l’humanité tout entière afin que chaque homme vivant soit averti qu’il doit respect et adoration à Allah. Embrassez l’islam afin de trouver la paix; sinon, vous porterez le fardeau des péchés des Mages.


Pourtant, ces deux grands empires ont été attaqués, plus tard. Pour les musulmans orthodoxes, ça devait, à terme, être le cas, lorsque les musulmans seraient devenus suffisamment forts. Les appels à l'islam aux empereurs Perse et Byzantin seraient aussi des déclarations de guerre conditionnelles, tout comme pour le peuple d'Oman, même si cela n'était pas dit de manière explicite dans les "lettres missionnaires" qu'ils ont reçu: Mohammed n'aurait pas voulu provoquer des empires alors plus forts que lui militairement. Les intentions belliqueuses de la nouvelle religion ne leur auraient été dévoilées qu'une fois que ses adeptes soient devenus assez forts. A ce propos, Ribhi ibn Amir et d’autres compagnons du prophète auraient résumé les motifs du Jihad devant Rustoum, le Commandant de l’armée persane lors de la bataille de Qadissiyya en réponse à ces questions qu’il ne cessait de poser à chacun d’eux durant les trois jours précédent la bataille:

– "Qu’est-ce qui vous amène ?"
– "Allah nous a envoyé pour délivrer celui qu’il veut de la servitude envers les humains pour l’amener à se consacrer au culte d’Allah seul. [Nous voulons] sauver les gens des difficultés de la vie d’Ici-bas pour leur permettre de mener une vie aisée. [Nous voulons] les arracher à l’injustice qui règne dans les autres religions pour les placer sous la justice de l’Islam. Allah a envoyé son messager à ses créatures pour leur apporter sa religion. Nous acceptons celui qui l’accepte et nous cesserons de le combattre et lui laisserons ces terres. Mais nous combattrons celui qui la rejettera jusqu’à ce que nous finissions soit par accéder au paradis, soit par l’obtention de la victoire".



Il s'agit là d'un des exemples de "takia", ou dissimulation pour faire triompher l'islam orthodoxe. Les fondamentalistes croient qu'ils peuvent mentir aux "incroyants" afin de les vaincre par la tromperie et la dissimulation (d'après des hadiths "authentiques", le mensonge serait autorisé dans trois cas, dont la guerre). Cela complique tout, et il ne faut pas perdre cela de vue. Certains fondamentalistes jouent ainsi les modérés mais adhèrent aux principes de l'islam orthodoxe. C'est le cas, par exemple, du "savant" Mohammed Hamidoullah, à l'origine de la traduction du Coran en français la plus répandue. Ce dernier va même jusqu'à mentir à deux reprises à propos de la traduction du verset 47:35 dans un de ses livres pour ceux qui veulent découvrir l'islam ("Introduction à l'islam"), tandis qu'il traduit le verset correctement dans sa traduction officielle. A côté de ça, il utilise des versets considérés comme abrogés ainsi que différents hadiths qui appellent à la tolérance envers les "protégés" (dhimmis) et qui, pris isolément, vont dans le sens d'un islam uniquement tolérant (au sens où on l'entend dans notre société), mais s'inscrivent pourtant tout-à-fait dans la logique de l'islam orthodoxe. C'est vrai, une fois qu'un pays "mécréant" a été envahis pour que la loi islamique y soit appliquée avec tout ce que cela implique pour les gens du livre et les autres, alors oui il est interdit pour un musulman de tuer un dhimmi sans raison, et généralement de lui faire du mal interdit par le pacte de dhimmitude. Il n'empêche: la dhimmitude est déjà extrêmement discriminatoire et en plus il n'y a que les gens du livre qui peuvent avoir cette "chance" selon l'opinion la plus répandue. Hamidoullah dissimule tout ce qui est gênant, et présente une religion basée sur des sources claires, sans équivoque, dont l'interprétation unanime serait la paix et la tolérance de toute croyance. Alors que pour en arriver là il doit rejeter l'islam orthodoxe, et déclarer caduques des sources qu'il a préféré cacher.


Les sites musulmans orthodoxe Al Hikma et L'Islam Q&R propagent l'enseignement fondamentaliste dont il est question sur cette page. "Les vrais motifs du Jihad": http://al-hikma.net/articles/ibadats/jihad/veritables_motifs_jihad.php ou http://www.islam-qa.com/index.php?ln=fre&ds=qa&lv=browse&QR=27180&dgn=4 (reprise). "L'appel au Jihad": http://al-hikma.net/articles/ibadats/jihad/appel_jihad.php.


http://www.anti-religion.net/jihad_islam.htm

lundi 23 novembre 2009

Depuis si longtemps.

Lettre
du père Charles de Foucauld à René Bazin de l'Académie Française du 29
juillet 1916 ...

"Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de
notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il
se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie :
une élite intellec-tuelle se formera dans les grandes villes,
instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le coeur français,
élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera
l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre
part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante,
éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris
des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts
qu'elle a avec les Français (représen-tants de l'autorité, colons,
commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous
faire aimer d'elle. Le sentiment national ou barbares-que s'exaltera
dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par
exemple lors de diffi-cultés de la France au dedans ou au dehors, elle
se servira de l'islam comme d'un levier pour sou-lever la masse
ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman
indépendant.
L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie,
Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants ; il en
aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en
plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé
d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu
l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des
Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils
deviennent Français est qu'ils deviennent chré-tiens.
Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais
tendrement, discrètement, par persua-sion, bon exemple, bonne
éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et
affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien
plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.
Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?
Exceptionnellement, oui.
D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans
s'y opposent ; avec certains il y a des accommode-ments ; avec l'un,
celui du Medhi, il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des
libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du
jugement dernier le Med-hi surviendra, déclarera la guerre sainte, et
établi-ra l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou
subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde
l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme des-
tinés à être tôt ou tard subjugués par lui musul-man ou ses
descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une
épreuve passa-gère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à
son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse
l'engage à subir avec calme son épreuve ; "l'oiseau pris au piège qui
se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient
tranquille, il se trouve intact le jour de la libéra-tion", disent-
ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être
soumis aux Fran-çais qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les
premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français,
comme on est attaché à un ami étranger ; ils peu-vent se battre avec
un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère
guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires
de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d'une façon générale, sauf
exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français,
ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel
ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à
demander la nationalité françai-se : comment demander à faire partie
d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et
subjugué par le peuple auquel on ap-partient soi-même ? Ce changement
de nationa-lité implique vraiment une sorte d'apostasie, un
renoncement à la foi du Medhi.

lundi 16 novembre 2009

La simple peine.


Qui commet des actes racistes ?

Ces gens ingrats doivent partir de mon pays les ayant si bien accueillis. Je suis fatigué de voir nos enfants être victimes de cette barbarie décomplexée et soutenue par les politiques et les médias. Ce sera mon unique argument quant à l'identité nationale. Nous sommes chez nous, nous avons une façon de vivre très différente de la leur. Je me fiche qu'ils soient nés en France ou non, qu'ils aient une soeur gentille ou des difficultés sur leur propre terre. Il n'y a qu'une seule peine à infliger à cette pourriture : la valise ou le cercueil !

vendredi 13 novembre 2009

P’tit Marc

Surnom inadapté pour ce troubadour moderne Hindou blond comme une Pelfort pression natif de Valencienne.
P’tit Marc est un artiste de rue qui se produit devant le supermarché Franprix d’Etaples dans le Pas-De-Calais. Accompagné de ses deux chiens : Shiva et Visnu, ce saltimbanque itinérant qui ne bouge pas a pour compagne Nathalie qui se fait appeler Talou ou plus souvent encore Janis en raison de sa ressemblance très éloignée avec la défunte chanteuse Janis Joplin des années soixante-dix.
Le couple aux clébards se défoncent à la 8.6, au haschisch et à la dope, mais se dit clean, car les protagonistes à l’« originalité commune » ne prend pas de crack, de pinard ou de tranquillisants. Leur consommation est rétribuée par la générosité des gogos se laissant apitoyer à la sortie du magasin, pardon de leur scène à ciel ouvert. Le rmi est pour les cigarettes et la bouffe des cleps. Il est vrai que deux jeunes à la rue, cela attendrirait le plus austère huissier de province, sauf que ces deux là dorment dans la résidence secondaire des parents de Talou, non loin de là dans la luxueuse et luxuriante ville du Touquet. Bien sûr parfois, ils vont zoner à Paris, mais ils obtiennent dans ce cas des chambres dans les hôtels sociaux de la capitale, nos gouvernements successifs sont si généreux avec les marchands de sommeil aux tarifs exorbitants et pour les marginaux volontaires feignants par idéologie.
P’tit marc est de l’ultra-gauche comme son modèle, un autre faux pauvre le jet-setter Olivier Besancenot. , car il trouve que la société marchande est pourrie sauf son commerçant de père. Il se bat pour la paix dans le monde, pour les minorités, contre la pauvreté et l’injustice.
La droite est pourrie, bête, égoïste et méchante et la gauche est à son strict opposé, c'est-à-dire saine, intelligente, altruiste et gentille. Il a donc fait le choix courageux d’appartenir à son paroxysme : la gauche extrémiste qui n’est violente que contre les nazis, les fachos et les réacs si méchants qui empêchent les fleurs de pousser et qui n’ont pas compris que c’est le même sang qui coulent dans nos veines que l’on soit noir, jaune, juif ou arabe et même blanc. Heu, non pas les blancs sauf lui et ses amis. Il est pour la dépénalisation des drogues et contre les prisons symbole de la société bourgeoise ostracisée.

Marco ou P’tit Marc est jongleur, il lance des massues striées de vert, jaune, rouge couleur du reggae qui est la musique des oppressés noirs qui prônent la tolérance. Quand il allume son autoradio un cd de trans-techno, hard core accompagne sa jonglerie maladroite et peu importe si les massues tombent régulièrement, l’important étant le symbole qu’elle représente. Le problème est qu’il n’a toujours pas trouvé ce symbole, mais ça viendra.

Le monde du junky jongleur bientôt cracheur de feu après un stage de la Ville de Paris est une grande fête avec joints à la bouche où le travail est enfin aboli ,où les hommmes sont devenus sages et pacifistes. C’est dans ce dessin animé que cet enfant évolue à 35 ans et qui sait jusque la retraite d’une vie sans emploi. Pas grave, il héritera bien un jour et là….ce sera la big teuf !

lundi 26 octobre 2009

Gran hijo de puta.

C'est ainsi que me qualifie affectueusement la femme qui m'aime et que j'aime.Pour les très mauvais hispanophones, cela peut se traduire par super fils de pute. Cette très belle blonde argentine aux yeux verts est un monstre. Mais un monstre d'intelligence, de tendresse, de culture, d'amour, car elle n'est en rien commune. Trois jours après notre rencontre, je lui ai demandée de m'épouser et elle doit aimer les fous puisqu'elle a accepté. J'ai su en la voyant qu'elle serait ma femme comme j'ai su six ans jadis après l'aménorrhée d'une certaine Lorraine exactement comment serait mon fils quelques années plus tard. J'ai parfois des intuitions ressemblant à une intime conviction se justifiant ensuite par la réalité et ça se vérifie encore mieux que n'importe quelle thèse de Shopenhauër (heureusement). Vous dire mon ressenti me semble trop périlleux, nous savons tous que quelques millénaires d'écriture n'ont pas su trouver les termes appropriés à l'amour. Aussi disons simplement que j'admire et j'aime vraiment cette femme. Et admirer n'est pas mon fort, aucun de mes amis philosophes ou écrivains ne suscitent mon admiration par exemple et je n'ai pas été un bon fils. Il faut être La Callas, Caruso, Flaubert, Bossuet, Balzac, Péguy ou Muray- et encore, j'ai déjà exprimé ici ou ailleurs des critiques ou désaccords avec ces trois derniers- pour avoir ma félicité. Et bien Nina( le surnom que je lui donne en rapport détourné avec un célèbre ouragan) la reçoit. Elle seule a vu qui j'étais vraiment, il n'y a qu'elle pour être apte à m'aimer, à me donner tant d'affection, à en recevoir autant, à me suivre dans ces ambitions mégalomanes. Elle connait ma puissance et ne la fuit pas, me suit même si elle sait qu'"ils" pourraient me tuer un jour. Nina n'a pas de place dans sa vie pour la bêtise, la laideur, la vulgarité, les bas instincts. Les 40 ans à masquer mon snobisme ne furent que de la survie, je ne suis plus seul, elle est là et me veut du bien. Le reste ne fut que brouillon pour le salopard emprunt de pureté que je dus être et ce qui ne m'a pas tué m'a rendu plus fort que Nietzsche. Si aujourd'hui, je suis tant aimé d'une femme riche, puissante, esthète, si intelligente, belle à sexcommunier(volontaire) le pape, pourvue de grands sentiments, je me dis avoir quelques qualités peu communes en partage avec cette fantastique diva. Et ce n'est certainement pas mes relations aussi notoires puissent-elles être parfois qui ont pu mettre de la poudre aux yeux à cette lucide, elle en connaît bien plus que moi de ces clowns célèbres. Je sais qu'avec cet amour dantesque, divin, illimité, illuminé le monde est à moi et que je le veux avec un appétit d'ogre, je n'étais pas rien sans elle, mais me voici tout à coup beaucoup. Il n'y a pas d'autres amours aussi forts en ce monde, bien des gens me diront le contraire, mais c'est si vrai. Dès que nous ne sommes plus ensemble, nous perdons notre air. Elle est si merveilleuse.


Te amo mucho, Nina, mi amore, mi vida.

mardi 18 août 2009

Jeu de plage.

Elle avait les cheveux auburn mi-longs attachés en un chignon, de petites mèches éparses parfois soulevées par la brise avaient échappé à l'emprisonnement. Un bronzage parfait qui avait demandait certainement beaucoup de temps et de soins ambrait une peau faite pour être laiteuse. Ses courbes étaient dessinées harmonieusement tout en évitant pour chance la perfection. C'était une jolie femme comme il y en a tant qui n'ont rien d'exceptionnel et c'est certainement ce qui la rendait si attirante. Allongée sur le ventre, ce qui la cambrait, elle paressait sous un soleil complice. Cette inconnue n'avait pour vêtement en ce lieu propice qu'un sobre maillot de bain deux pièces bleu à gros pois blancs, un déshabillé convenable gardant une certaine prestance, évitant la vulgarité de l'exhibition. Elle fut seule dans un premier temps.

C'est pendant ce moment là qu'il arriva. Lui, était musclé sans être difforme, ses traits fins et ses cheveux longs n'ôtaient rien à sa virilté qui n'avait ainsi rien de grossière. Il était ténébreux et aristocratique à la fois. Il n'avait pas choisi son carré de sable au hasard, c'était une manie à laquelle il cédait systématiquement : la caissière du supermarché où il faisait ses courses était toujours la plus jolie et il décidait de la caisse non en fonction du temps d'attente supposé, mais au minois de l'employée, la place prise à une table de restaurant, à une terrasse de café, dans un bus et évidemment sur une plage dépendait d'une paire de jambes, d'un sourire.

Il étala sa serviette de bain à distance respectueuse de la dame s'arrangeant toutefois pour ne pas être ignoré. Il fallait qu'elle le voit, il fallait qu'il la voit. Son premier regard reçut de l'hostilité, il en fut si vexé qu'il se mit à la regarder non plus pour la séduire, mais pour la toiser avec dédain. Il y eut longtemps de ces regards agacés échangés avec insistance entre ces deux là. Lassé du jeu le premier, il se mit à l'ignorer sciemment, puis l'oublia perdu qu'il était dans des réflexions sur la métaphysique ou des souvenirs d'enfance. C'est en prenant une cigarette dans la poche du pantalon posé à la droite de sa couche que son regard croisa à nouveau celui de la belle rétive. N'étant pas alerte puisqu'il avait quitté le jeu tantôt, c'est la douceur émue le caractérisant qui sortit de son regard noisette, mais l'arrogante femme resta fermé à cette bienveillance. Il eut de la peine, un peu. Et c'est à cet instant qu'une frénésie de coups d'oeil commença. Les têtes se tournaient et se retournaient, tournaient encore. Ils décidaient chaque minute de ne plus se regarder et la curiosité de savoir si l'autre scrutait ou non l'emportait au bout de quelques secondes. Et ils cédaient, mimaient la colère, souriaient sous cape, levaient le yeux au ciel, soupiraient pour feindre la lassitude. Pourtant l'instant où les corps changeaient de position pour s'ignorer était une souffrance évidente pour ces deux êtres. Que l'une aille se baigner ou que l'autre se lève porte-monnaie à la main pour s'acheter une glace et c'était la désolation. Il n'y avait pas d'amour, pas de désir, qu'était donc cette exacerbation ?

Les enfants de l'inconnue que nous ne saurions appeler autrement qu'"elle", nous préservant bien de lui choisir un prénom, arrivèrent perturber, casser même la ludique occupation de l'étranger, de l'étrangère. Puis ce fut le mari qui vint à son tour achever, clore l'étrange échange. Ce dernier commun au possible devait être professeur, ingénieur, c'est à dire quelqu'un qui a raté sa vie et est grassement payé pour, dirait un mauvais esprit. Un homme plutôt beau avec des lunettes, l'air si propre, si consciencieux, si avenant, si tout qu'il en devient transparent.

Les perturbateurs ne s'attardèrent pas heureusement et la rousse aux yeux bleus put les plonger à nouveau dans ceux tout aussi clairs que les siens, mais dans un autre ton. La même observation repartit dans sa ritournelle agacée. Les nerfs se tordaient en silence et bien sûr, ni l'un, ni l'autre ne prononça mot, ils savaient que le charme se serait rompu, que la magie seserait effacée. Ils avaient envie de la conserver, de la faire durer aussi longtemps que possible.

La femme pourtant rassembla ses affaires tout à coup et rapidement s'habilla, partit. Ils avaient été ainsi complices du milieu de la matinée au début de la soirée et il ne resta que le vide pesant, violent, triste après son départ.

mercredi 12 août 2009

Dans la ligne de Miller.

Gérard Miller la passionaria de la télé rendrait antisémite un rabbin. De qui est-ce la faute ? Certainement pas au peuple juif, ni aux goyim. Une antipathie de cet acabit n'est imputable qu'à ce décivilisateur raciste, lui-même. Il ne peut s'en sortir à chaque fois avec les sirènes hurlantes d'un antisémitisme imaginaire, le procédé est éculé et quid des juifs qui ne peuvent pas le supporter ? Ils sont nazis, franchouillards, fascistes ? Le bon sens, l'humour et l'Histoire sont plus que jamais nos armes contre ces quelques énergumènes dangereux pour les juifs comme pour notre pays.

Le caméléon daltonien