lundi 26 octobre 2009

Gran hijo de puta.

C'est ainsi que me qualifie affectueusement la femme qui m'aime et que j'aime.Pour les très mauvais hispanophones, cela peut se traduire par super fils de pute. Cette très belle blonde argentine aux yeux verts est un monstre. Mais un monstre d'intelligence, de tendresse, de culture, d'amour, car elle n'est en rien commune. Trois jours après notre rencontre, je lui ai demandée de m'épouser et elle doit aimer les fous puisqu'elle a accepté. J'ai su en la voyant qu'elle serait ma femme comme j'ai su six ans jadis après l'aménorrhée d'une certaine Lorraine exactement comment serait mon fils quelques années plus tard. J'ai parfois des intuitions ressemblant à une intime conviction se justifiant ensuite par la réalité et ça se vérifie encore mieux que n'importe quelle thèse de Shopenhauër (heureusement). Vous dire mon ressenti me semble trop périlleux, nous savons tous que quelques millénaires d'écriture n'ont pas su trouver les termes appropriés à l'amour. Aussi disons simplement que j'admire et j'aime vraiment cette femme. Et admirer n'est pas mon fort, aucun de mes amis philosophes ou écrivains ne suscitent mon admiration par exemple et je n'ai pas été un bon fils. Il faut être La Callas, Caruso, Flaubert, Bossuet, Balzac, Péguy ou Muray- et encore, j'ai déjà exprimé ici ou ailleurs des critiques ou désaccords avec ces trois derniers- pour avoir ma félicité. Et bien Nina( le surnom que je lui donne en rapport détourné avec un célèbre ouragan) la reçoit. Elle seule a vu qui j'étais vraiment, il n'y a qu'elle pour être apte à m'aimer, à me donner tant d'affection, à en recevoir autant, à me suivre dans ces ambitions mégalomanes. Elle connait ma puissance et ne la fuit pas, me suit même si elle sait qu'"ils" pourraient me tuer un jour. Nina n'a pas de place dans sa vie pour la bêtise, la laideur, la vulgarité, les bas instincts. Les 40 ans à masquer mon snobisme ne furent que de la survie, je ne suis plus seul, elle est là et me veut du bien. Le reste ne fut que brouillon pour le salopard emprunt de pureté que je dus être et ce qui ne m'a pas tué m'a rendu plus fort que Nietzsche. Si aujourd'hui, je suis tant aimé d'une femme riche, puissante, esthète, si intelligente, belle à sexcommunier(volontaire) le pape, pourvue de grands sentiments, je me dis avoir quelques qualités peu communes en partage avec cette fantastique diva. Et ce n'est certainement pas mes relations aussi notoires puissent-elles être parfois qui ont pu mettre de la poudre aux yeux à cette lucide, elle en connaît bien plus que moi de ces clowns célèbres. Je sais qu'avec cet amour dantesque, divin, illimité, illuminé le monde est à moi et que je le veux avec un appétit d'ogre, je n'étais pas rien sans elle, mais me voici tout à coup beaucoup. Il n'y a pas d'autres amours aussi forts en ce monde, bien des gens me diront le contraire, mais c'est si vrai. Dès que nous ne sommes plus ensemble, nous perdons notre air. Elle est si merveilleuse.


Te amo mucho, Nina, mi amore, mi vida.

8 commentaires:

Pierre Robes-Roule a dit…

Ah les hommes amoureux .....

Ludo Lefebvre a dit…

Sont encore plus bêtes qu'à l'habitude mon cher Pierre. Mais nous nous sommes des exceptions, non ?
C'est bon de réécrire et de vous lire à nouveau.

Anonyme a dit…

TU ES.....(POUR MOI)....VOIR LA LUMIERE DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA LUNE...
NINA

Ludo Lefebvre a dit…

Tu estas mi sol, mi amore.

Anonyme a dit…

SHINE FOR ME MY BEAUTIFUL DIAMOND....JE T´AIME
NINA

Ludo Lefebvre a dit…

Te amo.

Marta a dit…

Bravo Bravo Bravo ! Je suis très heureuse pour vous !

Ludo Lefebvre a dit…

Merci beaucoup chère Marta, tout comme je me réjouis, par avance de votre entrée un jour prochain dans le monde des lettres, du journalisme.
je vous suis avec intérêt.
Amitiés et admiration.