Cette expression colle à la dernière campagne présidentielle, mais ne s'applique pas qu' aux personnalités politiques, elle est un antagonisme puisqu'il fallait bien en trouver un à la méritocratie. Peut-être n'est- ce que la vision sombre d'un presque quadragénaire ? Peut-être aussi que nous assistons à une décrépitude sociétale, à la fin de l'amour du travail bien fait, à un népotisme si débridé qu'il ne demande plus aux privilégiés propulsés une intelligence, une somme de connaissances idoines et autres qualités exceptionnelles pour les plus grandes responsabilités. Nous lisons, nous courons d'information en information, quand nous prenons des trains en marche, ce sont devenus des TGVs, mais que savons-nous encore ? Quelles sont les valeurs constantes ? En ayant négligé la base des savoirs pour des aspirations plus ambitieuses parce que nous n'avons jamais le temps pour le travail ingrat, nous nous sommes perdus. Pour devenir le chef, il nous fallait avant le mériter par des compétences, les relations ont remplacé les qualités comme la communication a remplacé le langage. Nous avons assisté à une nouvelle politique où l'argent écrase les idées, les partis les plus lourds financièrement ont vaincu avec les idées des partis les plus modestes, si une application fidèle en était ressortie tout n'aurait été que bénéfices, mais nous voyons que ce n'est pas le cas.
jeudi 11 octobre 2007
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