Lorsque j'étais enfant, ma grand-mère faisait chaque soir une soupe. Elle y ajoutait deux fois la semaine de la viande de cheval hachée pour nous fortifier, paraît-il, qui ajoutait du goût, de l'épaisseur, de la protéine à ce savant mélange de légumes, de viandox, de gruyère fraîchement râpé.
Hier, je me suis préparé un plat à base de pommes de terre, d'oignon, d'hachis de cheval, de persil rissolés.
Ce qui faisait partie de la normalité depuis des siècles, aujourd'hui est sujet à la prudence. Il existe, en effet, une association qui lutte à mort contre les mangeurs de cheval par culpabilisation, sentimentalisme mal-placé vis-à-vis d'une espèce omnivore.
Pourquoi pas le boeuf ?
Imaginons un procès au tribunal moderne :
Lefebvre, nous vous condamnons à 20 000 euros d'amendes, autant en dommages et intérêts au bénéfice de l'association "les chevaux en péril", à six mois de prison avec sursis. Vous effectuerez en plus, un travail d'intérêt général en broutant la pelouse du parvis de la mairie, la tondeuse à gazon n'étant pas écologique.
vendredi 3 juillet 2009
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