mercredi 21 janvier 2009

Oussama, où-êtes vous ?

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ou loin des yeux, loin du coeur. Mais quand même, on s'inquiète. Oussama Ben Ladden, héros du feuilleton américain : FBI Porté Disparu, où-êtes vous ?

Pas dans une grotte afghane, on vous aurait trouvé, il y a tant de gens à votre recherche sur place et puis, vingt cinq millions de dollars en récompense pour des information permettant de vous retrouver, c'est assez tentant pour un berger ou un paysan cultivateur de pavots. Soldes n'aidant pas, j'ai du mal à convertir cela en écrans plasmas pour mater les films de Bolliwood, épouses de onze ans achetées au grand frère (les plus cotées à l'argus du magazine Femmes à Vendre après la bourgeoise héritière de Neuilly) et motobécanes 88, mais ça doit faire un paquet.

- Êtes- vous planqué sous le bureau ovale entrain de remplacer Monica auprès du nouveau messie ?

- Êtes-vous dans un bureau de Vivendi universal entrain de continuer votre oeuvre en déprimant le monde entier, la France en particulier avec les navets cinématographique du moment où jouent Tomer Sysley, Samuel Lebihan et Vincent Cassel ?

- Vous êtes-vous rasé la barbe, grossi pour vous faire appeler Henri Gaino ?

- Êtes-vous le conseiller secret en investissements de Madoff, un faiseur de crises ?

-Êtes-vous le créateur de la nouvelle ligne de conduite de S.O.S Racisme ?

- Ecrivez-vous les sketchs des guignols de l'info ?

- Soufflez vos idées à Alain Krivine ?

- Vous êtes-vous recyclé en écologie ?

L'Union Européenne, soyez honnête, de c'est vous : l'islamisation, le retrait des frontières, l'oumma plutôt que la nation, la substitution de population, la propagande etc.

Il y a bien des actualités, des conduites, des individus qui rappellent votre méthode : instituer la terreur, le chaos, briser l'occident, faire le jihad silencieux même en temps de paix, détruire la moindre once de culture pour imposer la tyrannie qu'elle soit marchande ou religieuse, qu'importe pourvu qu'elle asservisse l'homme au profit de quelques rares privilégiés !

Même vos amis proches comme Bernard Kouchner, Jacques Atali, Mouloud Aounit ou Michel Druker ne me donnent plus de vos nouvelles.

Sans votre folklore, vos animations, la vie est devenue bien insipide.

Allez revenez tout est pardonné et puis, c'est le passé, d'autres ont fait pire depuis.

Gratitude

Article également en ligne sur Liberty Vox

Gratitude

Ludovic Lefebvre revient sur le lynchage médiatique d’Eric Zemmour.

C'est avec une joie non feinte, non dissimulée, que nous pouvons remercier comme un seul homme les détracteurs du journaliste polémiste Eric Zemmour.

Pour rappel des faits, afin de comprendre cette curée, ce dernier avait déclaré à la représentante de l'association (encore une) "Les Indivisibles" : «j'appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire» lors de l'émission "Paris Berlin" animée par Isabelle Giordano sur Arte.

Le prévisible entriste musulman Mouloud Aounit du MRAP, comme le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, écrivent au CSA, tandis que l'obamatraqueur français, Patrick Lozès du CRAN, dépose plainte. Guy Birenbaum se demande "comment on peut dire tranquillement des conneries pareilles", pendant que son patron, Bruno Roger-Petit au Post.fr, demande des sanctions. Les internautes antiracistes ne sont pas en reste, comme celui ayant créé le blog «Infocratie» qui a besoin de "cracher sa colère", dit-il, en faisant un billet sur l'éditorialiste du Figaro à la substance pauvre en arguments, lourde en émotions, comme toujours chez ceux qui sont privés de pensée construite. Lisons plutôt : «Il y a longtemps que "la chose Zemmour" m'inspire les plus vils sentiments. Ceux, par exemple, qui pourraient me pousser à avoir envie de répandre son liquide céphalo-rachidien hors de sa boîte crânienne, lentement, mais sûrement, à grands coups de briques dans sa gueule de décérébré». Liberté d'expression et par delà de penser, bien sûr, à laquelle nous sommes nombreux à adhérer à Liberty Vox. Mais pour qui en fait ? Car imaginons qu'un individu pris par hasard dans la foule, Ludovic Lefebvre par exemple, émette les même propos au sujet de Tarik Ramadan. Ne serait-il pas taxé immédiatement d'islamophobe, de raciste, de réactionnaire contre les forces du progrès et par glissement, fécond chez les antiracistes, d'antisémite, de pétainiste et de nazi appelant au meurtre ? Ne serait-il pas trainé devant les tribunaux par les multiculs (diminutif de multi culturalistes) qui ne se sentent décidément plus péter ?

Nous assistons aujourd'hui dans les médias français à l'intéressant phénomène d'une majorité pensante opprimante, réfléchissant et agissant comme une minorité opprimée. Alors que c'est tout à fait le contraire qui se produit en réalité. Zemmour est le dernier des Mohicans face à l'unisson assourdissant de la pensée multiculturelle (qui oublie toujours une culture comme par hasard), mais un opposant est un de trop dans une idéologie dictatoriale, aussi on demande (en se foutant un doigt dans l'oeil, à mon avis, tout de même) qu'il disparaisse de l'objet propagandiste, en l'occurrence : la télévision. Lui ne saisit pas le tribunal lorsqu'il est comparé à Rebatet par un troll dans l'excellent salon virtuel «Le Causeur» et que mille petits propos sur la toile ramènent l'emploi du mot race, non connoté chez lui, à celui des thèses nationales socialistes.

Par delà la polémique Zemmour, c'est en coeur que nous devrions remercier les musulmans de se faire discrets sur les attentats, le sort fait aux femmes, y compris en France, la violence intrinsèque au coran qu'ils répandent partout où ils mettent les pieds, d'être plus que bruyants en vociférant sur le voile à l'école, les piscines mixtes, les mosquées qu'ils veulent mettre à tous les coins de rue, la moindre critique sur leur religion et leur prophète. Tout autant, Edwy Plénel qui demande de légiférer pour que chaque critique du métissage soit reconnue comme un racisme punissable par la loi. La Halde qui demande, sans rire, que "les animaux dans leurs pratiques homosexuelles ne soient plus discriminés dans les ouvrages scolaires notamment en biologie où il n'est mentionné que la reproduction par essence hétérosexuelle" ; que "les poèmes de Ronsard antivieux et sexistes soient ôtés de l'enseignement" etc. (source rapport PDF sur le site de la Halde). Et encore merci à Lozés de s'octroyer le droit de prononcer le mot race ou noir tout en l'interdisant à autrui. Enfin aux politiciens d'autoriser et souvent soutenir ces dérives.

Pourquoi cette gratitude envers des gens devenus fous, liberticides, hors de la démocratie et de ses règles élémentaires ?

Déjà parce qu'ils nous font bien rire à leur insu tant ils sont devenus ridicules avec leurs indignations sans objets, leurs nombreuses contradictions, mais aussi parce qu'ils rendent leur dessein plus visible à la majorité des français et qu'ils vont tellement loin dans leurs interdictions, que même le peuple docile, n'aimant pas la guerre, que nous sommes, va forcément finir par se mettre en colère.


© Ludovic Lefebvre pour LibertyVox

Bernard-Henri Lévy est antisémite

Article également en ligne sur scriptoblog.

Bernard-Henri Lévy est antisémite.

Avant tout, phrase jubilatoire que ce titre, depuis le temps que cet homme, ni écrivain, ni philosophe, mais se présentant comme tel par les moyens que l'on sait, insulte par centaines ses contradicteurs en les qualifiant d'antisémites, ce terme si connoté émotionnellement, c'est un grand plaisir que d'écrire à son tour : BHL est antisémite.

La fable de S.O.S Racisme et du livre phare (à l'ampoule cassée) L'Idéologie Française, alimentée par quelques-uns des amis (par exemple du journal Le Globe) du sieur Lévy, voulait qu'il n'y ait qu'un raciste sur terre : l'homme blanc (et quand il était catholique et hétérosexuel, c'était mieux). Ce fut ainsi pendant plus de trois décennies, plus de six lustres donc, et ça continue, encore et encore. Les écrits de cet homme ne sont qu’une insulte boursoufflée « antigoyiste », ne variant pas sur le fond et peu sur la forme. Cette parole ne passa jamais pour un combat contre le racisme qu’auprès de quelques naïfs, culpabilisés par une guerre qu’ils n’avaient pas connus, étant pour la plupart nés bien après sa fin.

La haine de cet homme pour l'Occident, auquel il est étranger, ne s'arrête pas à quelques approximations historiques, quelques omissions, quelques mensonges pratiques, toujours utiles à sa cause, et qu’il répand fréquemment dans un bloc note acheté au Point - ou ailleurs, en tout cas dans la presse corrompue ou ignorante. Elle se déverse surtout lorsqu’il se fait pourfendeur des nations d’Europe, et c’est à cette fin qu’il s’est fait européiste, c’est à cette fin encore qu’il a pris fait et cause contre la Serbie - parce que les ennemis du peuple serbe étaient, en grande partie, musulmans. Imposer l'islam en Europe et surtout en France, magnifier l'immigration de masse pour détruire cette France (qui a permis sa fortune et son épanouissement, soit dit au passage) : voilà en réalité ce qu’il veut, depuis le début.

Le résultat est là, il faut le reconnaître. La France ne ressemble plus à la France, ce sont les communautés qui dictent leurs lois au nom de minorités fortes des persécutions fantasmées dont elles s’auréolent. Faire du pays qui a connu le plus de justes lors de la seconde guerre mondiale, qui a eu la plus importante communauté juive d'Europe, un pays antisémite, et cracher encore et encore sans fatigue dessus, il faut être plus qu'ingrat, il faut être mal intentionné, malade mentalement ou aveuglé.

Mais après tout, quand les politiciens français ont eu intérêt à habiller cette mascarade, quand les grands entrepreneurs ont su tirer parti de l'immigration, quand les internationalistes se sont également servis de la cause à Lévy, quand une jeunesse bourgeoise impatiente de prendre la place de papa a largement suivi comme les autres, pourquoi se serait-il gêné ? BHL est d’abord le symptôme de nos maux, plus que leur cause.

Le « petit » problème, c’est qu’aujourd'hui, il y a quelques os qui restent en travers de la gorge de Bernard-Henri Lévy. Le premier est qu'en ayant pris les noirs et les arabes pour des imbéciles, les ayant utilisé pendant trente ans comme chair à canon idéologique pour sa haine antigoyiste, il n'a pas vu venir que ces derniers n’accepteraient pas de rester ad vitam aeternam « idiots utiles » de son système. Un jour, ces communautés ont repris sa rhétorique diabolisante, outrancière, son chantage affectif – mais cette fois, à leur propre compte. Ils se sont mis à « souffrir » pour la colonisation, eux aussi, et pour l'esclavagisme aussi, en disant : pourquoi les juifs, et pas nous, pour la repentance ? Puis ce fut : pourquoi les juifs et pas nous à la télévision et en politique ? Cette tribu des pasnous-pasnous exacerbée par la (dé)formation reçue de BHL, et par une rancoeur fabriquée là encore par BHL, est aujourd’hui le jouet qui échappe au joug de l'enfant.

Cela dit, le BHL a du ressort. Il retombe toujours sur ses pieds ! La compétition victimaire commence ? Très bien, qu’on la retourne, qu’on la manipule, qu’on en profite ! On la tolèrera. Mieux : on la favorisera tout doucement, mine de rien. Après tout, ça ne mange pas beaucoup de pain et cela accélère la fin de la France. Les mosquées très bien, les cimetières musulmans à faire, le Cran à promouvoir, plus de diversité dans les médias, d'accord (mais au détriment des blancs, pas des juifs).

La dictature de l'indignation, du tout sauf blanc est à son apogée… mais voilà l’instant décisif : elle tourne soudain au désavantage de BHL.

Il y a un dernier os à avaler, et celui-là est vraiment gros : Israël, vous savez cette nation où on magnifie l'identité, l'armée, le pays, la culture (comme cela devrait encore être fait en France si nous n'étions tombés sous la coupe de quelques profiteurs de la Shoah). Eh bien là-bas, le droit de l'hommiste BHL ne demande plus l'ouverture des frontières, l'immigration de masse, le pacifisme, et la morale humanitaire. Il ne condamne plus l'existence d'un pays en totale incohérence avec son discours officiel, parce que ce pays, tout simplement, est en parfaite cohérence avec son antigoyisme, avec cet antigoyisme qu’il a masqué, pendant tant d’années, par l'antiracisme.

Or, et voilà l’os, les arabes en France, dont il s'est tant servi, aujourd'hui soutiennent Gaza, la Palestine. Normal, c'est l'Oumma qui est attaquée, ils font preuve, eux aussi, de solidarité ethnico-religieuse – et cette fois, pas contre le français de souche, mais contre les juifs. Et ces musulmans, eux, ne sont pas du tout culpabilisés.

Là, ça se gâte pour BHL. L'islam prend de l'importance en France, et le Coran est un livre renfermant dans ses versets moult propos antisémites comme antichrétiens ou antiathées. Les musulmans, en suivant leur livre saint, suivent aussi ce qu’il faut bien appeler une haine antijuive, et les agressions antisémites se multiplient ces dernières années. C'est qu'ils commencent à être moins minoritaires, les gaillards - et leur conversion par le sabre si nécessaire, leur voile imposé aux femmes, leur France halal et non casher, ils la veulent.

BHL ne peut plus dire à présent : « c'est Le Pen ! ». Jusqu’ici, c’était sa technique. Crier au Le Pen comme d’autres crient au loup, à chaque fois, et surtout quand ce n'était pas du tout Le Pen. Toujours prêt à retomber sur ses pattes, notre BHL, alors, développe le concept des « rouges verts bruns », et nazifie du jour au lendemain ces mêmes immigrés arabes dont il a fait la promotion pendant des années.

BHL, maintenant, apparait tel qu’il est.

Bernard Henri Lévy a fait la promotion pendant plus de trente ans de l'immigration des habitants de son « bled », qui se trouvent être souvent antisémites, par nostalgie de l'enfance, de la brimade au fond, et surtout par une colère inexplicable contre la France. Et les événements qui accompagnent les manifestations pro-Hamas comme les synagogues incendiées, ou encore un juif qui prend un coup de couteau dans la gorge, tout cela, ce n’est que le timide début du mode de fonctionnement agressif de l'islam en expansion. Qui connait la charia et le pacte d'Omar sait que cela ne s'arrêtera pas avec un cessez le feu entre gazaouis et israéliens, et que cela s'institutionnalisera purement et simplement en France, quand les mussulmans seront les plus nombreux, comme ce fut le cas en Somalie, en Indonésie etc.

Alors je ne sais pas comment vous voyez la chose, mais pour moi, un homme qui diabolise, au lieu de lui rendre hommage, un peuple ayant sauvé 75 % des juifs pendant la dernière guerre mondiale, un homme qui prône l'importation de millions d'antisémites pour « vivre ensemble » parait-il, un homme qui fait un mariage mixte alors que sa communauté est en voix d'extinction justement à cause de ce phénomène… eh bien un tel homme ne peut être qualifié que d’un seul adjectif : antisémite.

Allez, on se l'écrit encore une fois et on se le redit tous en chœur parce que c'est bon, parce que tant de gens qui ne le méritaient pas ont été mis à l'index, ont perdu leur emploi à cause de ce matamore :

BERNARD-HENRI LEVY EST ANTISEMITE.

lundi 19 janvier 2009

La laideur

Le monde est devenu laid, infiniment laid. L'architecture ne mérite plus son nom, les lettres sont mortes, la poésie s'est éteinte à la première moitié du siècle précédent, l'estrade des hommes politiques s'est effondrée, leurs compétences aussi, la société nous pressure financièrement, les expressionnistes sont mille fois trahis, Praxitèle et Rodin n'ont pas de descendants . Il n'y a plus d'éducation, de bon gout, de courtoisie. Et quel intérêt que ce monde à la beauté absente ? Quelle place pourrait avoir la rébellion maintenant qu'elle est institutionnalisée, qu'au lieu de montrer telle une peinture de qualité le monde, elle est utilisée à le détruire ?

Je me bats depuis des années en peignant ce monde avec des mots crus, simples pour être compris du plus grand nombre, gâchant les lettres et rencontre l'insuccès de Cassandre prédisant la guerre de Troie. Lorsque je disais que le marché ne pouvait s'autoréguler de part la nature de l'Homme, les Keynésiens et autres fats boursicoteurs me traitaient avec le dédain qu'ils ont certainement pour leur femme de chambre. Lorsque je disais qu'une immigration trop nombreuse imposerait sa loi, que le coran et la sunna que j'ai plusieurs fois lu était de façon intrinséque antisémite, anticatholiques et antiathées, violent, supersticieux, conquérant, on me traitait de raciste, d'islamophobe. Lorsque je disais que l'économie parallèle dans les banlieues était devenue d'une puissance peu mesurable; que les voyous habitués à l'impunité avaient une confiance en eux les poussant à des exactions de plus en plus virulentes, o, déviait systématiquement sur la cause sociale. Lorsque je disais que des juifs avaient fait une erreur considérable en poussant au métissage pour effondrer les vieilles nations, on me traitait d'antisémite. Lorsque je disais que la justice déclinait, on m'accusait d'être un marxiste dans la lutte des classes, mais lorsque j'émettais que les policiers étaient maltraités par la population, ma magistrature, l'Etat, j'étais alors fasciste. Tout ceci est vérifiable sur le net, j'ai bien prévu, analysé tout cela

Il y a eu la crise avec les madoff que l'on connait, des arabomusulmans ont défilé avec l'assentiment de l'extrême-gauche au nom d'Allahou akbar, avec des drapeaux du hamas, des tenus islamistes cassant au passage, il y a des émeutes et des voitures qui brulent tout le temps, la délinquance est de plus en plus violente. Les juifs se prennent des coups, les synagogues sont incendiées, la justice donne six mois avec sursis à un meurtrier, je vois des policiers se faire insulter chaque jour et aller verbaliser les petits vieux loin de la cité parce qu'ils roulent à 53km/h au lieu de 50 km /h. Pas un parti politique en France qui n'ait condamné Israël, une psychée où des gens ne s'aimant pas se contemplent avec flou.

Mais le plus fort étant que l'on continue malgré tout ce passif à me comparer à Drumont, à dire que je suis raciste, le mauvais de l'histoire, que l'immigration, c'est bien, que seul le blanc est coupable, que la justice fonctionne, que la police est un repère de fachos, que SOS Racisme est légitime, que ce n'est pas une officine pour ficher ce pays en l'air.

Je sais ce qu'il va se passer par la suite et naturellement, je ne vais pas vous le dire, à quoi bon ?

En dehors de quelques amis virtuels, de quelques journalistes, philosophes, écrivains ou autres qui me joignent par mail, je suis seul avec ça et fatigué d'être entouré d'une population de culpabilisés, haineux de leur propre personne, lâches, se laissant manipuler, insensibles à ce qui se prépare d'abord pour la population juive, puis pour eux .

Ce monde est laid, la praxis refuse la beauté, l'esthétique, les grandes valeurs comme le courage, l'honnêteté.

Français, vous n'êtes que des débris, des chèvres heureuses d'être gardées par le loup, des couards devenus si égoïstes que vous êtes incapables de penser à votre pays, à vos enfants, vous êtes inaptes à vous rebeller, vous me faites honte.

samedi 17 janvier 2009

Le délit de Val gueule !

Article également en ligne sur scriptoblog.

Bien évidemment que le délit de sale gueule existe. Encore heureux. Non seulement il existe, mais il doit perdurer, s'étendre et plus encore entrer dans la législation. Je réclame la perpétuité incompressible plus deux vies pour Philippe Val.

- Ce n'est pas la prose prétentieuse, vide de cet éditorialiste qui me met en colère, la concurrence à ce niveau de médiocrité est large donc pourquoi lui plus qu'un autre ?

- Ce n'est pas l'Histoire réduite à la Révolution Française, la seconde guerre mondiale et Mai soixante huit qu'il ne cesse de mettre en avant plus que son combat antiraciste qui à force de ridicule et d'exacerbation va nous plonger dans la guerre civile. Il fait partie de la classe médiatique ignorante, celle sans base qui un jour est propulsée par d'heureuses rencontres et s'est substituée à des Caux, Decaux, Georges Decaunes autrement formés, réfléchis et honnêtes intellectuellement.

- Pas non plus, son islam sur commande occidentale qui serait modéré, gentil, intelligent, nombreux et de gauche ou extrémiste, méchant, bête, rare et de droite. Son islamologue de pacotille Fourrest n'est pas plus éclairée.

- Pas sa position proeuropéiste, antinationale, ce n'est qu'un petit relais sans importance, les responsabilités de ce fiasco sont bien plus industrielles, politiques.

-Pas son amitié avec un pédophile avec qui il chantait un jour, si je ne suis pas pédophile, il n'est guère dans mon caractère de m'avancer en procureur moral contre ces pervers qui ne m'intéressent pas beaucoup.

Qu'il se soit fait offrir un collier de chien par Bernard-Henri Lévy ou une médaille en forme de testicules par Bertrand Delanoë reste son problème, pas le mien.

Je n'aimais ni Siné, ni Charlie Hebdo qu'il ait viré le premier et rendu le second triste, peu m'en chaut.

Mon problème avec Val est sa tête phallique, ses lèvres minces de faux-jeton, cette allure générale de fonctionnaire tyranique prompt à dénoncer, imposer un pouvoir mesquin d'une voix mielleuse au nom du bien. Son physique tout en entier en accord avec sa doctrine de progressiste liberticide qui destitue le contradicteur minoritaire au nom de la liberté d'expression, ses mains décharnées prêtes à serrer les bonnes mains avec moiteur, ce regard de couleuvre paresseuse qui attend que le mulot se soit assoupi pour le dévorer.

Il pourrait m'être rétorqué que je fais du Gobineau, ce ne serait qu'à moitié faux, car je pense que l'âge aidant le physique suit la pensée ou le contraire et que les outrances de la vieillesse révèlent parfois le caractère.

Je ne dis que je cherche à être juste pour le coup, que je pratique un psychomorphisme infaillible, vérifiable scientifiquement, bien qu'il me soit impossible de définir un Rabelais autre que sous un trait jovial, une panse rebondie. Comme un Lang, un Machiavel, un Talleyrand me sont peints avec des trais exprimant leur fourberie, leurs élans de Matamore identiques au directeur de Charlie-Hebdo.

Il m'est agréable, à défaut de vérifiable, de faire marcher le délit de sale gueule en ce qui concerne Philippe Val. Son idéologie creuse me suffirait amplement à ne pas l'aimer, cette détestation supplémentaire est le plus qui achève de me convaincre sur le personnage.

jeudi 15 janvier 2009

Par la fenêtre !

Par la fenêtre, nous avons pu voir aujourd'hui deux jeunes chats bigarrés se réfugiant sous une voiture encore chaude du moteur, la sortie des écoles et la joie qu'elle engendre aux enfants nous rappelant l'effervescence que devrait être la vie, un clocher d'église qui juge sans en avoir l'air rappelant une fois l'heure par une cloche cognée que Dieu est présent, une lessiveuse en plastique fendue par l'eau jouant la dure en devenant glace, une maitresse montant rapidement dans la voiture de son amant pour une escapade que l'on devine furtive, pleine de promesses joyeuses, un homme visiblement heureux de se casser le dos en s'occupant de son jardin, deux amis contents de se croiser qui discutaient longuement sur le trottoir, un petit garçon tomber en vélo, des dizaines d'automobiles, de piétons passer.

Heureuse la vieille personne qui s'est arrêtée de courir pour regarder la vie, bien arrivée cette fièvre qui nous a donné son existence pour une après-midi.

Jeu de mot pourri

Et si Anne Frank avait échappé à sa funeste destinée ? Elle eut, peut-être, pu fuir en Amérique, finir ses études pour devenir médecin, avoir une vie de femme. Aurait-elle épousé Albert Enstein ?

Docteur Frank- Einstein, chirurgien plasticien.



"Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifiée."
Albert Einstein.

La mouvement de la femme

De la descente d'organes à la remontée gastrique en passant par l'affaissement de la peau, la femme bouge la cinquantaine aidant, drôle de mouvement féministe et féminin que celui-ci. C'est la chute de l'ancienne beauté arrogante plaquée par son riche époux pour une jeunette de trente-cinq ans payant ainsi des années de méchanceté hautaine. C'est la femme libre qui ne baise plus de passage et se retrouve dans une épouvantable solitude. C'est l'épanouissement de la laide qui se trouve sur un pied d'égalité avec les rivales jadis plus chanceuses. C'est l'âge où les actrices ont le choix entre les rôles de cinéma dits profond ou le chômage. C'est aussi, hélas pour nous, le temps où nous voyons les linottes télévisuelles d'hier se reconvertir dans l'intellectualisme, la politique, la psychologie ou pire la spiritualité et nous subissons, subissons, subissons des discours au mieux amusants à leur insu.
Le botox, l'implantation mammaire, le lifting devraient être nos alliés, mais triple fois dommage, les résultats sont si peu probants que ces monstres de foire, ces freaks, peu dupes se reconvertissent plus vite encore. Nous héritons de madame Frankenstein à la place de Duras comme diffuseur de platitudes et dingueries féminines intuitives, certes la nuance est mince.

mardi 13 janvier 2009

Du tac au tac

Un gugus aujourd'hui, non seulement me refuse une priorité, mais en plus me fait des gestes et me dit des mots rendus incompréhensibles par nos vitres fermées. J'ouvre la mienne, il ouvre la sienne pour me dire un délicat : "nique ta race". Bien que n'aimant pas ce langage pesant et outrancier habituellement, je lui rétorque du tac au tac : "nique ta mère t'auras des frères et elle plus d'allocs".

dimanche 11 janvier 2009

Fleur de lys et fer de lance

La monarchie française est pour moi le plus beau modèle à venir loin de cette nasse à mollusques qu'est la démocratie, ce nivèlement arasant qu'est la République, cette auto-proclamation de la bourgeoisie qui dénigre l'élite comme le peuple qu'est la nation. Elle ne s'acquière, hélas, pas par la voix des urnes (que je devine truquées), mais par la conquête guerrière tout a été fait d'ailleurs depuis la révolution pour que l'idée noble ne puisse être à nouveau représentée. Et pourtant, je n'ai jamais réussi à adhérer à l'Action Française ou ses dérivés que je sens intuitivement pas si éloigné des clubs de services ou de la Franc-maçonnerie par qui je fus jadis courtisé. Je ne crois pas, non plus à la légitimité de la moindre famille, mais au renouveau par un sang neuf du royaume de France. Comme souvent en lettres et en pensée, j'ai d'abord réfléchi, puis découvert les auteurs, leur idéologie. Vénérable Charles Maurras si tu n'étais pas né, je pourrais en dire autant de beaucoup d'écrivains, de philosophes qui m'ont volé tant d'idées et de prose en les ayant publiés quelques années plus tôt ou quelques siècles avant.

Fleur de lys et fer de lance en un poing enlacés se sont croisés pour une terre à retrouver.

La crise !

Au luxembourg, le gasoil est passé 0.85 euro le litre à la pompe, la canette de coca light ou de Sergent Pepper à 0.60 au distributeur et le prix du tabac reste stable à 3.35 le paquet de camel. Pour l'instant, vive la crise !

Le mimétisme inconscient

C'est ma période :"grandes révélations égocentriques", ce doit être parce que les bonnes résolutions de l'année 2009 n'ont pas été entreprises, ni même pensées et que je n'ai donc le mental, ayant besoin constant de nourriture, occupé à d'autres pensées. En me regardant dans la glace ce matin- exercice que je ne pratique pas trop, car il génère la haine de soi ou l'adulation et les deux ne me conviennent pas- j'ai trouvé que je commençais à ressembler à Honoré de Balzac, heureusement pas tout à fait tout de même, mais suffisamment pour m'inquiéter. Déjà, j'ai les cheveux longs depuis un mois ou deux, mais surtout j' ai pris du volume en me faisant du muscle et du lard avec un emploi manuel ces derniers temps. Du muscle en soulevant des poids importants, du lard en mangeant à outrance de peur de tomber dans les pommes de fatigue. Si j'aime la maitre du roman réaliste, l'auteur de La Comédie Humaine avec passion, je n'ai vraiment pas envie de lui ressembler.

Souffrirais-je de ce que je nomme le syndrome du charcutier, ce commerçant qui vend, touche et mange du cochon pour finir par lui ressembler, suis-je en partie victime de mes lectures jusque physiquement ?

Horreur, malheur, désespoir, j'ai plein de jolies dames à rencontrer cette année dont certaines particulièrement intéressantes, en plus, au point de désirer les séduire et je suis passé de top model à moyen model, voire petit model. Et ceux qui veulent que je fasse de la politique à leur coté, que je sois exposer ? Non, ce n'est pas ainsi que je veux me montrer, c'est impossible. Un mois de jogging et je perds les sept kilos de trop, j'affine les muscles avec une diète protéinée.

Demain, je cours, après demain, je cours, pendant un mois, je cours.

Balzac, voici que je rejoue Splendeurs et Misères des Courtisanes, Paris me voici bientôt de retour.

samedi 10 janvier 2009

La chute de l'Empire romain

La jeunesse romaine était encline au sentimentalisme, à l'ouverture d'esprit, elle souhaitait un monde plus juste. Il était anormal que les citoyens eussent tant de privilèges et que le barbare fut lésé, disait-elle. Le barbare devint le personnage à la mode, le jeune fils de tribun se mit à se laisser pousser les cheveux, à quitter la toge pour l'habit exotique, à écouter la musique allogène, à singer l'exclu, les frontières commencèrent à avoir du mal à être tenues et un jour, Rome disparut.
Cela ne vous rappelle rien ?

vendredi 9 janvier 2009

Causeur sans sobriété

J'aime ce salon et ses journalistes le plus souvent, pas très littéraire cependant, mais avec des personnalités attachantes. Par contre, je ne m'y aime pas. J'y ai une omniprésence qui s'apparente à de l'addiction, j'y perds mes qualités d'écriture et des heures de travail que je ne consacre pas à la littérature , au milieu de tous ces gens virtuels, je me sens étrangement seul et pire que tout : je suis devenu un chien qui attend la caresse de sa maitresse, l'os jeté par son maitre. Je crois d'ailleurs que je les agace, qu'ils pensent que je suis un imbécile, mais qu'ils me donnent parfois malgré tout cette caresse, cet os à ronger, car mes commentaires et provocations de petite envergure en font rebondir d'autres par outrage ou amusement ou que mon campement chez eux leur rapporte de l'argent. Ce soir, je viens de me rendre compte de ce navrant statut , cette misère et je me sens triste, minable.

La pasionaria

Elle est installée ou presque cette parité tant ourdie au siècle précédent où nous vîmes des féministes plutôt que des femmes remplir pour mieux les quitter nos foyers. Il y a la femme politique dans l'armée, puis dans la police, il y a la femme politicienne avec un tailleur aux allures d'armure de guerrière, de gagnante, la femmes qui faillit être aux affaires qui materne les français en parlant comme une institutrice en colère tout en faisant de la promesse érotique dans ses poses, vous ramenant chez Oedipe roi, chez l'enfant roi, vous insuflant un désir sexuel rendu confus par l'envie d'être pouponné. Il y a le garde des sceaux qui acouche, la militante qui allaite. La femme en politique qui a des couillles de mec est aussi bien présente. Et pourtant elle a disparu de notre paysage la pasionaria, l'obsédée de la politique, la femme enragée engagée, celle qui descendait de Charlotte Corday par la cordée de Mai 68. Vous y comprenez quelque chose ? Moi pas.

Juifs errants

Si vous ne les aimez pas, réjouissez-vous qu'ils aient une terre, ils peuvent être loin de vous. Si vous les aimez, réjouissez-vous qu'ils aient une terre, qu'ils ne soient plus apatrides, sauf par choix. Israël reste parmi nous.

Testament

Un mini testament pour une mini déprime dans une mini vie.

Pas mon corps à la science, je me fiche de la science, elle en a trop fait, qu'elle nous lasse un peu en paix la science. Pas mon corps à la médecine, je n'aime pas ces amis des apothicaires, ni leurs comptes du même nom. Surtout pas de dons d'organes, je n'ai rien à ficher des vies à sauver et n'ai pas envie d'être un mort découpé en plusieurs corps vivants. Pas mon corps dans un caveau onéreux qui ravira le service des pompes funèbres et enorgueillira ma famille. Mais un trou illégalement creusé peu importe où afin de m'y mettre le plus dénudé possible en pleine terre que je serve de nourriture à quelques vers qui valent bien tant d'autres animaux, mais aussi à un pommier, un poirier ou n'importe quel arbre fruitier tant qu'il puisse sustenter les oiseaux et les gens l'été.

La petite peste !

Quelle est délicieuse ce poison ou plutôt quel délicieux poison.
Elle est souvent petite de taille et grande de caractère, ses fesses sont deux melons pas mûrs, fermes comme du granit, vous l'aurez compris. Elle est fine, mais sa poitrine petite, moyenne ou imposante est toujours mise en avant avec arrogance, se détache de son corps frêle comme deux couteaux prêts au combat qu'il soit celui de la rixe ou de l'amour charnel. Elle ne fait d'ailleurs que peu de distinction entre les deux tant elle aime avec rage et hait avec passion. Ses yeux toujours qu'ils soient moqueurs ou rageurs sont mobiles, beaucoup plus mobiles que toutes les autres paires d'yeux, c'est qu'elle cherche de la vie, de l'excès de vie à l'extérieur, jamais en soi et elle a raison.
Elle est blonde, brune, rousse, son regard est azuré, anisé, automnal, ce n'est pas ce qui importe, car toujours elle est la féminité, la vraie.
Par chance et aussi malheur, elle vous aime et vous découvrez que vous n'aviez jamais été épris avant elle, même par l'autre peste qui la précédait. Les sages, les raisonnables, les glamours vous deviennent détestables, vous vous souvenez de l'ennui qu'elles vous généraient. Celle-ci, vous ne pouvez la suivre, être aussi dynamique, spontané, exubérant, en souffrance, joyeux qu'elle. Dès votre rencontre, vous savez qu'elle va vous quitter, qu'elle sera impitoyable lors de la rupture, que vous en vous en consolerez jamais tout à fait.
Elle, seule, a le pouvoir de vous rendre jaloux et elle ne s'en prive pas; par elle, seule, vous subissez à votre tour des crises de jalousie qui vous ravissent et vous laissent les nerfs tordus en même temps. Elle fait des scandales au restaurant et vous la détestez, mais elle pleure et se déteste avec tant de volupté, puis se rachette avec tant de pugnacité que vous finissez par chérir son esclandre qui vous laissa pourtant honteux le sol s'ouvrant sous vos pieds au milieu des tablées voisines et moqueuses.
Il y a de ces nuits où elle vous abreuve de tous ces maux dont elle vous rend responsable, vous cherche querelle en vain pour vous dire au petit matin, mais que c'est vous qui n'avez cessé, sa mauvaise foi vous laisse alors à l'agonie, épuisé. Elle est difficile, pénible à souhait, aime la bagarre, déteste votre silence, fuit le vide, brise votre sérénité de contemplatif, mais c'est une grande amoureuse et vous rembourse par mille tendresses la colère qu'elle vous suscite.


Elle est l'amour, vous fait l'amour comme pas une autre n'en est capable, elle jouit plus, vous donne plus d'affection, vous prend tout entier dans une fusion qui vous met hors du monde, de la conscience.

Vous voudrez la quitter souvent, vous êtes si différents, vous n'en aurez jamais la force. Vous voudrez la garder toujours et ce ne sera pas possible, vous le savez. Un jour, elle vous oubliera aussi rapidement qu'elle vous a adoré, c'est un autre qui partagera ses cris, ses constants chagrins et plaisirs, son hystérie au delà du simple maladif et votre quotidien s'échouera, survivra plus encore que quand elle ne vous ne l'avez pas encore apportée.

De la méfiance de la philosophie et de la politique

La politique comme la philosophie sont deux sujets pour le moins intéressants, mais rapidement l'un comme l'autre prennent toute la place éjectant la littérature de l'esprit.
Nous songeons à l'opposition entre la praxis et l'élis et perdons l'esthétique des lettres au profit de la recherche de la raison, du vrai, du beau, du bien, du sens du monde etc.
Nous regardons notre cité sous son sens social et surtout politique et nous voici captivés, avalés par le marxisme, le libéralisme, le socialisme, le patriotisme, l'ultra-libéralisme, la situation politicienne actuelle, les problèmes de société qui sont de la partie ou qui sont injustement ôtés et nous voici à nouveau loin de la prose du roman.
Certes chateaubriand qui inclut cette dernière dans l'oeuvre, Malraux qui la sort.
Bien sûr, Diderot qui nous a écrit la Religieuse, Voltaire qui met le style dans Zadig ou Candide, Nietzsche qui philologue à travers un personnage, un récit et de la prose.
Mais ce ne sont pas Muray qui croque un rebelle à Roller ou Aubry dans sa défaite, mais en lui ôtant la fonction pour parler de l'égo. Pas plus, Maupassant ou Alphonse Daudet nous emplissant du précieux récit de leurs contes ponctués de contemplation. Ce n'est, en aucune façon, Giono dont l'Angelo se glisse dans l'eau, nu, la nuit pour nager dans la liberté ou l'envolée fantastique retrouvée dans la Morte Amoureuse et la Vénus d'Ylle. Il ne s'agit plus de la comédie humaine ou de la saga des Rougon- Maquart dans leur description des moeurs du dix neuvième s. Plus de place pour le combat et l'ascension du Capitaine Fracasse.

Il me faut pour replonger dans l'écriture du roman et celui que j'aime quitter les dérivatifs que m'engendrent l'islam, la politique, la sociologie, la philosophie, le Droit, le communautarisme, l'Histoire, le journalisme. Me dégager même de la poétique des textes et des cinq étapes ancrées de la rhétorique pour ne plus être le temps du travail qu'un romancier.