samedi 25 juillet 2009
Défonce institutionalisée.
C'était samedi soir. Avec une petite amie, nous avons décidé d'aller manger un en-cas, de boire un verre au Touquet. Nous nous sommes garés en front de mer, le temps était doux, le ciel étoilé, le vent du large nous apportait les effluves des embruns. Nous ne cessions de rire dans l'insouciance de l'instant suite à une conversations burlesque sur nos amours mortes dans de drôles de circonstances. Nous avions envie d'être dans la foule, de voir du monde et la station balnéaire est le bon endroit pour cela en cette saison. La rue Saint Jean qui est l'artère principale répondit sans surprise à notre attente. Des jeunes, mais pas seulement vidaient des chopes de bières, des godets de whisky dans une ambiance festive. C'était faussement joyeux. Comme dans la plupart des lieux de fête, il régnait de la mélancolie, une tristesse sourde révélée par quelques regards, masquée par des rires faux, un paraître de décontraction. A chaque croisement, il y avait un car de CRS où des policiers inquiets s'étaient postés en faction devant les véhicules. Il ne me viendrait pas à l'idée d'être surpris qu'ils n'agissent pas pour la répression à l'ivresse sur la voie publique, il faut que jeunesse se fasse, mais il m'a semblé incongru par contre que ces gosses de riche se retrouvent chaperonnés par la police.
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