vendredi 13 novembre 2009

P’tit Marc

Surnom inadapté pour ce troubadour moderne Hindou blond comme une Pelfort pression natif de Valencienne.
P’tit Marc est un artiste de rue qui se produit devant le supermarché Franprix d’Etaples dans le Pas-De-Calais. Accompagné de ses deux chiens : Shiva et Visnu, ce saltimbanque itinérant qui ne bouge pas a pour compagne Nathalie qui se fait appeler Talou ou plus souvent encore Janis en raison de sa ressemblance très éloignée avec la défunte chanteuse Janis Joplin des années soixante-dix.
Le couple aux clébards se défoncent à la 8.6, au haschisch et à la dope, mais se dit clean, car les protagonistes à l’« originalité commune » ne prend pas de crack, de pinard ou de tranquillisants. Leur consommation est rétribuée par la générosité des gogos se laissant apitoyer à la sortie du magasin, pardon de leur scène à ciel ouvert. Le rmi est pour les cigarettes et la bouffe des cleps. Il est vrai que deux jeunes à la rue, cela attendrirait le plus austère huissier de province, sauf que ces deux là dorment dans la résidence secondaire des parents de Talou, non loin de là dans la luxueuse et luxuriante ville du Touquet. Bien sûr parfois, ils vont zoner à Paris, mais ils obtiennent dans ce cas des chambres dans les hôtels sociaux de la capitale, nos gouvernements successifs sont si généreux avec les marchands de sommeil aux tarifs exorbitants et pour les marginaux volontaires feignants par idéologie.
P’tit marc est de l’ultra-gauche comme son modèle, un autre faux pauvre le jet-setter Olivier Besancenot. , car il trouve que la société marchande est pourrie sauf son commerçant de père. Il se bat pour la paix dans le monde, pour les minorités, contre la pauvreté et l’injustice.
La droite est pourrie, bête, égoïste et méchante et la gauche est à son strict opposé, c'est-à-dire saine, intelligente, altruiste et gentille. Il a donc fait le choix courageux d’appartenir à son paroxysme : la gauche extrémiste qui n’est violente que contre les nazis, les fachos et les réacs si méchants qui empêchent les fleurs de pousser et qui n’ont pas compris que c’est le même sang qui coulent dans nos veines que l’on soit noir, jaune, juif ou arabe et même blanc. Heu, non pas les blancs sauf lui et ses amis. Il est pour la dépénalisation des drogues et contre les prisons symbole de la société bourgeoise ostracisée.

Marco ou P’tit Marc est jongleur, il lance des massues striées de vert, jaune, rouge couleur du reggae qui est la musique des oppressés noirs qui prônent la tolérance. Quand il allume son autoradio un cd de trans-techno, hard core accompagne sa jonglerie maladroite et peu importe si les massues tombent régulièrement, l’important étant le symbole qu’elle représente. Le problème est qu’il n’a toujours pas trouvé ce symbole, mais ça viendra.

Le monde du junky jongleur bientôt cracheur de feu après un stage de la Ville de Paris est une grande fête avec joints à la bouche où le travail est enfin aboli ,où les hommmes sont devenus sages et pacifistes. C’est dans ce dessin animé que cet enfant évolue à 35 ans et qui sait jusque la retraite d’une vie sans emploi. Pas grave, il héritera bien un jour et là….ce sera la big teuf !

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