mardi 23 juin 2009
Solitude
Mon fils est loin et sa mère a eu le téléphone coupé. C'est sans nouvelles de lui, un noeud de tristesse permanent au creux du ventre que je passe mes journées, c'est en me réveillant en sursaut en cauchemardant quant à la possibilité de ne plus le voir que je passe mes nuits. Sa mère a réalisé qu'elle n'avait plus de sentiments pour moi et m'a sommé de partir. Pas eu le coeur de prendre les meubles que j'avais payés pour avoir un peu d'argent et me voici clodo à quelques centaines de kilomètres de là trouvant de la ferraille pour survivre. Quand je vois ma mère et que je lui parle de ma peine, je vois qu'elle s'en fiche. Je n'aime pas mes amis actuels, ceux que j'aime bien sont loin et je ne suis pas certain que la réciproque soit vraie. Il me faudrait la force de finir un roman sur lequel je ne réussis plus à travailler, juste ça, je n'en demande guère plus. Si, cinq cent euros pour m'installer et pouvoir vivre en périphérie parisienne où une courte formation m'attend et le travail derrière, un travail me permettant d'écrire des livres, des articles et des conneries dans les fora. J'ai la chance de plaire aux femmes, mais je les fuis pensant ces dernières particulièrement attachées à la sécurité que je ne suis en mesure de leur offrir. Comment fais-je pour sourire autant ? Pour rester sympathique ? Je ne comprends pas.
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