dimanche 28 décembre 2008

Le nain et l'Alsacien

C'était l'été dernier à Amnéville-les-Bains, piège à fric en Moselle où l'on trouve un Casino, un Zoo (je ne parle pas d'une Z.U.P, mais bien d'un parc animalier), un bowling, des restos, des cinémas, une piste de ski... Piège à fric, piège à con donc je m'y rends souvent pour y perdre l'argent que je n'ai pas. Cet après-midi de dimanche ensoleillé où comme chaque dimanche, il y a le choix crucial de déprimer chez soi ou à l'extérieur, j'étais avec mon fils et sa mère de retour du Mac-Donald_ vous savez ce restaurant fast-food où l'attente est longue, où un clown vous coupe l'appétit autant que les sandwiches _ et le D.ieu des moqueurs n'avait pas oublié son plus fervant prieur en m'envoyant un signe de son existence. La réalité _ô combien burlesque_ gâte souvent le cynique, le bon vivant, l'incorrect.
Nous revenions donc en voiture, devant nous un 4x4 immatriculé 67 se mit à ralentir pour se ranger sur le bas-coté afin de demander à un policier en faction un renseignement. Il y avait, hélas, un nain entrain de discuter avec le gardien de la paix. De part, la hauteur du véhicule tout terrain et la taille du malheureux, ce dernier ne dut être visible de l'infortuné Alsacien et ce fut la colision. Colision, que dis-je l'éjection, le vol plané du nain qu'il faudrait nommer, parait-il, personne de petite taille (et puis quoi encore ?). Pauvre petit homme, il prit le chemin des oiseaux en hurlant d'une voix extrêmement grave : hoooooooooooooo !
Dès que quelqu'un tombe, glisse, se fait mal, c'est un réflexe honteux dont j'ignore la cause, mais j'ai mal aussi.... aux côtes et aux zigomatiques tant je ris. Très vite des larmes de rire formèrent un rideau m'obstruant la vue et je dus me garer en urgence sur le trottoir pour éviter le possible accident. J'assistais ensuite à une prise de bec mémorable entre un Alsacien à l'accent prononcé, un court sur pattes à la voix de contre-alto et un flic lorrain qui n'avait rien à envier à un belge qui faillit m'achever. On peut mourir d'une rigolade, je le sais maintenant, j'ai failli ne jamais retrouver la respiration, le souffle vital.

vendredi 21 novembre 2008

Tête brûlée

L'ancien maire de Thionville et député UMP s'est fait sauté le caisson après avoir assassiné son ex-compagne (c'était prémédité, car il s'est rendu avec une arme chez elle). Il n'avait pas supporté que cette dernière le quitte lorsqu'il a été battu aux élections municipales. Connaissait-il certains types de femmes si peu ? Et oui, ça fait si mal les déconvenues de coeur. Se pensait-il à l'abri du sort du commun des mortels ? Il y aurait bien de cela que je ne serais pas étonné. Chaque élu de la politique de gauche ou de droite de la politique contemporaine en moins est une bonne nouvelle. Celui-ci était un terrible despote imbu de sa personne ce qui ne serait pas si grave si le résultat était en accord avec l'égo. Il a, en fait, laissé la ville dans une situation financière et morale lamentable. Le parlement toujours prompt à démontrer qu'il est pourri a observé une minute de silence en son honneur.

La mama

Sous couvert d'un envahissement émotionnel dégoulinant, il y a une réaction contre le sentiment qui devrait être absent soudainement de la nature humaine parce qu'il est ennemi de la raison. Ce qui n'est pas faux, mais en quoi devrions-nous toujours céder à la raison ou au contraire à l'émotion ? J'ai perdu la grand-mère qui m'a élevé avec tant de chaleur il y a deux ans, je la remercie autant pour sa douceur que pour les principes qu'elle tenta de m'inculquer et m'autorise à quelques peines en écoutant par exemple la chanson d'Aznavour ! J'ai même envie de me faire sauter le caisson en écoutant all apologies de Nirvana en ce moment qui remonte toute une mélancolie, un romantisme du fuck this world, du suicide.

mardi 18 novembre 2008

Une colère noire contre Eric Zemmour !

Le journaliste et multiinterventioniste télévisuel est sous le feu antiraciste depuis longtemps, ils devaient être nombreux ceux qui attendaient son dérapage, comme il fut si long à venir, on lui en a inventé un. Il a parlé de race blanche et noire devant des débatteurs qui ne voient que la couleur noire du métis d'Obama, qui réclament à gorges déployées un président de la République française NOIR ou ARABE, il est attaqué par les mêmes, si nombreux, si identiques ("Qui es-tu ? Nous sommes légion") en gares associatives. De qui se moque t-on ? D'où sort cette rhétorique, cette sémantique en dépit de toutes règles, de tout bon sens ? On peut parler de noir et de blanc si l'on est dans le discutable projet multiculturel_ ce qui est fait quotidiennement à longueur de médias_dont il est interdit de discuter, mais des propos similaires employés par un souverainiste notoire, lui serait interdit. Le mot race serait celui en cause quand dans les banlieues, il est dit "nique ta race", sale blanc, sale français, sale gwer, toubab sans que cela ne dérange les bonnes âmes entreproclamées . Je vous écris la définition du Robert (pas Faurisson, mais le dictionnaire) qui nous intéresse dans ce cas précis, la III. 1 : Groupe ethnique qui se différencie des autres par un ensemble de caractères physiques héréditaires (couleur de la peau, forme du squelette etc). Race blanche jaune, noire. 2. Groupe d'hommes qui ont des caractères (culturels, etc) semblables provenant d'un passé commun. La race latine, celte. Où est donc, en toute bonne foi, l'injure ?

Nolens volens, il y a des couleurs de peau, des races, ce n'est pas entrer dans l'âme d'un raciste que de voir que des gens ont un derme pigmenté de teintes diverses, que de ne pas faire un déni de perception.

A moins d'être myope ou menteur, on distingue que des pygmés, des Massais, des japonais, des chinois et autres ethnies s'étant très peu métissées ont des morphotypes. Reconnaître ses diversités_ mot tant employé par les pourfendeurs de Zemmour_ n'est en rien une discrimination, juste de l'observation.

Certes toujours dans cette définition on trouve plus loin un encadré indiquant que "les progrès de la génétiques des populations remettent en cause aujourd'hui la plupart des critères qui ont servi depuis le début du XX éme s à l'élaboration des classifications des races (pigmentation, angle facial etc). Le terme ethnie tend à remplacer race quand il s'agit des personnes." Oui, il tend et la définition est juste au dessus donc encore usitée.

Il ne serait pas abusif de constater qu'une fois de plus S.O.S RACISME saute sur la moindre futilité pour s'indigner, cherchant, peut-être, à remplir toujours plus ses caisses et imposer une vision de société sous la terreur pénale, la mise à l'écart du dissident.

Quel est alors le "procès fait à Eric Zemmour ? Celui de ne pas être béât, sans réflexion, d'émettre un point de vue pris sous un autre angle que celui ayant suivi l'obamatraquage, de penser et s'exprimer autrement que dans l'uniformité médiatique. Il est devenu in fine ( je révise du latin en ce moment d'où quelques locutions) coupable de sortir du corpus, de l'idéologie unique.

Nous savons qu'Eric Zemmour est un homme qui dérange le cri tonitruant de la frénésie ambiante, qu'il est le dernier à la télévision à ne pas parler d'une seule voie, d'une seule voix d'où l'engouement qu'il suscite. Hé bien, c'est un de trop que ce dernier des Mohicans. Le seul visage devant rester est celui d'Ardisson ressemblant à un poisson rouge aux yeux grossis sous l'effet loupe de son bocal quand Debouzze entre sur son plateau, la seule intonation doit être celle de l'engagée Lucet qui engueule ou récompense dans sa cause. Et ils nomment cela le bien !

Nous savons également avec quel enthousiasme sera défendu l'auteur de Petit Frère si la curée prend de l'ampleur par tous ceux qui l 'apprécient et ils sont nombreux.

dimanche 16 novembre 2008

La lutte des crasses ?

Allons donc voici qu'elle repointe son museau de musaraigne, la romantique lutte des classes. Il est vrai qu'il y a de quoi, les faibles sont de plus en plus spoliés, l'arrogance est sur le devant de la scène. Les pauvres ne meurent plus de faim, de travail excessif, de manque d'hygiène. Ils ne meurent presque plus d'ailleurs, guère plus que les autres. Mais c'est bien pire, ils ne vivent plus, sont absents hormis quelques exotiques symboles de la Seine-Saint-Denis !

Quel anathème alambiqué que cette appartenance sociale. Je n'aime pas les ploucs, vous savez ceux qui mettent des chaussettes de sport blanches sous des spartiates en caoutchouc, qui parlent fort, ne savent pas aligner quatre mots corrects dans une phrase, aiment des chanteurs aussi improbables que leur coupe de cheveux, ont une décoration intérieure qui donne envie de fuir, mangent en mastiquant bruyamment la bouche ouverte. Et force est de constater que ce sont souvent chez les pauvres que l'on retrouve ces manques de goût, de tenue et pourtant je suis pauvre, non par aspiration ou manque de diplômes, mais par absence de compromis quant à des professions possibles. Il m'arrive d'être étonné de l'analyse d'un pauvre, de sa culture, de ses valeurs aussi je ne peux décemment être ami ou ennemi du pauvre puisque je ne peux l'intégrer comme une composante homogène.
Reste d' autres catégories de ploucs et elles ne sont pas en reste. Disséquons les rapidement :

- Le bobo, artiste défini quoi qu'il fasse et c'est souvent aussi minable que sa prétention, il se moque volontiers des autres ploucs, plus ploucs que lui. Son père lui a offert sa panoplie de rebelle, mais ce n'est pas ce qui le rend mal à l'aise dans son personnage de faux dissident, de véritable agent du système. C'est un bouddhiste pour ne pas culpabiliser d'être un égoïste, un décivilisateur, un salaud, mais il vous dira qu'il oeuvre pour le bien. Le pire est qu'il le croit dur comme fer.
- Le néo-con à l'allure de représentant de commerce et au diplôme aussi certainement, l'arrogance, la bêtise personnifiée, le vide, le tempérament de battant sauf qu'il se bat pour le plus bas de l'échelle morale.
- La racaille de banlieue qui déteste l'Occident, mais ne jure que par Nike et BMW. Il va niquer sa mère sur le Coran entre deux canettes et un joint d'herbe.
- Le baba-cool qui est resté dans un peace and love de 68, il croit encore au pouvoir des fleurs, au shit, peut-être pour ne pas voir le monde qui s'écroule. Pense qu'être libre consiste à ne pas se laver, à ne pas travailler, à avoir des cheveux longs, que tous les hommes sont égaux.
- Il y a moi enfin qui écoute de l'opéra en roulant comme un fou, qui met des costards alors que je n'ai pas un rond, qui pense être un génie, qui crois au pouvoir d'un Roi, qui pense qu'il rencontrera le grand amour et la richesse un jour, qui rêve de pouvoir, de révolution, mais sans bouger de mon clavier.

Quelles classes : les riches tous pourris ou les pauvres tous débiles ?
Je crois en une société de classes, pas à un monde sans délaissés, parfaitement juste qui ne saurait exister set serait certainement pire que celui-ci. Une société avec des valeurs, plus de valeurs en tout cas, voilà qui serait bien.

vendredi 7 novembre 2008

Les pieds noirs

Les pieds noirs ne sont pas que des hommes politiques, ce sont aussi des êtres humains. Beaucoup pensent qu'ils tirent leur nom de leur implantation jadis sur le continent africain, il y a du vrai, mais ça ne s'arrête pas là. Il persiste un silence sur ces gens qui ne fut encore jamais révélé, qu'il est temps de briser. Je m'en vais donc vous conter l'anecdote qui me fit découvrir la vérité :
- J'ai fait l'amour un soir avec une pied noire il y a quelques années. Mes pieds n'avaient pas été lavés depuis bien longtemps, je m'attendais à ce que ce manque d'hygiène la rebute, la fasse fuir, ce fut à ma grande surprise tout le contraire. Certes son rhume ne lui restituait pas l'odeur, mais c'était_comment dire ?_ visible. Lorsqu'elle s'est déshabillée, je me suis rendu compte qu'elle avait aussi les pieds noirs. Entendons-nous bien, cette charmante personne n'était pas sale, elle avait littéralement les pieds noirs. Ses petons étaient ceux d'une africaine quand le reste de son corps était occidental si vous préférez. Elle m'avait pris pour un des siens et son émoi n'en fut que plus profond, elle tomba amoureuse. Rapidement, c'est à dire dix minutes après que nous eûmes finis de faire l'amour, elle décida de me présenter à sa famille en vue d'un mariage. Elle était riche, j'étais pauvre, elle était belle, j'étais moche, elle était intelligente, j'étais con. Qu'auriez-vous fait à ma place sinon faire perdurer le malentendu ?
J'ai passé donc le week-end suivant avec sa famille (couscous, matin, midi, soir et au goûter pendant deux jours) dans une villa kitsch à grandes colonnes de style colonial évidemment. Ma récente conquête n'était pas une exception génétique, je m'en rendis compte lorsque chaque membre de la famille, chaque ami (obligatoirement pied noir lui aussi) se mit à piquer une tête dans la piscine extérieure en cette belle journée de juin, tous avaient cette pigmentation particulière sitôt le point faible d'Achille franchi. Un cousin un peu con puisqu'il écoutait Patrick Bruel dans son balladeur décida de l'être encore plus en me poussant dans l'eau pour rigoler; après que le nuage de crasse fut dispersé, l'imposture se révéla. La colère générale grondait, on me lançait des sorts avec l'index et l'auriculaire, le lynchage était imminent aussi en quelques brasses (ne sachant pas faire le crawl), puis par un sprint effréné, je m'enfuis le clan aux trousses. Je ne dus ma survie qu'a l'apparition inespérée de Roger Hanin au détour d'un sentier qui était en tournage dans la région. Dieu est bon avec les crapules dans mon genre. Le temps qu'il fasse l'accolade à chacun, j'avais traversé la France toute entière. Je vis depuis cloîtré dans une campagne que je ne nommerai pas par sécurité sous le pseudonyme de Benlefebvre et vous, vous connaissez la vérité sur les pieds noirs depuis quelques minutes : leurs pieds sont noirs !
Pour chaque homme, chaque femme voulant commettre l'acte contre nature, contre l'élégance de garder ses chaussettes pendant l'amour, vous saurez à quoi vous en tenir désormais ! Quoi qu'il soit probable qu'après l'Obamatraquage et l'obligation d'un futur président noir en France, vous vous mettiez à voir une pléthore de politiques se promener chaussures à la main, que cette honte filiale cesse pour devenir une mode, une fierté. Je pourrais le cas échéant reprendre mon nom de Lefebvrovitch et revivre à visage découvert.

L'oublié d'Outreau

Vous pouvez acheter mon livre : L'Oublié d'Outreau aux éditions tatamis sur le site du même nom ou en ligne sur des sites marchands comme la FNAC ou en librairie (vous pouvez le commander s'il n'est pas en disponibilité).

jeudi 5 juin 2008

Révolution ?

Si une révolution devait avoir lieu puisque tant de gens en parlent, elle ne pourrait être que réactionnaire puisque le conformisme est progressiste ou alors ce ne serait pas une révolution, mais une passassion de pouvoir, ne nous laissons pas dûper et retenons la triste leçon de Mai 68.

vendredi 14 mars 2008

Kosovo

Pauvres serbes !
Comme je suis contre l'union européenne, l'union méditerranéenne, la discrimination positive, le parrainage d'un enfant juif déporté par un élève de CM2, je me refuse à être reconnu; par une énième ineptie politicienne; comme ayant approuvé le calvaire imposé aux serbes.

Mondialisation

Le rôle de la France n'est pas de refuser la mondialisation, mais d'y imposer la qualité.

Diam's


MEEEUUUHHHHH !

Boycott

Boycottons les chiches kébabs en soutien aux écrivains israéliens boycottés par les écrivains arabes au salon du livre.

Cloclo vient-il de mourir ?

On nous présente avec une émotion toujours présente la soit-disant dramatique disparition de Claude François. j'ai entendu naguère des légendes sur le compte de la mort du chanteur maquillé : il se serait fait péter le fion par un gros noir ce qui aurait déclenché une hémorragie, son god se serait emballé et l'aurait électrocuté en pleine jouissance autoérotique etc. J'ai pris pour habitude de ne pas me laisser embarquer dans des invérifiables théories, des révélations douteuses. Lorsqu'il est mort, je me souviens de la joie ressentie pensant avec ma naive âme d'enfant que nous ne l'entendrions plus à la télé, à la radio. Les "cacures" de mon quartiers pleuraient à chaudes larmes étaient inconsolables et ses disques passaient toute la journée dans les chambres des jeunes débiles en pleurs, fenêtre grandes ouvertesafin que personne n'échappe à leur discret chagrin.
Il est étonnant de découvrir le fan club de Cloclo aussi navrant que celui de Johnny Halliday (rare) !
Trente ans que cela dure et quand je pense que Patrick Bruel n'est pas encore mort, nous en avons encore pour un siècle de médiocrité chansonnière.

dimanche 2 mars 2008

A l'Est dédain !

Hier après-midi, dans une librairie de province, première journée de dédicace... j'ai signé quatre livres qui me rapporteront 8 euros au mois de novembre, une après-midi d'ennui pour un si maigre résultat financier. Belle préparation au mépris d'autrui que je vais rencontrer si je passe la censure du silence par les médias que ces gens qui me regardaient de pieds en cape avec dédain, avec le même regard sur mon livre dont ils ignorent pourtant le contenu. Une bonne femme est même venue me gueuler dessus en me parlant de ces pauvres accusés à tort de l'histoire d'Outreau que j'ai réellement aidé de mon coté, du moins l'un d'eux que je connais depuis trente ans. Pauvre connasse qui se forge une opinion par ce que diffusent les médias, qui avale les couleuvres de ses biznessmen comme elle doit avaler le sperme rance de son vieux mari le samedi soir. Si les gens qui me portent des jugements pouvaient connaître les miens lorsqu'ils m'agressent, ils en feraient des cauchemars. Ce n'était ni le lieux, ni le contexte ! Partie remise.
Bonne nouvelle, je suis capable de rester trois heures assis sans rien faire au milieu d'une foule, je n'aurais jamais pensé ceci possible !

la brûlure

Hier l'école de mon fils à brûlé sous ma fenêtre en plein jour, j'étais entrain de travailler sur ce même P C . Il fallut cinq véhicules de pompiers pour venir à bout du sinistre.
Les voisins immédiats ont eu leur voiture "scénic" neuve resté dans le garage ainsi qu'une partie de leur habitation détruites. Ils ont donc écourté leurs vacances pourtant bien méritées pour venir constater aujourd'hui les tristes dégâts.
Pendant l'incendie, de jeunes cons, peut-être les auteurs de ce délit, passaient en voiture en faisant des doigts d'honneur à la population spectatrice en gueulant : Allahou akbar. Si c'est tout ce qu'a à nous amener Allah et ses représentants qu'ils restent dans leur désert.
Je n'en parlerais pas avec des sociologues et des politiciens, ils m'expliqueraient que c'est de ma faute ou de celle de mes ancêtres éloignés. Et puis qui sait ? La connerie et la malhonnêteté sont peut-être contagieuses, je ne voudrais pas l'attraper !
Cela ne fera pas le vingt heure, les élections sont trop éloignées et puis, on pourrait remettre le plan banlieue en cause.

Quelqu'un aurait-il une maisonnette à la campagne pas chère à louer à une famille sans histoire, mais sans caution ?
Je n'ai pas envie que mon petit garçon devienne une victime ou une crapule !

mardi 26 février 2008

Mon fils !

Tu ne plieras pas l'échine, je veux que tu quittes ce no man's land, cette cité pourrie, cette sous- République abandonnée à la barbarie. Je ne veux pas que tu deviennes un voyou, ni une victime et ici il n'y a pas de place pour d'autres rôles. Tu es blanc comme ton père et ta mère, ce n'est ni une honte, ni une fierté et tu n'as pas à payer pour ce dont tu n'es pas coupable. Que tu ne sois pas raciste est la moindre des humanités, rien ne justifie que tu sois victime de celui des autres.
Je ne veux pas de la charia, des coutumes du bled pour toi, elles ne me conviennent pas et ne t'iront pas non plus, tu as déjà le mauvais caractère de ton père, son esprit contradicteur, moqueur et libre. Je ne te vois pas avancer la tête basse, ne pas répondre aux agressions, devoir subir le jeu de ces petits messieurs qui bloquent la route pour le plaisir de faire chier les gens actifs. Tu ne peux pas compter sur la politique, la justice et la police de ton pays, aussi je vais cesser d'être écrivain à temps complet pour décrocher un CDI de n'importe quoi dans n'importe quoi tant que ce soit au bord de la mer, dans un petit village avec une école à l'ancienne où on écoute encore le professeur, loin, loin, loin de cette cité qui fait le bonheur des bobos antiracistes déconnectés qui n'y vivent pas, des politiques et industriels qui rêvent d'une France tiers mondiste si bonne pour les affaires, de ces sociologues menteurs, des islamistes qui vivent leur espoir de conquête religieuse, des voyous qui peuvent dealer, racketter, braquer en toute impunité. Toute cette fange confondue de sous- citoyens que je ne respecte pas, que j'emmerde
.
Tu te souviendras longtemps de la voiture que je venais d'acheter à ta mère entrain de brûler par des lâches qui accomplirent leur triste forfait en peline nuit loin des regards. Tu tremblais petit bonhomme de peur naturellement et il n'y avait personne à qui rendre les coups qui me perçaient l'estomac.
Tu en parles encore et toujours à mon grand désarroi et c'est un autre destin qui t'attend que cette mesquinerie, cette jalousie revendiquée, ces sentiments bas de minables.

Tu entendras des fumiers vouloir te culpabiliser d'être qui tu es, de ceux qui ne se remettent jamais en cause et qui accusent et je te protégerai de ces derniers, tu n'apprendras pas que tes arrières grand-parents sont des salauds parce que c'est faux et si l'école veut te l'instituer alors je te refuserai d'apprendre.


Sois doux et aimant, mon fils, mais n'oublie pas de te défendre, ne te laisse pas abuser ou dénigrer, personne n'a à te donner de leçons, à te manipuler, à t'enlever l'estime que tu mérites.

samedi 9 février 2008

Zemmour chez les indignés

Ce soir, ils ne sont pas couchés et moi, non plus donc j'ai regardé leur émission pour le plaisir d'être en colère. Le cirque fut plus ridicule qu'à l'accoutumé particulièrement avec la participation d'Azouz Begag et de Cali(méro). Le premier n'eut absolument aucun argument, juste une position victime sympathique de la méchante France qui discrimine, il s'est indigné et a "pleuré".
Quant à Cali qui s'était déjà fait mouché par Zemmour dans une émission précédente, il s'est comporté comme un enfant ou pire un adulte qui ne veut pas grandir en arrachant les fiches de travail de Zemmour pour que celui-ci soit empêché d'affronter Bégag. Zazi en a ajouté de sa lamentable sagesse hindoue régulièrement, mais en vain. Ce fut la défaite du patchwork émotionnel sur la raison dont je me suis réjoui. Zemmour fut rejoint dans sa critique par Naulleau et j'ai trouvé une fois de plus, ces deux Eric brillants dans la possibilité que leur offrait le format de l'émission.
Le chanteur me fait mal au coeur, inconscient qu'il est de sa propre auto-destruction, il est le reflet de notre époque, sans arme intellectuelle, sans défense, cultivé dans la gentillesse, la générosité, omettant le coté belliqueux et manipulateur d'autrui. Il est vulnérable, fragile, tourné sur son coté féminin comme on lui a bien appris en quarante ans de propagandastaffle trotsko-affairiste. Son multiculturalisme est basé sur le grand amour universel pensant à tort qu'il suffise d'être gentil avec l'autre pour que la réciprocité s'effectue. Bref, c'est l'agneau prêt pour l'abattoir, le racketté fier de l'être, le grand Caliméro. Lorsque j'exprime la protection des faibles qui est à remettre au goût du jour plutôt que celle de leurs agresseurs comme on le fait actuellement dans les banlieues, j'y inclus aussi tous les Cali qui furent abusés, qui vont défendre les sans-papiers pour mieux être les agents inconscients, les idiots utiles des néo-libéraux, des islamistes, des faiseurs d'opinion détestant ce pays. Ils sont victimes de leur conditionnement et leurs ravages ne sont pas volontaires, ils se pensent réellement les investis d'une mission pour le Bien. Lorsqu'une guerre civile éclatera, si les nationaux devaient la gagner, ce sont injustement les Cali qui seront tondus à l'instar des quelques femmes au lendemain de la guerre qui couchaient avec les allemands pour protéger et nourrir leur famille dans la terreur de l'occupation. Comme les salauds des lettres de dénonciation, du marché noir ouvrirent les premiers supermarchés en France grâce à l'argent honteusement gagné, les mêmes salauds contemporains qui ont manipulé les Cali de notre époque sauront profiter de la crise, passer à travers les mailles du filet. Comment faire prendre conscience à ces quelques gentils abusés qu'ils sont sur la mauvaise route ?

jeudi 17 janvier 2008

Un intellectuel

Fut un temps qui n'est pas à regretter où pour plaire aux dames, il fallait être un voyou qui devient acteur, une sorte de loulou mal dégrossi pourfendeur du système et venir faire la leçon de morale aux télespectateurs, leur expliquer qu'ils sont cons et ce qu'est la vie. Le beauf était la mise en valeur évidente, le contre-exemple et sa femme se devait de le quitter, de se libérer. Il semble que ce soit moins le cas aujourd'hui. Il ne fallait surtout pas être fonctionnaire, épicier...

Pour séduire les femmes de nos jours, il faut être un intellectuel d'ailleurs ils le sont tous : du chanteur qui s'exprime sur scène les pieds nus au footballeur qui met des lunettes rectangulaires, en passant par le prédicateur musulman, le créateur d'associations victimaires et le réalisateur qui n'a pas fait de films depuis un moment. La condition sine qua non est d'être riche que ce soit par le sport, la politique, les affaires, l'héritage avant de devenir intellectuel, il n'y a pas, de nos jours de penseurs pauvres hormis Onfray.

Si vous souhaitez vous y mettre, je vais vous donner quelques conseils, vous verrez que c'est simple :

-Pour commencer, il faut le dire et le répéter sans cesse : "nous les intellectuels...". Ensuite il faut employer des termes en vogue dans l'intellectualisme : doxa, ce terme grec qui signifie à peu de chose près préjugé populaire, mais aussi il faut écrire dans ses essais " à l'envi" pour bien montrer que nous connaissons ce particularisme, gare à celui qui se fera piéger et mettra un e. privilégiez les termes en isme, ne pas parler de racisme, mais de racialisme, par exemple est du meilleur effet. Toujours dans le cadre de l'essai, il faut enlever la pensée personnelle pour la substituer à celles de grand penseurs reconnus, déjà, on ne s'expose pas et si Platon, Heidegger, Voltaire l'ont dit, c'est que c'est vrai ! Remarquez que les philosophes ou écrivains cités doivent être nés après la révolution française ou à la rigueur être antiques, c'est acceptable et personne n'ira vérifier des penseurs grecs pré socratiques, très peu connus du grand public. Ne surtout pas citer un penseur de l'époque monarchique, ce serait le retrait du crédit et le soupçon souverainiste. Il convient ensuite de se mettre en phase avec le pouvoir, si celui-ci est mitterrandien, faites vos courbettes à gauche, s'il devient sarkoziste, faites vos courbettes à droite, vous devez être le lierre qui se cramponne, le singe du maître (pour citer à mon tour d'autres), répondre aux ordres, divulguer la propagande du moment, faites tout de même une légère critique de temps à autre ou mettez-vous dans l'opposition semblable à celle du pouvoir : le parti socialiste ou le modem pour l'UMP pour jouer à l'homme libre. Les rares fois où vous n'avez pas un confrère courtisan en vis-à-vis et qu'il commence à argumenter à votre désavantage, indignez-vous, mettez-vous en colère, faites-lui peser un soupçon d'inhumanité ou mieux encore d'antisémitisme. Au mieux, la meute suivra et il n'aura plus accès à l'antenne; au pire, le temps qu'il passe à se justifier, à sortir sa liste d'amis juifs, à s'excuser, vous aurez plombé le débat là-dessus et vous serez sauvé de la mauvaise posture. Si vous êtes médecin de formation ou humanitaire professionnel, n'hésitez pas à rappeler que vous sauvez des vies, que vous êtes allé la-bas pendant que votre contradicteur (le salaud) se vautrait dans l'égoïsme de son canapé et de sa vie de famille. Pour vous entraîner, vous pouvez vous passer des DVDs de Bernard Kouchner, il pratique à merveille. Dès qu'il est embarrassé, hop la gueulante et le tour est joué.
Enfin, il vous faut une cause, un soutien : si vous êtes juif, la Shoa ou la guerre israëlo-palestinienne, si vous êtes noirs : la colonisation et l'esclavagisme, bien sûr, si vous êtes arabe, c'est la colonisation, la guerre palestino-israëlienne et les ghettos des banlieues, si vous êtes homosexuel, vous avez le sida, le mariage gay, si vous n'êtes pas dans ces cas de figures, alors il vous faut choisir parmi ces sujets invoqués et vous rattacher. Le truc est de lutter pour une cause qui finisse en phobe contre une autre cause qui finisse en phobe, vous pouvez par exemple être contre l'homophobie et vous battre contre des gens qui vous traitent d'islamophobe. Tous les cas de figures sont à croiser, attention cependant de ne pas vous fourvoyer dans certaines alliances, si vous êtes pour l'arachnophobie et que vous vous acoquiniez avec un agoraphobe, vous vous mettrez à dos les claustrophobes qui se sentent lésés dans les ascenseurs où il y a des araignées.
Ne pas oubliez surtout de citer de nombreux auteurs inconnus d'un ton badin, évident, comme si tout le monde avait un jour dîné avec eux, vos connaissances seront prises pour de l'intelligence et comme pour la pensée des philosophes citée plus haut, vous remplirez de la page facilement, sans efforts. Faites des citations latines, il y en a de toutes prêtes dans le commerce fournies avec la traduction qui vous éviteront de faire des versions. Le plagiat est fréquent, aussi n'hésitez pas à l'utiliser, n'allez pas recopier des vers de La Fontaine ou de Racine, vous seriez vite attrapés, mais cherchez ou faites chercher d'illustres anonymes doués dans la prose comme dans l'idée qui n'ont pas rencontré le public. Au bout de quelques livres, vous vous serez fait des relations avec des gens comme vous, vous aurez une responsabilité dans quelques grands quotidiens et des affaires en parallèle. Là, vous n'aurez même plus besoin d'écrire vos livres, des nègres feront les recherches et les copies pour vous, il ne vous restera plus qu'à aller briller sur les plateaux de télévision. Ne vous faites pas trop de soucis, les animateurs sont briffés par leur producteur et ils seront au courant, marcheront dans la combine, ils font des livres aussi en général et leur emploi dépend de leur servitude. En cas de ratés, les coupures au montage seront à votre avantage, aussi vous pouvez être serein. Il ne vous reste plus qu'à prendre l'air rêveur de ceux qui pensent beaucoup, d'avoir l'air détaché de l'argent et vous voici intellectuel.

lundi 14 janvier 2008

L'Art comptant pour rien

Max est en fin de mois, aussi l'invitation à ce happening tombe bien. Du champagne, quelques petits fours et avec un peu de chance une étudiante des beaux-arts qui viendra lui apporter un peu de tendresse sous l'édredon de sa modeste chambre d'étudiant, voici la réelle motivation qui le décide à se rendre dans ce loft près du quai Branly.

L'endroit est vide de meubles, de décorations, désagréablement aseptisé, il y a des néons aveuglants, de l'acier et une musique techno trop forte. C'est plutôt dans la poussière, avec une âme dix neuvième siècle conservée que cet endroit aurait été joli pourtant.
Ce n'est pas du champagne qui est offert, mais du mousseux tiède en gobelet, le coca est éventé, des chips et des crackers remplacent les canapés. Il y a un public aux vêtements sciemment dépareillés, des adeptes de la world-culture, des petits cons qui ont fumé un joint et qui se prennent pour le summum de la subversion, de vieux ivrognes négligés qui s'habillent en jeunes pour draguer de petites paumées. Tout n'est qu'arrogance, vide interne et externe, reflet d'une époque qui ne vit plus en pensant tout s'autoriser, ça transpire le bouddhisme et le psychanalyse sur chaque visage. Max va souffrir ce soir, il s'en rend déjà compte, mais il est trop bien élevé pour faire ce qui serait le mieux : pousser la porte et rentrer chez lui. Qu'est-il donc venu faire en ce lieu où des gens sont si importants à leurs propres yeux qu'ils se prennent pour des objets d'art, s'exposent comme des tableaux de maîtres dans des galeries puisque l'amour et le repas gratuit de qualité ne sont pas là ?


Le spectacle commence et il n'est pas triste : le noir se fait, une poursuite éclaire l'"objet d'Art" qui arrive habillé d'une tenue de plongée, de lunettes de piscine, la techno a été remplacée par une autre techno plus agressive encore. La foule des crétins applaudit trop bruyamment, de façon trop enthousiaste pour ne pas y déceler une complète absence de sincérité. L'instant se veut solennel, il n'est que ridicule. Max a une envie de rire de bon coeur qu'il ne peut que contenir pour ne pas passer pour un plouc (le crime du siècle). Cette femme avance d'une démarche mimant peut-être le singe, peut-être le rappeur, certainement l'animal qui est en elle et que son gourou -thérapeute lui a suggéré de faire vivre. Jamais il n'aurait dû se mettre au premier rang, car les névrosées assumées ont un instinct redoutable, elle a senti "l'ennemi réactionnaire". Elle se statufie, tourne lentement les yeux vers lui puis pousse un épouvantable cri de bête, elle coure alors de façon néandertalienne vers le jeune homme qui a commis l'erreur impardonnable d'avoir mis un costume couleur de muraille. Elle le renifle à la manière d'un chien, puis grogne et le pousse par petits coups secs à la violence contenue, mais bien présente. Max doit faire un considérable effort pour ne pas lui mettre un coup de tête, il se sent agressé, mêlé malgré lui à cette hystérie revendiquée en Art..., mais il ne veut toujours pas passer pour un plouc. La vraie dingue qui joue l'artiste qui joue la folle lui redonne de l'air pour aller s'écrouler quelques mètres plus loin. Elle mime l'acte sexuel en se mettant sur le dos, les jambes écartées et en bougeant le bassin en saccades désordonnées, elle est bien plus ataxique, en réalité que sexuelle. Pas une once de sensualité ne se dégage de ce corps androgyne rendu encore plus absent par la tenue de plongée, la féminité semble être une ennemie chez les progressistes en régression artistique. Le lunettes de plongées lui rendent bien son air con, par contre ! Qui pourrait avoir envie de lui faire l'amour tant elle s'est rendue asexuée ? Et c'est son erreur, elle se plonge tellement dans l'égo par manque de sentiments reçus et donnés qu'elle inspire le rejet. L'"amour" seul au milieu de la foule ne dure pas longtemps, il est remplacé par une expression du vomissement et un autre cri de bête. Enfin vient la position du foetus, le doigt sucé, le training autogène, elle pleure comme le nourrisson, mime à ne pas s'y méprendre le nouveau- né dans une confusion telle qu'on ne sait même plus s'il est encore dans le ventre de la mère ou sorti. La poursuite s'éteint, le spectacle est terminé, la techno s'arrête, les claquements de mains finissent par laisser place à un heureux silence... ouf !

Max se retrouve artefact malgré lui. Les bobos bébés babas l'entourent, il a été l'objet d'attention de l'artiste...quel privilège !
-Katia donne tout, n'est-ce pas ? lui dit lunettes carrées.
- Certainement, c'est Magrit en mouvement lui répond Max dans une ironie qui n'est pas comprise.
-Tu aimes boulikovswigoth ? lui demande cheveux rouges aux pointes vertes
-Ce n'est pas mal, mais je préfère Ben Ballasoud le subversif pakistanais invente l'étudiant pour ne pas montrer son ignorance en matière d'artistes notoirement inconnus, mais qu'il faut tout de même connaître pour être de ce monde.
-Tu viens fumer un splif de ganja, frère ? l'invite rasta blond, le wigger.
-Non merci lui rétorque gentiment le sobre ce qui lui vaut un regard terriblement méprisant de celui qui a eu une révélation par Ja.

Les discussions se prolongent dans la même atonie faussement réjouie; Max trouve finalement le prétexte d'un examen à réviser pour mettre un terme à la fréquentation de cet établissement de la culture du MOI, de la solitude groupée, du vide rempli par le vide. Une angoisse le tyrannise jusque l'endormissement, on peut comprendre.