Pour Elisabeth Lévy,
Il y eut un véritable engouement il y a quelques années pour Philippe Muray, un phénomène de mode pour ceux qui furent qualifiés avec légèreté de réactionnaires quant ils n'étaient que critiques et imprégnés de raison . Horreur pour lui un phénomène de mode qui ne pouvait être que festif. Pas la fête dans la Rave ou à Paris-Plage qu'il avait décrite avec tant de brio. Non la fête de la polémique, terme détourné de son véritable emploi pour ce plaisir de balancer de petites méchancetés au nom du politiquement correct à briser, fighter disaient les braillards. Combien parmi ces rebelles convertis à la querelle furent à roulettes et vont le redevenir ? Dur à dire, force est de constater que l'obsession écologique et le vivre ensemble a avalé la meute enragée qui aurait fait passer Cicéron pour un petit tribun, Bernanos pour un hippy. Ouf, Muray a eu chaud, il aurait pu finir en tee-shirt entre le Che et la tour Eiffel place du Tertre. Heureusement pour le grand homme comme toute mode, elle ne fut éphémère et il peut retrouver ses quartiers de noblesse près de Balzac dans la littérature. L'après-Histoire continue de ne pas être, le monde cauchemardesque reste dans son sommeil éveillé, l'apocalypse silencieux qu'il nous a prédit se réalise.
mardi 23 juin 2009
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