C’est étrange. Je me “bats” ici parfois avec des gens sur un curieux désaccord. Je prends des risques pour les défendre et ils se disputent avec moi pour que j’accepte de les laisser crever, que je crève par la même occasion et ce avec une haine qui me surprend parfois.
Mais je pense que la victime expiatoire n’a pas disparu. Autrefois les petites rancunes et aigreurs étaient déversées dans la guerre, contre les étrangers, les vagabonds, les filles mères, les bâtards, les criminels et délinquants. Aujourd’hui, “on” qui est un con a permis que le mouton sacrificiel soit le nationaliste au nom d’un Bien discutable. Alors par conditionnement, ces gens cherchent la bête immonde et s’ils ne la trouvent, l’inventent pour s’en servir de baquet à bile.
Ils devraient plutôt lire René Girard et aussi apprendre à s’aimer. C’est bien plus agréable à vivre.
Qui est le plus virulent avec moi ? Certainement pas MLF qui aurait pourtant de sérieux motifs, encore moins des gens partageant même une petite part de mes analyses qui me soutiennent avec beaucoup de courage ou juste du bout des lèvres,-mais quand même et merci- pas plus la modération ou les journalistes, ni des opposants idéologiques, mais une poignée d’aigris comme cela “s’entend” dans leur prose.
C’est passionnant à observer.
Un grand méchant loup qui n’est en fait qu’un chien de berger mordu par quelques moutons enragés par la peur, la culpabilité, la haine de soi, la honte au milieu du grand troupeau qui broute tête bien baissée pour ne pas avoir à voir. Drôle de tableau si humain nous rappelant Le Génie des Alpages.